tag:blogger.com,1999:blog-15237284126378901372024-03-27T11:51:11.283-07:00La femme En Paléo-IslamStatut et droits de la femme dans l'islam primitif.H. Frelser http://www.blogger.com/profile/07700957026765184106noreply@blogger.comBlogger19125tag:blogger.com,1999:blog-1523728412637890137.post-77148236066923539082013-09-29T17:47:00.005-07:002024-03-27T11:50:16.091-07:00I. La Femme en Paleo Islam<div id="google_translate_element">
</div>
<script>
function googleTranslateElementInit() {
new google.translate.TranslateElement({
pageLanguage: 'fr'
}, 'google_translate_element');
}
</script><script src="http://translate.google.com/translate_a/element.js?cb=googleTranslateElementInit"></script>
<br />
<div id="google_translate_element">
</div>
<div style="text-align: right;">
<a href="https://etudesislamologiques.blogspot.com/2018/12/avant-propos.html" style="background-color: white; font-size: x-large;" target="_blank"><b><span style="color: blue;">VERS L'ACCUEIL</span></b></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="font-size: large;"><i><br /></i></span></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="font-size: large;"></span></b><br />
<br /><b><span style="font-size: large;"><br /></span></b>
<b><span style="font-size: large;">Avant-Propos,</span></b><br />
<br />
Dans ce fil, je vais traiter du statut de la femme dans l'islam primitif. Les personnes qui ne sont pas familiarisées avec l'exégèse coranique et la critique historique peuvent être surprises du thème de ces articles. Or, nous allons voir que le sujet qui n'est connu que trop peu est un sujet qui nécessitait une diffusion hors des milieux restreints.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZnon0Y90GxSxHgw1k0OX7YLEmNDyR1BOl62bq6gqoSgJ9_OrBoV8i8RpmmWB3Q3YF7v_4lAg2e3TcVn29SmmCwCKz-bKLmOLEu8r6OJJHPBwNvWfvd_w47Q1Uqv59gvywA169Z-j-EQLlPlprk28NRcwJtevphIcbzJ-nRzfreN-BrXCeLhp2YuqPvdA/s220/20231021_073026.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="220" data-original-width="215" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZnon0Y90GxSxHgw1k0OX7YLEmNDyR1BOl62bq6gqoSgJ9_OrBoV8i8RpmmWB3Q3YF7v_4lAg2e3TcVn29SmmCwCKz-bKLmOLEu8r6OJJHPBwNvWfvd_w47Q1Uqv59gvywA169Z-j-EQLlPlprk28NRcwJtevphIcbzJ-nRzfreN-BrXCeLhp2YuqPvdA/w313-h320/20231021_073026.png" width="313" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><br /></div>
Nous allons traiter dans les articles suivants du statut de la femme dans l'islam primitif, selon la critique historique et suivant la linguistique moderne. Nous prions les lecteurs de ne pas aborder ces articles comme des articles théologiques ou comme une remise en question des usages contemporains. Il s'agit bien d'une approche scientifique, et non d'un travail théologique ou à but religieux. Par ailleurs, il semblerait que l'islam contemporain, quoi que s'étant éloigné de celui des origines vécu du temps du Prophète, se situe dans la continuité de l'approche de disciples directs du Prophète. L'inquiétude touchant les risques de dérives chez les fidèles par manque de pudeur semblait motiver une certaine tendence chez plusieurs disciples à limiter certains droits octroyés aux dames par le Prophète. Le rite hanbaliste n'exigeant ainsi des femmes non musulmanes que de se couvrir la région se trouvant entre le nombril et les genoux. Quoi que choquants par rapport aux valeurs musulmanes contemporaines, il faut se souvenir que des femmes dénudées circulaient en public sans que cela ne heurte il y a à peine deux générations.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br /><br />
<span style="font-size: x-small;"><br /></span>
<span style="font-size: x-small;"><br /></span></div>
H. Frelser http://www.blogger.com/profile/07700957026765184106noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1523728412637890137.post-40032391182936193572013-09-27T15:51:00.019-07:002023-10-09T22:00:08.325-07:00II. Habit et Code Vestimentaire dans le Paleo-Islam<div id="google_translate_element">
</div>
<script>
function googleTranslateElementInit() {
new google.translate.TranslateElement({
pageLanguage: 'fr'
}, 'google_translate_element');
}
</script><script src="http://translate.google.com/translate_a/element.js?cb=googleTranslateElementInit"></script>
<br /><div><div style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: large;">A. La Vestimentation dans le Paleo-Islam :</span></b></div><br /><br /><div style="text-align: justify;">Nous tenons depuis Tabari au moins que les recommandations vestimentaires du Coran visaient à différencier les femmes libres des esclaves par leurs tenues. A cette époque, la notion de code vestimentaire fondée sur la pudeur était étrangère aux Arabes. Il était courant de trouver des femmes entièrement nues faisant des circumambulations autours de la Ka'ba. En lisant et interpétant les termes coraniques comme le حجاب [hiʤæːb], le جلباب [ʤiˈlbæːb] et le <span style="font-family: "arial";">خمار</span> [ximār] sous cette optique, dans ce contexte socio-antropologique nous acquiérons une approche saine plus pertinente et vérifiable du sujet point de vue historico-critique. Néanmoins, de nombreuses valeurs culturelles et morales ont été instituées dans le monde musulman après l'époque du prophète Muhammad.</div><br /><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZszwLKPk6MvtD03m7-BkeVG_NB8QkuYB3XnHb1lJaKKDStVHuoV4Dqy-E5UFn2mu1Y5z5c14M-9ISi20qdi9ME2JJWH6511i_CHf45ejak1moFQTrotn7WFWTzmYhjmpAOuC2VJ6LBhOiSwl5jy-l4S29PfpXl5zMh44ursexNktmOTErBnb2eqpwsp4/s255/20231009_053521.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="255" data-original-width="219" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZszwLKPk6MvtD03m7-BkeVG_NB8QkuYB3XnHb1lJaKKDStVHuoV4Dqy-E5UFn2mu1Y5z5c14M-9ISi20qdi9ME2JJWH6511i_CHf45ejak1moFQTrotn7WFWTzmYhjmpAOuC2VJ6LBhOiSwl5jy-l4S29PfpXl5zMh44ursexNktmOTErBnb2eqpwsp4/w275-h320/20231009_053521.jpg" width="275" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">Avant l'islam, les esclaves restaient nus. La partie située entre le nombril et les genoux leur devient impératif de vêtir. Le Coran, visait en recommandant aux dames de prendre leurs draps en sortant en sorte d'être reconnues "se différencier des esclaves" : qu'elles ne sortent plus entièrement nues comme les esclaves.</div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><br /></span><span style="font-size: x-small;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"></div><div style="text-align: justify;"><b>A-I. Vêtissez vos esclaves de ce dont vous vous vêtissez :</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le commandement rapporté dans certains hadiths disant :<span style="color: #01ffff;"> "vêtissez vos esclaves de ce dont vous vous vêtissez"</span> rappelle que ceux-ci n'étaient pas auparavant considérés comme des humains à part entière et n'étaient pas dotés d'habits, et étaient en outre contraints de manger des restes de leurs maîtres. Les habits en soie et les longues traînes étaient un signe ostentatoire démontrant la richesse des plus fortunés d'entre les Arabes. Le besoin du port des habits chez les Arabes n'avait pas encore de connotation de pudeur, mais une connotation liée à la classe sociale des individus.<br /><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>A-II. Si tu lui donne ta pagne il ne te restera rien, et si tu le porte elle n'en aura rien :</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Dans de nombreux hadiths, nous lisons la description de personnes dépourvues de tout habit ou possédant un seul habit couvrant seulement le bas du corps. A ce sujet, un hadith rapporté par al-Bukhari cite semble-t-il le cas d'une femme se présentant à la mosquée de Yathrib entièrement nue avant toute institution vestimentaire, et dont l'appréhension aurait évolué au fil des siècles et de l'évolution des moeurs à mesure de l'éloignement de l'époque du prophète Muhammad. Il ne sied pas de s'étonner de cela, car le verset coranique autorisant aux femmes de se proposer comme épouses au Prophète est le verset 50 de la sourate <i>al-Ahzab</i>. Or le verset recommandant aux épouses du Prophète d'accueillir les hommes venant poser des questions de derrière les rideaux de leurs chambres viendra trois versets plus loin dans la même sourate. Quant à l'homme demandant d'épouser cette dame après le refus du Prophète, il ne possédait qu'une pagne pour se couvrir uniquement le bas du corps. Ainsi, le Prophète fit la remarque si ce dernier n'offrait pas sa pagne à la femme celle-ci n'en aurait rien, et que si il la lui donnait ce serait lui-même qui en serait privé. En effet, les transmetteurs précisent que cet homme ne possédait qu'une pagne pour se couvrir le bas du corps et que le Prophète a observé la dame de haut en bas et baissé les yeux en signe de refus. Nous comprenons par ce récit que la femme comme l'homme étaient démunis. Nous allons voir dans le hadith rapporté selon Aicha un peu plus loin, qu'après le verset du ximār les femmes de Yathrib ont découpé leurs pagnes pour se couvrir le haut du corps. Autrement dit, il était avant ces versets anodin pour les femmes de sortir nues et les seins apparents. Et le verset visait bien cela.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Dans le paleo-islam la question du code vestimentaire faisait que les femmes sortaient en public les seins apparents, et même entièrement nues comme cela se constate dans toutes les sociétés précaires et pauvres. Le Coran recommandant donc de se munir de draps en sortant de nuit en sorte de se différencier des esclaves et plus tard de rabattre leurs couvertures sur leurs poitrines. L'évolution des moeurs et usages postérieure chez les générations ultérieures a conduit à une compréhension erronée des hadiths et récits transmis par les premières générations par anachronisme. </div><br /><br /><div style="text-align: justify;"><b>A-III. Les femmes d'avant l'islam ne se couvraient pas la poitrine, le verset recommandait cela :</b><br /><b><br /></b></div><br /><div style="text-align: justify;"><b><i>Récit selon ibn Kathir :</i></b></div><div style="text-align: justify;"><span lang="TR" style="mso-ansi-language: TR;"><span style="color: lime;"><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span lang="TR" style="mso-ansi-language: TR;"><span style="color: lime;">« Qu'elles rabattent leurs couvertures sur leurs poitrines »</span> (...) La couverture devait être désormais rabattue sur la poitrine à contrario de l'usage des femmes du temps de l'ignorance. <i><b>Les femmes du temps de l'ignorance ne faisaient pas ainsi. Au contraire, la femme sortait au milieu des mâles les seins nus sans les couvrir de quoi que ce soit. </b></i>Parfois elles exhibaient leurs cous, leurs tresses et leurs boucles d'oreilles. Allah a recommandé aux croyantes de se dissimuler tant par leur vestimentation que par leurs activités. (...) Said ibn Jubayr, explique cette partie du verset ainsi : Qu'elles rabattent leurs couvertures sur leurs poitrines en sorte que rien n'en reste visible. al-Bukhari rapporte : Ahmad ibn Chabib rapporte.. Aicha a dit : Lorsque le verset <span style="color: lime;">« Qu'elles rabattent leurs couvertures sur leurs poitrines »</span> a été révélé, les femmes de Yathrib ont découpé leurs pagnes pour s'en couvrir, ibn abu Khatim a dit : Mon père m'a rapporté... Safiyyah bint Chaïba a raconté ceci : Nous étions en présence d'Aicha, et discutions au sujet de <b>la supériorité des femmes de Qoraïche</b>. Aicha a dit : Certes <b>les femmes de Qoraïche ont leurs supériorités</b>, or Dieu m'est témoin que dans la reconnaissance du Livre de Dieu <b>je n'ai pas trouvé de femme supérieure aux femmes des Ansar</b>. <i>Lorsque le verset de la sourate Nur disant </i></span><span></span><span><span lang="TR" style="mso-ansi-language: TR;"><span style="color: #45818e;"><span style="color: lime;">« Qu'elles rabattent leurs couvertures sur leurs poitrines »</span><span style="color: #45818e;"> </span></span></span></span><span><span lang="TR" style="mso-ansi-language: TR;"><i>a été révélé, les mâles sont rentrés chez eux leur transmettre <b>ce qui a été révélé par Dieu</b>.. Chacun a <b>récité ce verset</b> à son épouse, à sa fille et ses cousines. Toutes sans exception se sont mises à prendre leurs habits avec des motifs et des dessins pour s'en couvrir intégralement en signe de soumission au verset de Dieu et pour s'y appliquer. Le lendemain matin, elles se sont présentées derrière le Prophète étant complètement voilées. Au point qu'on aurait dit que des corbeaux s'étaient posés sur elles. </i></span></span><span><span lang="TR" style="mso-ansi-language: TR;">Ce hadith est également transmis par une autre voire par abu Dawud, par la voie de</span></span><span><span lang="TR" style="mso-ansi-language: TR;"> Safiyyah bint Chaïbah... </span></span><span><span lang="TR" style="mso-ansi-language: TR;">(ibn Kathir, <i>Exégèse du Coran</i>)</span></span><span> </span></div><div><br /><br /><div style="text-align: justify;"><b>A-IV. Que celle qui n'a pas de</b> <b>jilb<span>āb</span></b> <b>en demande à son amie :</b></div><br /><div style="text-align: justify;">On rapporte d'Aicha que lorsque le Coran recommanda aux femmes sortant dénudées de nuit pour faire leurs besoins de prendre sur elles de leurs draps, étant donné qu'ils dormaient nus et ne disposaient pas de toilettes dans leurs demeures, on vint s'enquérir chez le Prophète au sujet de femmes n'ayant pas de draps pour se couvrir. Celui-ci aurait alors dit que celles qui ne disposent pas de draps devraient en demander à leurs amies. Plus tard un second verset leur commandera de rabattre leurs couvertures sur leurs poitrines, ce qui montre que ces recommandations visaient bien originellement une vestimentation minimale et non une vestimentation codifiée précise.</div><br /><br /><br /><span style="font-size: large;"><b>B. La Chronologie des versets liés au code vestimentaire :</b></span><br /><b><span style="font-size: large;"></span></b><br /><div style="text-align: justify;"><b>B-1. Le verset du hij</b><b>āb</b><b> recommandant aux épouses du Prophète d'accueillir les hommes de derrière les rideaux séparant leurs chambres de la mosquée :</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><div style="text-align: justify;">Le terme حجاب du verset du <i>hijā</i><i>b </i>[ħiˈdʒæːb] (Cor. 33:53) désignait, comme cela a déjà été souligné dans l'article précédant les tentures séparant les chambres des épouses du Prophète flanquées à la grande mosquée de Yathrib de l'enceinte de la moquée accessible au public. <i>Malgré que le prophète n'a rien recommandé de tel, </i>ses épouses avaient pris l'initiative de se couvrir intégralement en sortant en sorte de se voiler aux yeux des mâles y compris à l'extérieur. <i>Le Prophète n'ayant ni exigé ni interdit cette pratique allait néanmoins interdire de se voiler le visage et les mains lors du pèlerinage</i>. Et dit-on lorsqu'un jour Umar ibn al-Khattab s'écria en reconnaissant Sawda dans ses draps un soir qu'elle sortit faire ses besoins, le prophète allait leur dire : <span style="color: #01ffff;">"Dieu vous autorise à sortir pour vos besoins"</span>. Leur autorisant donc de sortir quand cela est nécessaire sans autre précision vestimentaire spécifique.</div><br /><div style="text-align: justify;">Selon un hadith retenu comme faible, le Prophète aurait exigé de ses épouses de se voiler même devant ibn umm Maktum qui était pourtant aveugle en les voyant se dénuder en sa présence, en argumentant "il est aveugle" en leur répliquant<span style="color: #01ffff;"> "si lui est aveugle l'êtes-vous vous aussi ?"</span> pour soutenir par là que le voile intégral serait commandé par celui-ci. Or, il est connu que seulement une poignée des malvoyants est complètement aveugle, et il faut souligner qu'il est évident que les épouses devaient se dénuder dans leurs domiciles en partie voire entièrement pour par exemple se laver. Car leurs chambres étaient fort exiguës, et la chaleur devait les amener à régulièrement se dénuder spontanément en présence d'ibn umm Maktum. Tandis que l'évolution des moeurs et le changement des usages chez les générations postérieures les conduisait à comprendre de ces termes "se dénuder" : l'idée qu'elles dévoilaient leurs cheveux voire leurs visages. Il est évident qu'il s'agissait de se dénuder davantage. Il aurait été complètement inutile de se voiler devant une personne entièrement aveugle.</div><br /><br /><div style="text-align: justify;"><b>B-2. Le verset du jilb</b><b>āb</b> <b>et la recommandation de ne plus sortir nues à la manière des esclaves :</b><span style="color: black;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><b><br /></b></div></div><div style="text-align: justify;">Originellement, le verset du jilbāb (Cor. 33:59) visait à éviter aux musulmanes d'être agressées en sortant de nuit pour faire leurs besoins par les hypocrites prétextant qu'ils les ont pris pour des esclaves. Or la partie du corps devant être couvert par le <i>drap</i> (<b>جلباب</b>) n'était pas spécifiée. Mais l'évolution des usages a conduit avec le temps à également interpéter ce verset comme commandant le voile intégral ou la couverture des cheveux. Pourtant le verset du khimār allait encore plus tard recommander aux coryantes de <span style="color: #04ff00;">"rabattre leurs couvertures sur leurs poitrines"</span>, montrant que cette interpétation est erronée et anachronique. De fait, si le verset du jilbāb visait un voile intégral, il aurait été inutile de leur commander encore plus tard de rabattre leurs couvertures sur leurs poitrines, de même que pour le verset du jilbāb qui ne visait nullement une tenue vestimentaire mais concernait les rideaux des chambres des épouses du Prophète. La tradition rapporte que ce verset visait bien les femmes qui, selon les usages, sortaient après ces deux versets les seins découverts. Par ailleurs, beaucoup d'entre elles n'avaient pas assez de draps pour se couvrir intégralement.<br /><br /><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>B-3. Le verset du </b><b>khimār</b><b> recommandant de rabattre leurs couvertures sur leurs poitrines :</b></div><div><br /><div style="text-align: justify;">Le terme khimār, comme cela a déjà été étudié dans l'article précédant désignait simplement une couverture au verset (Cor. 24:31), et il était question de rabattre une couverture sur la poitrine, sans viser le corps en entier ou les cheveux, et les termes <span style="color: #04ff00;">"sauf ce qui demeure apparent"</span> prouvent cela très clairement. Tout comme le mot désigne un couvre-chef si la couverture se pose sur la tête : la racine x-m-r<b> </b>signifiant l'idée de <i>couvrir</i>, <i>cacher</i>, l'endroit que le verset recommande ici de <i>couvrir</i> est bien explicitement la poitrine, plus précisément le milieu du torse جيب [ʤayb]. Le mot ʤayb signifiant de par sa racine l'idée de "<i>ce qui sépare deux choses</i>", "<i>ce qui ouvre l'interstice</i>". Ce qui est désigné ici est bien l'enfoncement entre les deux seins au milieu de la poitrine. Le mot ʤayb est de la même racine que les termes ʤawb et ʤiyb désignant "réponse" ou "puits". جوب signifie l'idée d'ouvrir ce qui est obscur, et جبب le puits ouvert pour accéder à l'eau. Quant au terme <span class="hps">ضرب</span> [dˁarb] rendu par "rabattre" il signale l'idée de serrer deux choses l'une contre l'autre.</div><br /><div style="text-align: justify;">al-Bukhari rapporte, par la voie d'Ahmed ibn Chabib, d'Aicha aurait dit : <span style="color: #cfe2f3;">« <i>Lorsque le verset disant "qu'elles rabattent leurs voiles sur leurs poitrines" a été révélé, les femmes de Yathrib ont découpé leurs pagnes pour se couvrir avec </i>»</span><span style="color: #93c47d;">.</span> ibn Kathir rapporte à ce sujet dans son ouvrage d'exégèse, <i><span style="color: #9fc5e8;">"avant ce verset, les femmes sortaient devant les hommes les seins nus, sans les couvrir en aucune manière"</span></i>. Autrement dit, lorsque le verset du khimār a été édicté, les dames de Yathrib ont découpé leurs pagnes qui leur permettait de se couvrir le bas du corps (le terme <i>izār</i> rendu ici par pagne servant à couvrir le bas du corps), ne disposant pas de draps pour appliquer la recommandation du verset, au point qu'Aicha vantera celles-ci pour s'en être couvertes intégralement par piété après que leurs époux leur aient transmis tel quel ce verset. Certains savants soutiennent que le khimār serait un couvre-chef déjà utilisé avant l'islam et que le verset commanderait en fait simplement de les rabattre sur la pointrine", or cette interprétation est anachronique et sans fondement comme cela ressort de ce témoignage d'Aicha. Le fait qu'il soit fait mention ici de découper leurs pagnes pour s'en couvrir intégralement après ce verset montre qu'elles ne disposaient pas de larges voiles couvrant leurs têtes comme prétendu de la sorte en sorte de les rabattre simplement sur la poitrine et devaient même découper de leurs pagnes pour se couvrir le haut du corps. L'évolution des usages ayant conduit à attribuer un sens particulier au khimār postérieurement au Prophète les conduisant à mal comprendre ce verset par tautologie, sans aucun élément argumentatoire vérifiable.</div><br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://static0.akpool.de/images/cards/36/367729.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://static0.akpool.de/images/cards/36/367729.jpg" width="206" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd1QPOKI9Xl4B9GzvgqJ-sjhXtT_2_3UnBJWfsULUOmkkJU93vYEIh1629hNdG64ERTrbt5s_zNEWMKu0LPO9lvy9GFJNJlQhcBZJxMt6xWZsPr3rO_LqeSxOcqAQnpx1rKyvTzPoKeto/s1600/b%C3%A9douines+XIXeS.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd1QPOKI9Xl4B9GzvgqJ-sjhXtT_2_3UnBJWfsULUOmkkJU93vYEIh1629hNdG64ERTrbt5s_zNEWMKu0LPO9lvy9GFJNJlQhcBZJxMt6xWZsPr3rO_LqeSxOcqAQnpx1rKyvTzPoKeto/s1600/b%C3%A9douines+XIXeS.jpg" width="231" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span>Rabatte leurs couverture sur leurs poitrine "hormis ce qui demeure apparent (de leurs charmes)" ayant été appliqué par piété par les dames de Yathrib par le voile intégral ignorant ce qu'il est permis de laisser découvert, a été appliqué par d'autres croyantes de façon fluctuante selon les époques, les lieux et les interprétations : laissant nus tantôt les bras, les jambes... A l'époque d'Umar ibn al-Khattab, l'usage des dames de Yathrib sera standardisé comme l'exemple à suivre sans que cela ne soit admis ni appliqué par toutes. Spécialement dans les milieux campagnads.</span> </span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif" style="font-size: x-small;"><br /></span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif" style="font-size: x-small;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><b>B-4. La prise de l'exemple des femmes de Yathrib comme référence :</b><b><br /></b></div><b><br /></b></div><div style="text-align: justify;">Les femmes de Yathrib ignorant ce qu'il était permis de laisser apparent s'étant couvertes intégralement à la suite du verset du khimār par les termes <span style="color: #04ff00;">"sauf ce qui demeure apparent"</span>, et la parole d'Aicha les vantant pour cela spécifiquement montre implicitement que les autres croyantes ne l'avaient pas appliqué ainsi. Du temps d'Umar ibn al-Khattab, étant donné qu'il n'y avait pas une seule façon de se vêtir, un débat sur "la façon correcte de se vêtir" fut lancé, et cela montre qu'il n'y avait pas un consensus quant au sens de ce passage du Coran jusqu'alors. Or, certains compagnons comme ibn Mas'ud et ibn Abbas, ont soutenu la pratique des ces dames de Yathrib comme une règle impérative. Cela témoigne en réalité de ce que toutes les femmes ne se couvraient pas de la même manière du vivant du Prophète. Ainsi, même en ville, Sukaïna bint al-Hassan, et encore d'autres grandes dames refusaient de se couvrir les cheveux, et cela montre qu'il n'y avait pas une seule interprétation de ces versets dans l'islam primitif.<br /><br /></div><div style="text-align: justify;"><span class="GHUY-LPJ5">Ainsi nous parvenons à une meilleure appréhension de ces versets lorsque nous savons que les femmes esclaves étaient entièrement nues et forcées à la prostitution dans les temps préislamiques en Arabie.</span> De par ce que les esclaves se promenaient nues à l'époque nous comprenons que l'incitation à se différencier de celles-ci des dames libres visait initialement bien le fait de ne plus sortir entièrement nues et les termes "qu'elles prennent sur elles <b><span style="color: #ea9999;">de</span></b> leurs draps" marque cette nuance de façon évidente.<br /><br /><br /><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;">يُدْنِينَ عَلَيْهِنَّ <span style="color: #ea9999;">مِن</span> جَلَابِيبِهِنَّ<span style="color: #ea9999;"> </span></span><span style="font-size: large;"><span style="color: #ea9999;"><b>ذَلِكَ أَدْنَى أَن يُعْرَفْ</b>ن</span></span><span style="font-size: large;"><span style="color: #ea9999;">َ</span> فَلَا </span><span style="font-size: large;">يُؤْذَيْنَۜ</span></div><div style="text-align: center;">(Cor. 33:59)</div><div style="text-align: center;">Qu'elles prennent sur elles <span style="color: #ea9999;">de</span> leurs draps, <span style="color: #ea9999;">cela est plus proche à les différencier</span> en sorte de ne pas être dérangées.</div><br /><br /></div><div style="text-align: justify;">Aicha, comme Maymunah, rapportant qu'elles se <span style="color: #9fc5e8;">"bouchaient le lieu d'où jaillit le sang lors des règles"</span>, témoigne que celles-ci se couchaient bien complètement nues en temps normal. En citant trois périodes de la journée où se dénuder, le Coran renforce encore cela explicitment. Les femmes qui dormaient donc entièrement nues selon les usages, et qui sortaient faire leurs besoins dehors nues à la manière des esclaves étaient recommandées à prendre de leurs draps en sortant de manière à éviter les agressions des hypocrites. De même, le jour de la conquête de la Mecque, selon ce qui est rapporté par al-Bukhari, à la visite d'Umm Hani chez le prophète Muhammad cette cousine du prophète trouva celui-ci faisant son bain, tandis qu'à son arrivée sa fille Fatimah se leva le cacher à sa vue par un habit, ce qui serait inutile si Fatimah était seule avec son père dans la pièce. Le Coran commandant pour cette raison aux plus jeunes de toquer avant d'entrer, visant à éviter en fait de trouver leurs parents en train de copuler. Mais non pas pour une question de nudité au sein famillial. Cela aussi témoigne de l'ampleur des changements des moeurs vestimentaires depuis cette époque.</div><div style="text-align: justify;"><br /><br /></div><b>B-5. Notion de code vestimentaire et hadith dit d'Asma :</b><br /><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Dans un hadith faible <i>(moursal)</i>, il est affirmé que le Prophète vit Asma habillée d'un vêtement translucide et qu'il lui aurait recommandé de ne laisser apparent que le visage et les mains. Comme ce hadith est faible, celui-ci n'a aucune valeur du point de vue critique historique. L'usage de se couvrir les cheveux ou de se couvrir intégralement vient donc de l'usage des femmes de Yathrib ignorant ce qu'il était permis de laisser découvert selon le verset disant<span style="color: #93c47d;"> </span><span style="color: #04ff00;">"de n'exhiber de leurs charmes que ce qui demeure apparent"</span>. C'est pourquoi Aicha les vanta pour cette pratique. <b>A ce moment là, l'islam s'étendait pourtant de Yathrib au Yémen.</b> Les débats sur ce qui devait être couvert après le décès du Prophète témoignant de ce qu'il n'y avait pas une interprétation standard de son vivant.<br /><br /><br /></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><b>B-6. L'obligation de prier avec un </b><b>khimār</b><b>, et l'approche des gens de Médine selon Malik ibn Anas :</b></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: center;"><span class="arabic_text_details arabic"><br /></span><span class="arabic_text_details arabic">حَدَّثَنَا هَنَّادٌ، حَدَّثَنَا قَبِيصَةُ، عَنْ حَمَّادِ بْنِ سَلَمَةَ، عَنْ قَتَادَةَ، عَنِ ابْنِ سِيرِينَ، عَنْ صَفِيَّةَ ابْنَةِ الْحَارِثِ، عَنْ عَائِشَةَ، قَالَتْ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم<span style="color: #01ffff;"> </span><b><span style="color: #01ffff;"><span>"لاَ تُقْبَلُ صَلاَةُ الْحَائِضِ إِلاَّ بِخِمَارٍ"</span></span> </b>. قَالَ وَفِي الْبَابِ عَنْ عَبْدِ اللَّهِ بْنِ عَمْرٍو . وَقَوْلُهُ " الْحَائِضُ " . يَعْنِي الْمَرْأَةَ الْبَالِغَ يَعْنِي إِذَا حَاضَتْ . قَالَ أَبُو عِيسَى حَدِيثُ عَائِشَةَ حَدِيثٌ حَسَنٌ . وَالْعَمَلُ عَلَيْهِ عِنْدَ أَهْلِ الْعِلْمِ أَنَّ الْمَرْأَةَ إِذَا أَدْرَكَتْ فَصَلَّتْ وَشَيْءٌ مِنْ شَعْرِهَا مَكْشُوفٌ لاَ تَجُوزُ صَلاَتُهَا . وَهُوَ قَوْلُ الشَّافِعِيِّ قَالَ لاَ تَجُوزُ صَلاَةُ الْمَرْأَةِ وَشَيْءٌ مِنْ جَسَدِهَا مَكْشُوفٌ . قَالَ الشَّافِعِيُّ وَقَدْ قِيلَ إِنْ كَانَ ظَهْرُ قَدَمَيْهَا مَكْشُوفًا فَصَلاَتُهَا جَائِزَةٌ<b></b></span><br /><span class="arabic_text_details arabic"><br /></span><span class="arabic_text_details arabic"><br /></span><span class="arabic_text_details arabic"><span style="font-size: large;"></span></span><b></b></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">Il est bien connu que l'Imam Malik se fondait sur la pratique des gens de Médine pour sa jurisprudence, or le hadith Sahih mentionné ci-dessus exige à la femme de se munir de son khimār pendant la Salat. Or, l'Imam Malik ne considère pas que la femme doive couvrir tout son corps lors de la prière, ce qui montre que le sens du mot khimār a bien subi une dérive sémantique depuis son époque. Voici une synthèse de la notion de <i>awra</i> que le khimār doit cacher lors de la prière selon l'Imam Malik :</div><div style="text-align: justify;"><i style="text-align: left;"><br /></i></div><div style="text-align: justify;"><i style="text-align: left;">" <b>Pour la femme libre : </b></i><i>La nudité (</i><i>ʔ</i><i>Awra) </i><i>Muɣallaza</i><i> (essentielle) : c'est tout son corps sauf ses membres, sa poitrine, le haut du dos et ce qui au dessus.</i></div><div style="text-align: justify;"><i><br /></i></div><div style="text-align: justify;"><i>La nudité Muxaffafa (légére) pour elle (dans la prière) est constituée de sa poitrine, le haut du dos, les bras et avants bras,le cou, la tête et du genoux jusqu'aux pieds.</i></div><div style="text-align: justify;"><i><br /></i></div><div style="text-align: justify;"><i>Le visage et les mains ne sont pas du tout une nudité pour la femme.</i></div><div style="text-align: justify;"><i><br /></i></div><div style="text-align: justify;"><i><br /></i></div><div style="text-align: justify;"><i>Celui ou celle qui prie (sans l'oubli ou l'impossibilité) sans couvrir une partie ou la totalité de sa nudité essentielle (</i><i>Muɣallaza</i><i>) : sa prière est invalide et il faut qu'il la refasse (rattrape) obligatoirement même si son temps est fini.</i></div><div style="text-align: justify;"><i><br /></i></div><div style="text-align: justify;"><i>Pour celui ou celle qui prie sans couvrir sa nudité légère (Muxaffafa) sa prière reste valide mais il lui est préférable de refaire sa prière dans le temps de celle-ci (en se couvrant correctement). </i> </div><div style="text-align: justify;"><i><b><br /></b></i></div><div style="text-align: justify;"><i><b>Exception : </b></i><i>Pour la femme si elle découvre le dessous des pieds (la plante des pieds) elle ne refait pas sa prière même dans le temps. </i><i>Si l'homme prie en ne couvrant pas ses cuisses ou son bas du ventre (au dessus du pubis) ou le bas du dos (au dessus des fesses) : sa prière reste valide et il ne la refera même pas dans le temps imparti pour cette prière."</i> (Fin de citation, voir <i>Kitāb al-Fiqh </i><i>ʔ</i><i>alā al-maðāhib al-ʔˤrbaa</i> tome I page : 172 et voir les vers d'ibn 'Âshir à ce sujet.)</div><br /><div style="text-align: justify;">Cette approche est importante, car il s'agit d'une démonstration indirecte du sens primitif du terme khimār. La pratique du temps du Messager sur base du verset du khimār justifiait de se couvrir complètement, tandis que le sens primitif original du terme khimār justifiait cette lattitude en privé pendant la prière.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /><br /></div><span style="font-size: large;"><b>C. Synthèse et conclusions :</b></span><br /><span style="font-size: large;"><b><br /></b></span><br /><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">Tous le fait que tous les hadiths présentés comme imposant la couverture des cheveux consistant : en la pratique des épouses du Prophète d'après le verset du <i>hijā</i><i>b</i> [ʤiˈlbæːb] ou en l'usage des dames de Yathrib et l'absence catégorique d'instruction extra-coranique du Prophète, constitue un élément charnière sur ce sujet. Sur ce point, nous pouvons aisément conclure que les termes coraniques جلباب, حجاب et <span style="font-family: "arial";">خمار</span> ont été historiquement interprétés suivant l'usage des dames de Yathrib, tandis que dans le paleo-islam et du vivant du Prophète la situation était sensiblement différente.<br /><br /></div><div style="text-align: justify;"><ol><li>Premièrement, lors des noces du prophète Muhammad avec Zaïnab, les jeunes invités trainant près de la pièce de la nouvelle épouse ayant gêné le prophète a conduit à édicter aux épouses de n'accueillir les visiteurs qu'au chevet de leurs portes derrière le rideau faisant office de porte entre leurs chambres et la mosquée. </li><li>Suite à la recommandation aux épouses de demeurer liées à leurs demeures et de ne plus s'exhiber à la manière préislamique, les épouses ont pris l'initiative en sortant de se voiler intégralement sans aucune instruction émanant du Prophète.</li><li>La sortie dans cet accoutrement de Sawdah et l'interpellation d'Umar disant "je t'ai reconnue" ont été suivis de l'autorisation des épouses à sortir pour leurs nécessités sans exiger de règle vestimentaire particulière. </li><li>Les autres croyantes sortant de leurs demeures nues et étant agressées par des hypocrites cela a été suvi par la recommandation de prendre sur elles de leurs draps en sortant afin de n'être pas confondues avec les esclaves. Et de par la pauvreté de beaucoup d'entre-elles, celles-ci se partagèrent de leurs draps, laissant néanmoins toujours leurs seins découverts. </li><li>Plus tard, comme les femmes sortaient en couvrant le bas du corps mais avec les seins découverts en conformité avec l'usage de l'époque chez-elles, le verset disant <span style="color: #04ff00;">"qu'elles n'exposent de leurs charmes que ce qui demeure apparent"</span> fut édicté, pour les inciter à rabattre leurs couvertures sur leurs poitrines.</li><li>Comme la partie pouvant rester visible selon ce dernier verset concerné n'était pas codifiée strictement, les femmes de Yathrib prirent l'initiative de se couvrir intégralement en sorte qu'Aicha vantera cette initiative. </li><li>Comme l'usage en dehors de Yathrib était fluctuant en conformité au Coran, après le Prophète, des compagnons tels qu'ibn Mas'ud, ibn Abbas et certains autres ont tenté d'imposer la pratique des femmes de Yathrib comme la règle à suivre. </li></ol></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br /><br />Il est acquis que les femmes ne se couvraient pas avant cela d'une façon uniforme dans l'islam prmitif. Les débats à se sujet de compagnons tels qu'ibn Abbas ou ibn Mes'ud prouvent cela. L'application des dames de Yathrib a voulu être instituée comme l'exemple à suivre de par ce qu'il a été reconnu par le Prohète qui ne s'y est pas opposé. De par l'existence de récits évoquant des dames au visage ou aux mains découverts et sur base du hadith faible d'Asma, certains savants ont autorisé de ne pas cacher les mains et les visages. L'Imam Malik autorisant par ailleurs aux femmes de montrer leurs bras étant donné que cela est une nécessité lorsqu'elles sont conduites à laver du linge dehors, et abu Hanifah a atorisé de ne pas couvrir leurs pieds. Sukaïna petite fille du Prophète bouclant par ailleurs ses cheveux et une petite-fille d'abu Bakr du nom d'Aicha refusaient ainsi de cacher leurs cheveux. A l'époque d'Umar ibn al-Khattab, des dames lancèrent de même une mode moulante et une mode mini-jupe avec un habit arrivant à mi cuisse soutenant que le Coran ne l'interdit pas, mais Umar y contrevint et interdit ces modes les qualifiant d'innovations. Le fait qu'il y ait de nombreuses divergences à ce sujet découle bien de ce que le verset ne codifie pas les parties à cacher et que le Prophète n'y a rien ajouté.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div align="center" style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><a href="http://images-01.delcampe-static.net/img_large/auction/000/168/661/824_001.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://images-01.delcampe-static.net/img_large/auction/000/168/661/824_001.jpg" width="256" /></a></div><br /></div><div style="text-align: center;"><span>Plausiblement, certaines communautés comprenaient parmi les parties des charmes étant permis de laisser apparent en rabattant leur couverture sur la poitrine comme autorisant à laisser apparent un sein, étant donné la nécessité d'allaitement. La nécessité rendant un usage licite.</span><br /><span style="font-size: x-small;"><br /></span><span style="font-size: x-small;"><br /></span><span style="font-size: x-small;"><br /></span></div><div></div><div></div><div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div></div></div>H. Frelser http://www.blogger.com/profile/07700957026765184106noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1523728412637890137.post-12919497925850971852013-09-27T03:17:00.008-07:002023-10-20T22:42:19.584-07:00III. Le Voile en Paleo-islam <div id="google_translate_element">
</div>
<script>
function googleTranslateElementInit() {
new google.translate.TranslateElement({
pageLanguage: 'fr'
}, 'google_translate_element');
}
</script><script src="http://translate.google.com/translate_a/element.js?cb=googleTranslateElementInit"></script>
<br /><b><span style="font-size: large;">A. Introduction :</span></b><br /><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Souvent le mot <span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif">خمار</span> ou khimār [xiˈmār] du Coran (Cor. 24:31) est rendu par voile et il est soutenu qu'il s'agirait d'un ustensile vestimentaire utilisé dès la période préislamique en Arabie. Dans cet article, nous allons étudier la question sur le plan sémantico-linguistique en nous fondant sur la poésie dite préislamique et les sources anciennes disponibles, pour décortiquer le sujet.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: large;">B. Exemple de poèmes anciens usant du mot </span><i><span style="font-size: large;">khim</span></i></span></b><i><b><span style="font-size: large;">ā</span></b></i><b><span style="font-size: medium;"><i><span style="font-size: large;">r</span></i><span style="font-size: large;"> (خمار) :</span></span></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>B-1. Awf ibn Atiya :</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><blockquote><div style="text-align: center;"><span style="color: #b4a7d6;">ولنعم فتيان الصباح لقيتم وإذا النساء حواسر كالعنقر</span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #b4a7d6;">من كل واضعة الخمار وأختها تسعى ومنطقها مكان المئزر</span></div></blockquote><div style="text-align: justify;"><span style="color: #b4a7d6;"></span><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #b4a7d6;">" Qu'ils sont beaux ces jeunes hommes et ces dames nues comme la fraicheur que vous avez croisés en ce matin.</span><br /><span style="color: #b4a7d6;">Nues de tout ce qui est voilé par le <span style="text-align: justify;">khi</span><span style="text-align: justify;">mār</span> et leurs soeurs [non voilées] recherchées, et même du lieu caché par leur <i>iz<span style="text-align: justify;">ā</span>r</i> [leurs sexes]."</span></div><div style="text-align: justify;"><br /><br /></div><div style="text-align: justify;">Dans ce poème le terme khimār est utilisé comme cachant tout ce qui est recherché chez une femme. Le poète y décrit donc la nudité totale de ces dames, et le khimār est désigné comme cachant tout ce qui est recherché. Il apparait ainsi que le terme khimār de ce poème ne peut pas désigner un ustensile servant spécifiquement à se couvrir la tête.</div><div style="text-align: justify;"><br /><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>B-2 . Manzur Marsad ibn el-Asadi :</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><blockquote><div style="text-align: center;"><span style="color: #b4a7d6;">جارية بسفوان دارها</span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #b4a7d6;">تمشي الهوينا مائلا خمارها</span></div></blockquote><div style="text-align: justify;"><span style="color: #b4a7d6;"></span><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #b4a7d6;">Elle court vers sa demeure avec Safwan...</span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #b4a7d6;">Inclinant son<i> </i><span style="text-align: justify;">khi</span><span style="text-align: justify;">mār</span> sensuellement...</span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #b4a7d6;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #b4a7d6;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicIn-6Ws1K2K5jXo3tunjsjYHB4J-TIv_t7s-RWwQ-hzVXu2woZ8AktcEYRzOHCKMOls7vWfPdqXHIA8B5Ukit_3CcWA-sk-5LvHSf9W8dAB-uiNRgRrOZVXjPTd2xYv9mIwv-CicIMPul4ByOj-dH2iP8pxxFBXq_h2nVH21jb-OaDH_RoXX5EX4LdVY/s104/20231021_074125.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="104" data-original-width="103" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicIn-6Ws1K2K5jXo3tunjsjYHB4J-TIv_t7s-RWwQ-hzVXu2woZ8AktcEYRzOHCKMOls7vWfPdqXHIA8B5Ukit_3CcWA-sk-5LvHSf9W8dAB-uiNRgRrOZVXjPTd2xYv9mIwv-CicIMPul4ByOj-dH2iP8pxxFBXq_h2nVH21jb-OaDH_RoXX5EX4LdVY/w317-h320/20231021_074125.jpg" width="317" /></a></div><br /></div><div style="text-align: center;"><span>" <i>Inclinant son </i><span style="text-align: justify;"><i>khimār</i></span><i> sensuellement</i> ", le <span style="text-align: justify;">khimār</span> ne peut pas selon ce poème se réduire à un couvre chef dans l'Arabie préislamique où la nudité de la femme n'avait rien de tabou.</span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-family: inherit;">Sur base de</span> ce poème, il <span style="font-family: inherit;">n'est pas</span> soutenable que le khimār voilait les cheveux, et il s'entend plutôt que le corps se dévoile graduellement et entièrement. La femme qui y est décrite laisse descendre son khimār<i> </i>lentement et se déshabille pour son amant chez elle. Comprendre que celle-ci retire son voile lentement est non pertinent concernant une société où le fai<span style="font-family: inherit;">t de </span>se promener les seins découverts était usuel. Se cacher dans sa demeure pour exhiber seulement ses cheveux n'est pas plausible suivant ce poème érotique dans l'Arabie préislamique où la nudité féminine était chose banale<span style="font-family: inherit;"> :</span> une telle interprétation serait anachronique. </span></div><div style="text-align: justify;"><br /><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>B-3 . Sahr écrit à propos de sa soeur :</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><blockquote><div style="text-align: center;"><span style="color: #b4a7d6;">والله لا أمنحها شرارها <span style="font-size: x-small;">***</span> وهي حصان قد كفتني عارها</span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #b4a7d6;">ولو هلكت مزقت خمارها <span style="font-size: x-small;">***</span> واتخذت من شعر صدارها</span></div></blockquote><div style="text-align: justify;"><span style="color: #b4a7d6;"></span><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #b4a7d6;">Dieu m'est témoin que je ne tente pas à réfuter ses erreurs <span style="font-size: x-small;">***</span> Or c'est là la meilleur preuve de sa pudeur...</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #b4a7d6;"></span><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #b4a7d6;">Même lorsqu'elle périt et que son <span style="text-align: justify;">khi</span><span style="text-align: justify;">mār</span> se déchire <span style="font-size: x-small;">***</span> Elle prend de ses cheveux sur sa poitrine.</span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #b4a7d6;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgi0FuZx2WauKIgoE0ctGQaOx6QRc4jeJxxZfb-lToe7watVCEHFupWqCkSOXCpKsWHRiSX46SzMFTiOIntZY_z2-UZgy29sGxX7ECNm9HbOOo4M1JyZffPN8esKeD58xzmcISYV8ogFxZmyhdjg0iVA6CJeRDYsKl52w6j6-TXqVnpmPp14h5UyQTyrBw/s256/20230929_211651.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="210" data-original-width="256" height="262" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgi0FuZx2WauKIgoE0ctGQaOx6QRc4jeJxxZfb-lToe7watVCEHFupWqCkSOXCpKsWHRiSX46SzMFTiOIntZY_z2-UZgy29sGxX7ECNm9HbOOo4M1JyZffPN8esKeD58xzmcISYV8ogFxZmyhdjg0iVA6CJeRDYsKl52w6j6-TXqVnpmPp14h5UyQTyrBw/w320-h262/20230929_211651.jpg" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span>" <i>Même quand .. son khimar se déchire, elle prend de ses cheveux sur la poitrine </i>" ; ici il ressort que le <i style="text-align: justify;">khimār</i><i> </i>couvrait la poitrine de la soeur du poète. Elle ne se soucie nullement de ses cheveux lorsque son<i> <span style="text-align: justify;">khi</span><span style="text-align: justify;">mār</span></i> se déchire..</span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ici, le poète vante la pudeur de sa soeur qui est décrite comme ayant pris de ses cheveux sur la poitrine même sur le chevet de la mort lorsque son khimār s'est déchiré. Si le khimār était un ustensile devant cacher les cheveux -<i>comme soutenu par les traditionalistes</i>-, la poitrine ne serait pas dénudée quand celui-ci se déchire, et utiliser ses cheveux pour dissimuler ses seins perdrait son sens si les seins étaient déjà apparents avant le déchirement du khimār. Si le khimār devait cacher les cheveux, il serait incohérent pour sa soeur de prendre ses cheveux qui se découvrent sur la poitrine déjà nue. Il ressort donc de ce poème que lorsque le khimār se déchire, ce ne sont pas les cheveux qui se dénudent mais les seins, et celle-ci prend de ses cheveux sur ses seins pour des dissimuler par pudeur. Que le khimār cachait les seins de sa soeur est selon ce poème très explicite. Cela va à contresens de la thèse traditionnelle soutenant que le khimār servait initialement à couvrir les cheveux, sans couvrir la poitrine.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: large;">C. Exemple d'usage dans l'époque préislamique :</span></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">De même que ces poèmes le montrent clairement, le terme khimār semble avoir été usité chez les Arabes avant la période islamique.<br /><br />L'expression ancienne arabe "<i>almar'ah taxxammārāt b'il </i>xiˈmār<i> waxtamarat</i>" signifie "<i>la femme se couvre de sa couverture et reste couverte</i>". Cette expression demeure obscure et ne délimite pas l'idée de se couvrir spécialement à une partie particulière de son corps. L'invocation de cette expression pour soutenir que le voile dissimulait les cheveux serait une approche tautologique sans fondement réfutable.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Juburi soutient que le terme khimār signifierait la couverture des cheveux en invoquant l'expression "<i>taxa</i><i>mmur bil-im</i><i><i><i>ā</i></i>m</i><i><i><i>ā</i></i>h</i>" et remarque que cela signifie "<i>couvert d'un turban</i>", or si le mot khimār se limitait à un couvre-chef, cet usage serait une faute de langue et un pléonasme inutile. La combinaison de ces deux termes prouve au contraire que le terme khimār ne désignait précisément pas un couvre-chef.<br /><br />De même, il est souvent invoqué pour soutenir cette thèse, l'expession ancienne bien connue touchant certains personnages masculins préislamiques désignés comme "<i>ذال خمار</i> " [<i>ð'ul</i><i> </i>xiˈmār] soit "<i>celui qui est couvert</i>" (<i>sans doute d'une cape</i>). Tout particulièrement pour al-Aswad al-Ansi (ibn Ka'b Ablahah) et Awf ibn al-Rabi ibn el-zhi Ramahayn désignés respectivement comme "<i>ð'ul</i><i> </i>xiˈmār" le dernier étant mentionné comme ayant pris le khimār de son épouse et vaincu un adversaire, en sorte que lorsqu'on demanda à son adversaire en agonie qui l'a blessé celui-ci aurait dit "<i>ð'ul </i>xiˈmār". Pour l'historien et le linguiste, cet incident ne dit rien sur ce que signifiait ici le terme khimār qui demeure donc obscur et indéterminé, par conséquent en se fondant sur ce qui est apparent, il est impossible de soutenir sur base de ce récit que le terme khimār désignerait le voile. Il est par ailleurs impossible pour un Arabe de se promener dans le desert et qui plus est en pleine bataille la tête découverte. Cette description ne peut pas lui être propre si nous soutenons que cela traiterait d'un couvre-chef. Il s'agissait probablement d'une cape ou d'une couverture intégrale. L'expression "<i>ð'ul </i>xiˈmār" désignant ce caractère ne peut donc pas être utilisé pour soutenir que le khimār cachait les cheveux. Notre avis critique est que ce qui est visé ici devait être un genre de cape, car l'abondance des textiles et les longues traines étaient à l'époque un signe de noblesse et de richesse. Les plus pauvres ne possédant aucun habit. Mais il est également permis de penser qu'il pourrait s'agir d'un drap couvrant le corps intégralement, il semble peu plausible que la personne tuée connaissait l'identité de son adversaire.<br /><br />Tous les dictionnaires décrivent le terme khimār comme un voile, or, tous soutiennent de même que le sens primitif du terme signale tout ustensile servant à couvrir une chose. Par conséquent, même si nous admettons que le terme khimār a pu être utilisé dans la période préislamique pour désigner la couverture des cheveux, il ne ressortira pas de là que le Coran visait cela au verset : (Cor. 24:31).<br /><br /><br /></div><div style="text-align: right;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: large;">والخِمارُ، بالكسر: النَّصِيفُ، كالخِمِرِّ، كطِمِرٍّ، <span style="color: #b4a7d6;"><b><span>وكلُّ ما سَتَرَ شَيئاً فهو خِمارُهُ</span></b> </span>ج: أخْمِرَةٌ وخُمْرٌ وخُمُرٌ</span><b>.</b></span></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: right;">(ا<i>لقاموس المحيط</i> : الخِمَارُ)</div><div align="center" style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><b><br /></b><span style="font-size: large;"><b>D. Le mouton couvert :</b></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Un autre expression arabe bien ancrée fondée sur cette racine est l'expression (<b>مخمرة من الابيض</b>) "<i>mux</i><i>ammerah min'al abyadˁ</i>" désignant le "<i>mouton couvert de blanc à tête noire</i>", tandis que les termes (<b>محمرة من الاسود</b>) "<i>le mouton couvert de poils noirs à tête blanche</i>" se disait au contraire "<i>mux</i><i>ammerah min'al aswad</i>". Autrement dit, ce qui est couvert d'un khimār n'est pas la tête mais tout le restant du corps. Ce qui rejoint le verset (Cor. 24:31) commandant de rabattre une couverture sur la poitrine.<br /><br />Selon les ouvrages d'exégèse anciens, à l'instar de celui d'ibn Kathir, les femmes arabes demeuraient les seins découverts avant le verset du khimār, et al-Bukhari et d'autres historiens rapportent selon Aïcha que lorsque le verset du khimār a été transmis, ces dames aux seins nus ont découpé leurs <i>izār </i>(<i>drap couvrant exclusivement le bas du corps</i>) pour voiler leurs parties supérieures.</div><div style="text-align: justify;"><br /><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgH2P2sMtPtj887NcVN8l6BUOPpd4wIVP71zbFMae4znFXOhSSrLhWP_x-5b7w7x0pDx_Jri87P_Uo0CVytJmzzMhb3XGyUtDRs57mCUbwlOAbiMYIj6_c6rWF-J9nqkMhcO-L1x66SsOGg/s1600/voile+2.bmp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgH2P2sMtPtj887NcVN8l6BUOPpd4wIVP71zbFMae4znFXOhSSrLhWP_x-5b7w7x0pDx_Jri87P_Uo0CVytJmzzMhb3XGyUtDRs57mCUbwlOAbiMYIj6_c6rWF-J9nqkMhcO-L1x66SsOGg/s400/voile+2.bmp" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span>"Muxammerah min'al abya<span style="text-align: justify;">dˁ</span>" désignait : "couvert de poils blancs". Expression qui renforce la thèse que le <span style="text-align: justify;">khi</span><span style="text-align: justify;">mār</span> devait cacher la poitrine demeurant découverte.</span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><b>E. L'obligation de prier avec un khimār</b><b>, et l'approche des gens de Médine selon Malik ibn Anas :</b></span></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span class="arabic_text_details arabic"><i><span style="font-size: large;">حَدَّثَنَا هَنَّادٌ، حَدَّثَنَا قَبِيصَةُ، عَنْ حَمَّادِ بْنِ سَلَمَةَ، عَنْ قَتَادَةَ، عَنِ ابْنِ سِيرِينَ، عَنْ صَفِيَّةَ ابْنَةِ الْحَارِثِ، عَنْ عَائِشَةَ، قَالَتْ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم <span style="color: #b4a7d6;"><span> </span><span><span>"لاَ تُقْبَلُ صَلاَةُ الْحَائِضِ إِلاَّ بِخِمَارٍ"</span><span></span></span></span>.</span></i></span></div><div style="text-align: justify;"><br />Il est bien connu que l'Imam Malik se fondait sur la pratique des gens de Médine pour sa jurisprudence, or le hadith Sahih mentionné ci-dessus exige à la femme de se munir de son khimār pendant la Salat. Or, l'Imam Malik ne considère pas que la femme doive couvrir tout son corps lors de la prière, ce qui semble montrer que le sens du mot khimār a bien subi une dérive sémantique depuis son époque. Voici une synthèse de la notion de <i>awra</i> que le khimār doit cacher lors de la prière selon l'Imam Malik :</div><div style="text-align: justify;"><i><br /></i></div><div style="text-align: justify;"><i>"<b>Pour la femme libre : </b></i><i>La nudité </i><i>essentielle (</i><i>ʔAwrah </i><i>Muɣallaza) à couvrir : c'est tout son corps sauf ses membres, sa poitrine, le haut du dos et ce qui au dessus. </i></div><div style="text-align: justify;"><i><br /></i></div><div style="text-align: justify;"><i>La nudité légère ('</i><i>ʔAwrah</i><i> Muxaffafa) pour elles est constituée de </i><i>la tête,</i><i> </i><i>le cou,</i><i> la poitrine, le haut du dos, les bras et avants bras, du genoux jusqu'aux pieds. </i><i>Le visage et les mains ne sont nullement une nudité pour la femme. </i></div><div style="text-align: justify;"><i><br /></i></div><div style="text-align: justify;"><i>Celle qui prie (sans l'oubli ou l'impossibilité) sans couvrir une partie ou la totalité de sa nudité essentielle (</i><i>Muɣallaza</i><i>) : sa prière est invalide et il faut qu'il la refasse (rattrape) obligatoirement même si son temps est fini. </i></div><p style="text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2rpumMCDfVmBHw4WoSHm6651IiW_taNXaiwxSupGuwyEuCyNu0pykaQC6SKWXikQ2Of69KyywssL3ZJ657V6nAovSQGzLz7qcWKlaGNRo6Pd2Uq2x1T02iYUKOTfdHqwT9gp67A_IwQt71wPN3olzYt_RHhr2x12MDkhFk7T9l7jRmVFXPdafsRq9/s734/Mughalaza.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="734" data-original-width="236" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2rpumMCDfVmBHw4WoSHm6651IiW_taNXaiwxSupGuwyEuCyNu0pykaQC6SKWXikQ2Of69KyywssL3ZJ657V6nAovSQGzLz7qcWKlaGNRo6Pd2Uq2x1T02iYUKOTfdHqwT9gp67A_IwQt71wPN3olzYt_RHhr2x12MDkhFk7T9l7jRmVFXPdafsRq9/w102-h320/Mughalaza.jpg" width="102" /></a></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">Khimār non accepté pour la prière.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i style="text-align: justify;"><br /></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i style="text-align: justify;"><br /></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Pour celui ou celle qui prie sans couvrir sa nudité légère (Muxaffafa) sa prière reste valide mais il lui est préférable de refaire sa prière dans le temps de celle-ci (en se couvrant <i>davatage). </i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i style="text-align: justify;"><br /></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCtOs1qA9QF8nriUUw9Xejw_JT2rt8hwRMMQVSzPdRgzkQuYKfldsv5bj0RbUpQ0du1uWqKDrAeltXUp5eLxxHckQTM_X8xjNSDfueyF7l027vYo2GurlL2cBoEXodm3M1vf3SGyjcxFqUJPD_5yHU-PJA5y-fscjD7N6quoplFnWyHsQfoffk8mNq/s734/Mukhaffafa%20(1)%20(1).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="734" data-original-width="236" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCtOs1qA9QF8nriUUw9Xejw_JT2rt8hwRMMQVSzPdRgzkQuYKfldsv5bj0RbUpQ0du1uWqKDrAeltXUp5eLxxHckQTM_X8xjNSDfueyF7l027vYo2GurlL2cBoEXodm3M1vf3SGyjcxFqUJPD_5yHU-PJA5y-fscjD7N6quoplFnWyHsQfoffk8mNq/w103-h320/Mukhaffafa%20(1)%20(1).jpg" width="103" /></a><br /></div><p></p><p style="text-align: center;">Khimār acceptable pour la prière. correspondant à la partie couverte par un izār.</p><p style="text-align: center;"><br /></p><div style="text-align: justify;"><i><b>Exception :</b> </i></div><div style="text-align: justify;"><i><br /></i></div><div style="text-align: justify;"><i>Pour la femme si elle découvre le dessous des pieds (la plante des pieds) elle ne refait pas sa prière même dans le temps."</i> (Fin de citation, voir <i>Kitāb al-Fiqh </i><i>ʔ</i><i>alā al-maðāhib al-ʔˤrbaa</i> tome I page : 172 et voir les vers d'ibn 'Âshir à ce sujet.) </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9Y43IkTfDgT2anwKn6iUzbLVm_DXGpYaKpPGyOyBpnVfgABj9T6OKesWffW5WU_llW00X4LXJjOaFiTVxKWJ_5fwxlGD1p97ofaH9io_4qdz80eLvRPZZmtoOOhcja2CU4gK5OPLgCtMx4kjtWG659G5ut1aWM-hB0gco48hdtWsF6UERC78Me8Aq/s320/Mukhaffafa%20(1)%20(1)%20(5)%20(1).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="320" data-original-width="103" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9Y43IkTfDgT2anwKn6iUzbLVm_DXGpYaKpPGyOyBpnVfgABj9T6OKesWffW5WU_llW00X4LXJjOaFiTVxKWJ_5fwxlGD1p97ofaH9io_4qdz80eLvRPZZmtoOOhcja2CU4gK5OPLgCtMx4kjtWG659G5ut1aWM-hB0gco48hdtWsF6UERC78Me8Aq/s1600/Mukhaffafa%20(1)%20(1)%20(5)%20(1).jpg" width="103" /></a></div></div><p style="text-align: center;">Khimār accepté certainement pour la prière.</p></div><div align="center" style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">Cette approche est notable, car il s'agit d'une démonstration indirecte du sens primitif du terme khimār. La pratique du temps du Messager sur base du verset du khimār justifiait de se couvrir complètement, tandis que le sens primitif original du terme khimār continuait à justifier cette lattitude en privé pendant la prière. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La description de la nudité légère chez les dames croyantes, suivant le rite malékite correspond à l'izār, une pagne recouvrant la partie du corps de l'abdomen aux genoux. Cela rejoint les propos de Aïcha d'après al-Bukhāri <b>[2]</b>, disant que lorsque le verset commandant aux dames de couvrir leurs seins de leur Khimār à été révélé, elles ont coupé des morceaux de leurs pagnes pour se couvrir d'avantage. </div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br /><br /></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: large;">F. La Lexicologie et les Dictionnaires, Chronologie :</span></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le premier dictionnaire en langue arabe connu est le <i>Kitab el ʔayn</i> remontant à deux siècles après le Prophète qui n'est pas exhaustif et ne mentionne pas ce mot. Raghip al-Ispahani explique le terme khimār d'une façon neutre. Cet ouvrage étant antérieur au <i>Lisan'al ʔArab</i> d'ibn Manzur (1233-1312) de 300 ans, le mot n'y a pas encore atteint son sens terminologique. Raghib, comme dans tous les premiers dictionnaires explique que le terme khimār signifie initialement l'idée de couvrir une chose, et rajoute ensuite le mot khimār a pris dans la jurisprudence islamique le sens du voile couvrant les cheveux des dames.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Raghip al Ispahani (m.1018) décrit donc le Khimār dans son Mufradat, en ces termes, </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: right;"> أصل الخمر: ستر الشيء، ويقال لما يستر به: خِمَار، <b> لكن <span style="color: #b4a7d6;">الخمار <u>صار في التعارف</u> اسما لما تغطّي به المرأة رأسها</span></b><span style="color: #b4a7d6;">، وجمعه خُمُر:</span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le terme est effectivement décrit avant son époque, comme dans le<i> al Muhīt fī'l lughah</i> (996) d'après al Sāhib ibn Abbād sans autre précision : "La femme se couvre d'une couverture la couvrant". </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: right;">.واخْتَمَرَتِ المَرْأة بالخِمَار خِمْرَةً</div><div style="text-align: right;"><br /></div><div style="text-align: right;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Dans <i>Maqāyis al Lughah</i> (1004), ibn Fāris écrit : "Se dérober, cacher. Le Khimār est aussi la couverture de la femme qui a été commandée de bien se couvrir."</div><div style="text-align: right;"><br /></div><div style="text-align: right;">أَيْ يُخْتَلُونَ وَيُسْتَتَرُ لَهُمْ. وَالْخِمَارُ : خِمَارُ الْمَرْأَةِ. وَامْرَأَةٌ حَسَنَةُ الْخِمْرَةِ، أَيْ لُبْسُ الْخِمَار </div><div style="text-align: right;"><br /></div><div style="text-align: right;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Or, Fayyūmī (1368) écrira cependant quelques siècles plus tard, dans <i>Al Misbāh al Munīr, fī Gharīb al Sharh-il Kabīr </i>: "Khimār : le Khimār est un habit que les femmes mettent sur la tête, le pluriel est khumūr. Il a ainsi été écrit et réécrit, la Femme s'est couverte, elle porte une couverture."</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: right;">خ م ر : الْخِمَارُ ثَوْبٌ تُغَطِّي بِهِ الْمَرْأَةُ رَأْسَهَا وَالْجَمْعُ خُمُرٌ مِثْلُ: كِتَابٍ وَكُتُبٍ وَاخْتَمَرَتْ الْمَرْأَةُ وَتَخَمَّرَتْ لَبِسَتْ الْخِمَارَ </div><div style="text-align: right;"><br /></div><div style="text-align: right;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ce sont là des exemples parmi les plus anciennes définitions de ce mot connues et encore disponibles, confirmant un changement sémantique et terminologique chez les fidèles dans le temps du terme, comme explicité dans le <i>Mufradāt</i> d'al Ispahānī. En réalité, l'étymologie de la racine signale l'idée de couvrir quelque chose, or le mot khimār a acquis une acception spécifique avec la pratique et suivant l'usage des femmes de Yathrib après le verset du khimār. En effet, ne sachant pas les parties de leurs charmes pouvant demeurer apparentes selon le verset, celles-ce s'étaient couvertes intégralement à la suite de ce verset. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Originellement le khimār désigne un ustensile servant à couvrir quoi que ce soit, et a acquis au fil du temps l'idée de rideau, voile, châle, burqa, ou de voile masquant le visage. Les divergences profondes sur l'usage exact du khimār chez les fidèles est une preuve indirecte de ce processus de dérive sémantique. Les femmes de Yathrib qui s'étaient intégralement couvertes par esprit de piété à la suite du verset du khimār ont ainsi institué un usage qui deviendra une référence après le décès du Prophète comme usage avalisé par celui-ci. Or, initialement, la partie à couvrir visée par le dit verset était plus spécifiquement la poitrine et aucun hadith sain n'institue une règle particulère ou unique.</div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: center;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: center;">Avant le verset du </span><span>khi</span><span>mār</span><span style="text-align: center;"> certaines femmes arabes islamisées continuaient à sortir les seins découverts, se contentant de cacher le bas de leurs corps. La partie que le verset du </span><span>khi</span><span>mār</span><span style="text-align: center;"> permettait de laisser apparent a été interprétée tantôt comme les bras, tantôt comme les cheveux, le visage et les mains, or l'idée littérale visait de couvrir l'espace séparant les deux seins, les cacher du regard, même si leur forme demeurera apparent.</span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"></span><br /></div><div style="text-align: center;"></div><div style="text-align: justify;">Pour des raisons invoquées dans le rite hanafite ou malékite, ces deux écoles permettent de découvrir, une partie des cheveux, des pieds, ..., les bras du fait que la femme est parfois amenée à laver le linge à une rivière ou à un lac (par nécessité, <i>dˁarûrah</i>).<br /><br />Quant aux esclaves, n'ayant pas le statut d'une personne responsable, elles pouvaient rester entièrement nues, et mangeaient des restes de leurs maitres.<br /><br />Quoi que dans les grandes villes l'usage des femmes de Yathrib se soit imposé par certains compagnons comme la règle, dans les recoins du monde musulman et en campagne, la vestimentation féminine des musulmanes était demeurée hétéroclite, néanmoins conforme aux prescription textuelles du Coran, mais différement des femmes de Yathrib. Elles ne faisaient pas commes les dames de Yathrib, mais pouvaient laisser apparent certaines parties de leurs corps, en conformité avec le sens textuel du verset permettant vaguement de laisser une partie de leurs charme apparent. Le voile inégral ne s'imposera en réalité pas à l'ensemble du monde musulman avant le XIXeS, la majeure partie du monde musulman n'ayant que des notions basiques de la jurisprudence islamique conventionelle, mais disposant néanmoins toujours du Coran jusqu'au moindre petit village. </div><div style="text-align: justify;"><br />Le verset du ʤilbāb instituait, lui, chronologiquement la prise d'un drap par les musulmanes sortant de nuit pour faire leurs besoins étant d'usage de dormir entièrement nus à l'époque en Arabie (Cor. 33:58), en sorte de se différencier des femmes esclaves et éviter de se faire aborder par des personnes mal intentionnées. Or, beaucoup de musulmanes ne disposaient pas d'assez de draps pour se couvrir et la tradition rapporte qu'elles se partageaient leurs couvertures. Le verset du ʤilbāb n'instituant pas la façon de se couvrir, les musulmanes continueaient à sortir les seins nus. Cela est rapporté par les exégètes dont Tabari et ibn Kathir <b>[1]</b>. La croyance que le ʤilbāb devait couvrir le corps intégralement vient des recommandations dans les ouvrages de jurisprudence postérieures au Prophète et se fonde sur la standardisation de l'usage des femmes de Yathrib par certains disciples du Prophète. Autrement, après le verset du ʤilbāb il aurait été inutile de rapporter un verset recommandant de rabattre la couverture sur la poitrine. L'histoire infirme cette interprétation. Quant au verset du ħiˈdʒæːb, il concernait spécifiquement les épouses du Prophète et désignait originellement les rideaux de leurs chambres flanquées à la Mosquée du Prophète de Yathrib séparant leurs chambres de l'enceinte de la mosquée du Prophète à Médine. Terme qui, tout comme pour le xiˈmār et le ʤilbāb a acquis le sens de voile fluctuant d'un voile couvrant les cheveux à un voile intégral selon les écoles de jurisprudence.<br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br />-----------------------<br /><span><b>[1] </b><span style="color: #d9ead3;">« Qu'elles rabattent leurs couvertures sur leurs poitrines » </span>(...) La couverture devait être désormais rabattue sur la poitrine à contrario de l'usage des femmes du temps de l'ignorance. <i><b>Les femmes du temps de l'ignorance ne faisaient pas ainsi. Au contraire, la femme sortait au milieu des mâles les seins nus sans les couvrir de quoi que ce soit. </b></i>Parfois elles exhibaient leurs cous, leurs tresses et leurs boucles d'oreilles. Allah a recommandé aux croyantes de se dissimuler tant par leur vestimentation que par leurs activités. (...) ibn abu Khatim a dit : Mon père m'a rappoté... Safiyyah bint Chaïba a raconté ceci : Nous étions en présence d'Aïcha, et discutions au sujet de <b>la supériorité des femmes de Qoraïche</b>. Aïcha a dit : Certes <b>les femmes de Qoraïche ont leurs supériorités</b>, or Dieu m'est témoin que dans la révérence du Livre de Dieu <b>je n'ai pas trouvé de femme supérieure aux femmes des Ansar</b>. <i>Lorsque le verset de la sourate Nur disant </i><span lang="TR" style="mso-ansi-language: TR;"><span style="color: #b6d7a8;">«</span><span style="color: #45818e;"> <span style="color: #d9ead3;">Qu'elles rabattent leurs couvertures sur leurs poitrines »</span> </span></span><span lang="TR" style="mso-ansi-language: TR;"><i>a été révélé, les mâles sont rentrés chez eux leur transmettre <b>ce qui a été révélé par Dieu</b>.. Chacun a <b>récité ce verset</b> à son épouse, à sa fille et ses cousines. Toutes sans exception se sont mises à prendre leurs habits avec des motifs et des dessins pour s'en couvrir intégralement en signe de soumission au verset de Dieu et pour s'y appliquer. Le lendemain matin, elles se sont présentées derrière le Prophète étant complètement voilées. Au point qu'on aurait dit que des corbeaux s'étaient posés sur elles. </i></span><span lang="TR" style="mso-ansi-language: TR;">Ce hadith est également transmis par une autre voire par abu Dawud, par la voie de</span><span lang="TR" style="mso-ansi-language: TR;"> Safiyyah bint Chaïbah... [ibn Kathir,<i> </i>(<i>تفسير ابن كثير</i> ; (24,31 .</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;">[2] Said ibn Jubayr, explique cette partie du verset ainsi : Qu'elles rabattent leurs couvertures sur leurs poitrines en sorte que rien n'en reste visible. al-Bukhari rapporte : Ahmad ibn Chabib rapporte.. Aïcha a dit : Lorsque le verset<span style="color: #d9ead3;"> « Qu'elles rabattent leurs couvertures sur leurs poitrines »</span> a été révélé, les femmes de Yathrib ont découpé leurs izār pour s'en couvrir. À souligner que l'izār est assez long pour réaliser plusieurs tours de la taille avant d'être noué.</div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br /></span></div>H. Frelser http://www.blogger.com/profile/07700957026765184106noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1523728412637890137.post-49555908245996141992013-09-26T15:01:00.015-07:002023-10-08T23:46:15.032-07:00IV. Le Coran Autorise-t-il de Frapper Les Femmes ?<div id="google_translate_element">
</div>
<script>
function googleTranslateElementInit() {
new google.translate.TranslateElement({
pageLanguage: 'fr'
}, 'google_translate_element');
}
</script><script src="http://translate.google.com/translate_a/element.js?cb=googleTranslateElementInit"></script>
<br />
<div id="google_translate_element">
</div>
<b><br /></b>
<b><br /></b>
<b>A. Rapide synthèse de l'histoire de la compilation du Coran :</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Le Coran ne consistait pas en une compilation officielle du vivant de Muhammad. Les quelques 35.000 fragments de Coran découverts à Sana'a après l'effondrement d'un toit d'une vieille mosquée dont 56 Corans remontent à la première moitié du premier siècle hégirien, a démontré que le Coran dont nous disposons est conforme au Codex d'Uthman ibn Affan sous sa forme consonantique. Tandis que la version vocalisée a été consolidée, par l'approche selon la rhétorique sémitique de Michel Cuypers, comme organisé rigoureusement suivant des symétries logiques internes aux sourates et dans l'ordre des sourates. Or l'ouvrage d'exégèse le plus ancien dont nous disposons toujours d'une version est celui de Tabari (838-923) postérieur au Prophète de deux siècles. Pour cette raison, la langue et les interprétations de cet ouvrage ancien sont tout de même éloignées de l'idiome originel du vivant du Prophète laissant certains passages du Coran obscurs. <br />
<br />
Pour cette raison, un effet de jeux de miroirs entre les usages, traditions, hadiths sains ou faibles et les versets s'est opéré naturellement comme cela est connu au fil de l'histoire, telle une règle inaliénable, en sorte que l'approche jurisprudencielle en soit arrivé au fil du temps à une interprétation presque unanime du verset (Cor. 4:34) : comme autorisant les mâles à frapper leurs épouses. Or, la présentation de cette lecture comme un fait acquis a pris cette forme par un effet de goulot d'étranglement au fil de la dispatition d'ouvrages religieux contenant des avis hétéroclites. Ainsi, les quatre écoles de jurisprudence canoniques ne constituaient qu'une partie des écoles avant Harun al-Rachid. Certains hadiths faibles se sont imposés et ont été mis en avant à cette fin. Cependant, ni ce verset ni un seul hadith considéré sain ne soutiennent l'idée de frapper la femme inobéissante, et le verset ne concerne pas les femmes désobéissantes mais leur refus charnel à l'égard de leur époux. Il n'existe pas d'élément de preuve tangible solide ou vérifiable dans le Coran ou parmi les hadiths sains à ce sujet. <b>La diversité des approches à ce sujet chez les premiers croyants dans l'islam primitif demeure néanmoins sous forme de trace à travers certaines variantes de hadiths,</b> <b>malgré les multiples tentatives d'uniformisation sur ce sujet.</b> Même si ceux-ci sont systématiquement réinteprétés par esprit de tautologie.</div>
<br />
<br />
<b>B) Coran :</b><br />
<br />
<b>B-1. Le verset censé permettre de frapper son épouse :</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="color: #d9ead3;">ٱلرجال قومون على ٱلنساء بما فضل ٱلله بعضهم على بعض وبما أنفقوا من أمولهم فٱلصلحت قنتت حفظت للغيب بما حفظ ٱلله وٱلتى تخافون نشوزهن فعظوهن وٱهجروهن فى ٱلمضاجع وٱضربوهن فإن أطعنكم فلا تبغوا عليهن سبيلا إن ٱلله كان عليا كبيرا</span></b></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Le terme "<i>daraba</i>" (<span style="color: #93c47d;">" وٱ<b>ضرب</b>وهن "</span>) de ce verset généralement interprété comme l'idée de frapper, est de l'avis unanime des linguistes un mot polysémique. Et en effet, le terme est usité dans le Coran suivant plusieurs sens assez divers.</div>
<br />
<br />
<b>B-2. Le sens du mot "ضرب" :</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Selon le hadith du sermon d'adieu transmis dans le <i>Jami'ul Sahih</i> de Muslim le verset en question est commenté comme suit <b><span style="color: #93c47d;">"وتضربوهن ضربا غير مبرح"</span></b> . La racine <b><span style="color: #93c47d;">"ضرب"</span></b> est polysémique et le Coran en use dans divers sens : "<b>rabattre</b> sa couverture sur la poitrine", "exhiber le braclet de cheville en <b>trottant</b>", "<b>donner</b> des exemples évidents"... La parole <b><span style="color: #93c47d;">"وتضربوهن ضربا غير مبرح"</span></b> du sermon d'adieu peut ainsi être comrpis de diverses manières. Ainsi, selon al-Ispahani (dans son <i>Mufradat</i>) le mot "<i>daraba</i>" signifie parfois la copulation, et le verset en question peut être interpété comme signifiant par analogie <span style="color: #9fc5e8;">"la copulation avec les épouses"</span>. Les Arabes disaient ainsi : <b><span style="color: #9fc5e8;">" <span style="font-family: inherit;">ضرب الفحل النّاقة</span> "</span></b>, c'est-à-dire "le chameau roux a copulé avec la chamelle" : tandis que le passage d'un côté à l'autre de la femelle pour la mettre au sol pour la rendre docile se dit en arabe "<b><span style="color: #76a5af;"> <span style="color: #93c47d;">مبرح</span> </span></b>" (le terme "
<b>نشوز</b> " signifiant étymologiquement l'indocilité ou l'idée de ne pas plier).<br />
<span style="color: #45818e;"><b><br /></b></span>
Le mot <b><span style="color: #93c47d;">"ضرب"</span></b> rejoint le terme en syriaque "<i>trapa</i>" et signifie l'idée de "se serrer contre quelque chose", ou "s'enlasser" rejoignant le sens de la copulation en langue arabe, et en montre le fondement philologique : nous comprenons pas là que le sens de ce hadith devait être originellement : "Le passage d'un flanc à l'autre, se serrant contre la femme sans la forcer pour la rendre plus docile ".<br />
<br />
Il y a donc dichotomisation entre les termes "<b><b>نشوز</b></b>"<b> </b>et "<b>ضرب</b>" dans la structure sémantique du passage en question. La partenaire refuse son époux, celui-ci sépare sa couche et la laisse seule avant de revenir à elle.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRPc7jb3ocibIL1eDa6VsLeTDzZGHBzMAAV3Xnp8Uf7IQb6nRj6C1NypM9figTnhOl7RdUmZg0qhau64pWDgnQOyi-z6xxgQsI4HzVLiee8uD8EI2d5PHFv6c29R9e1EOFhiHYzYETetw0xzYmuqywBNMMqE97DgGjXrieJn-fPi0pVvJfhDbsSjc27Rw/s225/20231009_062018.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="225" data-original-width="197" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRPc7jb3ocibIL1eDa6VsLeTDzZGHBzMAAV3Xnp8Uf7IQb6nRj6C1NypM9figTnhOl7RdUmZg0qhau64pWDgnQOyi-z6xxgQsI4HzVLiee8uD8EI2d5PHFv6c29R9e1EOFhiHYzYETetw0xzYmuqywBNMMqE97DgGjXrieJn-fPi0pVvJfhDbsSjc27Rw/w280-h320/20231009_062018.jpg" width="280" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span>Le Coran ne fait que des allusions suggérant la copulation, étant récité lors des prières collectives en présence d'enfants. "<i>S</i></span><i>i vous avez touché aux femmes et que vous ne trouviez pas d’eau, alors recourez à la terre pure, passez-en sur vos visages et vos mains</i>." (Cor. 86, 5-7)</div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></div>
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<u>La rubrique <span style="color: #45818e;">"ضرب" </span>dans le <i>Lisan al 'arab</i> :</u></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<blockquote class="tr_bq">
<div style="text-align: right;">
<b>وضَرَبَ الفحلُ الناقةَ</b> يضْرِبُها ضِراباً: <b>نكحها</b>؛ قال سيبويه: <b>ضَرَبها الفحْلُ ضِراباً كالنكاح</b>، قال: والقياس ضَرْباً، ولا يقولونه كما لا يقولون: نَكْحاً، وهو القياس.</div>
<div style="text-align: right;">
وناقةٌ ضارِبٌ: ضَرَبها الفحلُ، على النَّسب.</div>
<div style="text-align: right;">
وناقةٌ تَضْرابٌ: كضارِبٍ؛ وقال اللحياني: هي التي ضُرِبَتْ، فلم يُدْرَ أَلاقِـحٌ هي أَم غير لاقح.وفي الحديث: أَنه نَهى عن ضِرابِ الجَمَل، هو نَزْوُه على الأُنثى، والمراد بالنهي: ما يؤْخذ عليه من الأُجرة، لا عن نفس الضِّرابِ، وتقديرُه: نَهى عن ثمن ضِرابِ الجمَل، كنهيه عن عَسِـيبِ الفَحْل أَي عن ثمنه. يقال: ضَرَبَ الجَمَلُ الناقة يَضْرِبُها إِذا نَزا عليها؛ وأَضْرَبَ فلانٌ ناقتَه أَي أَنْزَى الفَحْلَ عليها.</div>
<div style="text-align: right;">
ومنه الحديثُ الآخَر: ضِرابُ الفَحْلِ من السُّحْتِ أَي إِنه حرام، وهذا عامٌّ في كل فحل.</div>
<div style="text-align: right;">
والضَّارِبُ: الناقة التي تَضْرِبُ حالبَها.</div>
<div style="text-align: right;">
وأَتَتِ الناقةُ على مَضْرِبها، بالكسر، أَي على زَمَنِ ضِرابها، والوقت الذي ضَرَبَها الفحلُ فيه. جعلوا الزمان كالمكان.</div>
<div style="text-align: right;">
وقد أَضْرَبْتُ الفَحْلَ الناقةَ فضَرَبها، وأَضْرَبْتُها إِياه؛ الأَخيرةُ على السَّعة.</div>
<div style="text-align: right;">
وقد أَضْرَبَ. الرجلُ الفحلَ الناقةَ، فضَرَبها ضِراباً </div>
</blockquote>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<b>B-3. Traditionellement le terme "نشوز" signale ici l'idée de délaisser ou de tromper :</b></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
B-3.1. al-Bukhari<i> </i>rapporte dans son<i> Jāmi ul-Sahīh</i> selon Aïcha au sujet du verset (4:128) que ce terme rendu par <span style="color: #6aa84f;">"désobéissance"</span> [revenant par ailleurs au verset (34:4) concernant cette fois le comportement des mâles à l'égard de leurs épouses] que le terme <b><span style="color: #93c47d;">"نشوز"</span></b> signifiait dans ce verset selon Aïcha le souhait d'abandonner son conjoint, ou d'en désirer un autre. (<i>Jāmi'ul Sahīh, </i>al-Bukhari, 62:134)</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
B-3.2. Ata, Mujahid, Cha'bi, selon ibn el-Arabi soutiennent cette définition d'Aïcha suivant l'ouvrage "<i>Ahkām ul-Qur'ān</i>". Ce verset du Coran et les instructions du Prophète lors du sermon d'adieu commandant aux dames de ne pas faire piétiner leurs couches par des étrangers rejoint en effet nettement cette lecture. Tandis que l'usage par le Prophète lors du sermon d'adieu en lieu et place du terme coranique <b><span style="color: #93c47d;">"نشوز"</span></b> du terme <b><span style="color: #93c47d;">"فاحشة"</span></b> signifiant l'idée de tromperie prouve de façon tangible que cela visait uniquement la non obéissance exclusive <span style="color: #93c47d;">"sur le plan sexuel"</span>. Le commandement de ne pas faire piétiner la couche renforce encore cela nettement. </div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
B-3.3. En effet l'idée de, <span style="color: #93c47d;">"crainte de leur <i>nuchuz</i>"</span>, ne pouvant point signifier une crainte <span style="color: #6aa84f;">"d'être désobéi"</span>, cela devient clairement plus cohérent et pertinent. Peut-on "craindre la désobéissance" de son épouse ? Ou bien elle sera conciliante ou bien non. Or, lors du sermon d'adieu le Prophète spécifie qu'il s'agit de l'idée de crainte d'être abandoné ou trompé, si la femme se refuse sexuellement ou ramène des étrangers chez elle en l'absence de l'époux. Le choix du terme <b><span style="color: #93c47d;">"فاحشة"</span></b> dans le sermon d'adieu est ici concluant à ce sujet.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
B-3.4. Dans ce cadre de relations charnelles au sein conjugal, le sens du terme <b><span style="color: #93c47d;">"ضرب"</span></b> devient plus pertinent quand on le comprend dans le sens de la copulation. Le mot ayant donc ici le sens de "copulation", "s'enlasser" ou "se serrer contre quelque chose"... En langue arabe de nombreux termes sont polysémiques et ceux-ci prennent un sens spécifique selon la phrase où ils sont usités. Si donc le verset a été édicté dans le contexte des relations conjugales charnelles <i>(isotopie)</i>, l'idée de délaissement sexuel et de tromperie deviendra prioritaire et le terme <b><span style="color: #93c47d;">"ضرب"</span></b> sera compris comme l'idée de les aborder "sans passer d'un côté à l'autre en les forçant à plier". L'expression du Prophète achevant cette lecture et n'ayant jamais frappé ses épouses. L'aliénation de ce sens au fil du temps par une culture partiarcale voyant la question de façon unilatérale a entériné une interprétation particulière postérieure au Prophète. Cependant cette lecture est erronée.<br />
<br />
Quoi que dans la langue arabe apauvie le terme <b><span style="color: #93c47d;">"ضرب"</span></b> ait été progressivement réduit à la notion de "frapper", sa racine et son usage multiple dans divers sens dans le Coran témoigne de la richesse sémantique du mot originellement. En effet, la racine du terme "<i>daraba</i>" a généré de nombeux termes parallèles. Sur base d'anciens écrits en syriaque, les linguistes soutiennent que le mot "<i>trapa</i>" signifiant l'idée de "serrer l'un sur l'autre" rejoint le terme "<i>daraba</i>". Le terme "<b>ضرب</b>" rejoint de par sa racine les termes : "<i>شراب </i>" (le vin est obtenu en <b>pressant</b> les raisins), "<i>صراف</i>" (la monnaie est <b>imprimée</b>), "<i>تراب </i>" (la terre est <b>piétinée</b>), de même certains termes coraniques obscurs acquièrent un sens nouveau comme les mots : "<i> <span class="hps">تراب</span></i>" ou "<i>ترا ءب</i>". <i>Kawaibe a<span style="color: #ea9999;">traba</span></i> (78/33) signifiant ainsi "<i>deux seins tel deux gros vases <u>serrés</u> l'un contre l'autre</i>",<i> uruban a<span style="color: #ea9999;">traba</span></i> (36/37) signifiant quant à lui "<i>deux seins découverts et bien dressés <u>serrés</u> l'un contre l'autre</i>" et <i>min bayni as-sulbu wa't <span style="color: #ea9999;">tarâib</span></i> (86/6-7) signifiant quant à lui "<i>entre les reins et <u>l'entre jambes (ou les côtes)</u> de la femme</i>". La traduction forcée de ces passages redevient ainsi intelligible lorsque la racine du mot est maîtrisée. Le thème central étant l'idée de "serrer l'un contre l'autre". L'usage symbolique de ce terme pour la copulation en devient ainsi intelligible.<br />
<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>B-4. La lecture du verset (4:34) à la lumière du sermon d'adieu :</b></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Un sens plus explicite est acquis (voir infra) à la lumière du sermon d'adieu, il faut en outre souligner que le but du mariage à l'époque est la sexualité et la reproduction. <b>La dot rendant licite le sexe de l'épouse à son conjoint.</b> Ce point qui peut choquer les gens à notre époque est néanmoins un fait acquis. Les mâles sont chargés de veiller et de pourvoir aux besoins des épouses, tandis que les épouses sont tenues de protéger leur sexe en leur absence. Si donc un époux craint que son épouse le délaisse ou cherche un autre partenaire (<b>نشوز</b>) il est recommandé de l'exhorter. De séparer leurs couches jusqu'à quatre mois (voir la mise en pratique du Prophète selon al-Bukhari par exemple). C'est juste à ce niveau qu'apparait l'idée de "frapper" l'épouse. Muhammad n'a jamais perçu le terme <b><span style="color: #93c47d;">"ضرب"</span></b> originel comme l'idée de frapper les épouses. Il a ainsi séparé Fatimah que son époux avait frappé immédiatement, et a même fait affranchir une femme esclave à la suite d'une gifle et tout cela est totalement incompatible avec cette interprétation d'une autorisation à les frapper. <b>Or, le verset qui légifère ce code de divorce unilatéral féminin se situe justement plus loin, dans la même sourate, 94 versets plus loin : (4:128).</b> <span style="background-color: yellow; color: blue;">Le Prophète a donc séparé Fatimah de Thabit ibn Qays qui l'a frappée après le versets avancé pour défendre qu'il est permis de frapper la femme désobéissante (al-Bukhari, <i>Sahīh'ul Jāmi ; 19:11-112)</i>.</span></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Pour cette raison, il ressort nettement que ce qui est traité dans ce passage coranique concernait très spécifiquement la sexualité au sein conjugal, le mariage ayant rendu licite le sexe de l'épouse au mari, en sorte qu'introduire un étranger à leur domicile était interdit, de façon que si l'épouse insiste en cela, et introduit chez elles des hommes en l'absence de son époux, et que son époux craigne qu'elle cherche à le quitter, il doive l'exhorter, séparer leurs couches un certain laps de temps et revenir vers elle sans insister. Si donc après toutes ces tentatives celle-ci ne devient pas conciliante, il poura la répudier en toute conscience et justice. <b><span style="color: #93c47d;">" ضربا غير مبرح "</span></b>, dans le sermon d'adieu signifiant donc l'idée de les aborder sans insister et passer d'un côté à l'autre.<br />
<br />
<br />
<b>B-5. Le sens des termes </b><i>ضربا غير مبرح</i><b> et mention de la sexualité dans le Coran :</b></div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="text-align: justify;">Dans son <i>Mufradat</i> Raghib al-Ipahani mentionne cet usage particulier du terme <b><i>ضرب</i></b> qui donne une idée sémiologique plus précise de son sens : <b>إلتحفتهم الذلة التحاف الخيمة بمن ضربت عليه, </b>ce qui signifie <i>l'humiliation les a <b>couverts comme la tente couvre la personne</b>. </i>Qui rejoint le sens primitif de se superposer, en effet le sens primitif du terme <b><i>ضرب</i> </b>signifie<i> </i><b>إيقاع شيء على شيء</b> c'est-à-dire : <i>la superposition d'une chose sur une autre, </i>en dehors de l'usage sous la forme "<b><i>ضرب على</i> </b>" mentionné par al-Ispahani. Ce qui montre que le sens primitif du verset étudié vise bien l'idée de coucher avec son épouse en s'allongeant sur elle dans sa couche qui a été séparée.</span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="text-align: justify;"><br /></span></div>
</div>
<div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Du fait que les termes<b> <i>غير مبرح</i></b> constituaient une formule originale, il y a eu des divergences à ce sujet. En langue arabe, le terme <i><b>مبرح</b></i> signifie l'idée de passer d'un flanc à l'autre. Le terme a donc été interprété comme l'idée de ne pas insister. Cependant, tout comme pour le terme <i><b>ضرب</b> </i> il est fait ici une analogie avec la copulation chez les chameaux. Le Coran présente les Bédouins comme les premiers interlocuteurs de Muhammad dans la langue desquels il édicte le Coran, et il existe une série de hadiths rejoignant cette analogie des Bédouins avec les chameaux en vue d'exemplification analogique. Les Bédouins et leurs épouses étant donc le sujet de ce passage, il ressort qu'il y avait là une analogie avec la sexualité chez les chameaux. </div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Il est à souligner que cet usage du terme <i><b>ضرب</b></i> dans ce passage du Coran est à considérer dans le cadre de la pédagogie sexuelle du Coran. En effet, le Coran mentionne à plusieurs reprises la sexualité, or, la récitation rituelle des versets lors des prières collectives en présence d'enfants rendant la mention de la copulation délicate, celle-ci est mentionnée de façon imagée et suggestive. </div>
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
« Vos épouses sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles. » (Cor.2,187)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
« Et parmi Ses Signes (il en est aussi un), Il a créé de vous, pour vous, des épouses, afin que vous trouviez tranquillité auprès d’elles et Il a assigné entre vous amour et miséricorde. » (Cor. 30,21)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
« Vos femmes sont pour vous comme un champ de culture ; approchez donc à vos champs par où et comme vous l’entendez. » (Cor. 2,223).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
« Que l'homme regarde donc de quoi il a été créé. Il a été créé d'une eau jaillissante. Elle sort d'entre les lombes et les côtes. » (Cor. 86,5 -7).<br />
<br /></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
« Ô les croyants ! Lorsque vous vous levez pour la Salât, lavez vos visages et vos mains jusqu’aux coudes; passez les mains mouillées sur vos têtes; et lavez-vous les pieds jusqu’aux chevilles. Et si vous êtes pollués «junub», alors purifiez-vous (par un bain); mais si vous êtes malades, ou en voyage, ou si l’un de vous revient du lieu où il a fait ses besoins ou si vous avez touché aux femmes et que vous ne trouviez pas d’eau, alors recourez à la terre pure, passez-en sur vos visages et vos mains. Allah ne veut pas vous imposer quelque gêne, mais Il veut vous purifier et parfaire sur vous Son bienfait. Peut-être serez-vous reconnaissants. » (Cor. 5,6)</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div>
<span style="font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>B-6. La traduction de ce passage à la lumière de ces acquis linguistiques et philologiques :</b></div>
<div style="text-align: center;">
<br />
<br />
<span class="aya" style="color: #d9ead3;">ٱلرِّجَالُ قَوَّٰمُونَ عَلَى ٱلنِّسَآءِ بِمَا فَضَّلَ ٱللَّهُ بَعْضَهُمْ عَلَىٰ بَعْضٍۢ وَبِمَآ أَنفَقُوا۟ مِنْ أَمْوَٰلِهِمْ<span class="sign"> ۚ</span> فَٱلصَّٰلِحَٰتُ قَٰنِتَٰتٌ حَٰفِظَٰتٌۭ لِّلْغَيْبِ بِمَا حَفِظَ ٱللَّهُ<span class="sign"> ۚ</span> وَٱلَّٰتِى تَخَافُونَ نُشُوزَهُنَّ فَعِظُوهُنَّ وَٱهْجُرُوهُنَّ فِى ٱلْمَضَاجِعِ وَٱضْرِبُوهُنَّ<span class="sign"> ۖ</span> فَإِنْ أَطَعْنَكُمْ فَلَا تَبْغُوا۟ عَلَيْهِنَّ سَبِيلًا<span class="sign"> ۗ</span> إِنَّ ٱللَّهَ كَانَ عَلِيًّۭا كَبِيرًۭا</span></div>
<div style="text-align: center;">
<br />
"Les hommes veillent sur les femmes de par leur faveur physique sur celles-ci, et en pourvoyant matériellement à leurs besoins. Les femmes droites, respectables <i>veillent</i> avec le soutien de Dieu sur <i>leur sexe</i> en l'absence de leurs époux. S'ils craignent que leurs épouses cherchent à les <i>délaisser</i> (pour d'autres) [les délaissant charnellement ou en introduisant des étrangers en leur absence], qu'ils les exhortent, séparent leurs <i>couches</i> (jusqu'à 4 mois au maximum) et les <i>enlassent</i> (dans le but de la copulation, sans insister en passant d'un côté à l'autre). Si elles deviennent <i>conciliantes</i>, qu'ils ne cherchent plus contre elles de voie [pour la répudiation]." <br />
(Cor. 4:34)</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>C) Les hadiths :</b></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
C-1. Le sermon d'adieu, exégèse prophétique du verset (4:34) :</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce passage du sermon d'adieu est l'explication de ce verset.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: right;">
<b><span style="color: #93c47d;">ب<يوتكم إلا بإذنكم <u>ولا يأتين بفاحشة , فإن فعلن فإن الله قد أذن لكم أن</u> تعضلوهن وتهجروهن في المضاجع وتضربوهن ضربا غير مبرح , فإن انتهين وأطعنكم فعليكم رزقهن وكسوتهن بالمعروف , واستوصوا بالنساء خيرا , فإنهن عندكم عوان لا يملكن لأنفسهن شيئا , وإنكم إنما أخذتموهن بأمانة الله واستحللتم فروجهن بكلمة الله فاتقوا الله في النساء واستوصوا بهن خيرا - ألا هل بلغت .... اللهم فاشهد</span></b>. </div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce passage du sermon d'adieu présente des parallèles tranchants avec le verset (4:34) cité plus haut. L'expression <b><span style="color: #93c47d;">وتضربوهن ضربا غير مبرح</span></b> de ce sermon explique le sens visé dans ce verset. Et le terme <i>Mubarrah</i> signifie de par son étymologie le passage d'un flanc à l'autre. Pour cette raison, le terme<b><span style="color: #45818e;"> </span><span style="color: #93c47d;">"ضرب"</span></b> de ce verset signifie dans le contexte des exhortations et de la séparation des couches après le délaissement sexuel à l'égard de l'époux : l'idée de ne pas insister en revenant vers elles. Si après ces tentatives elle ne cède pas à son époux, et ne devient pas conciliante et demeure indocile, il peut donc s'en séparer en paix et conscience. Dans un autre hadith le Prophète mentionne les invocations à l'encontre des épouses se refusant à leurs conjoints jusqu'à l'aube, parole montrant que dans l'esprit du Prophète le viol conugal était absolument impensable, chose sans doute caractéristique chez les Arabes trop fiers de céder à ces pulsions face à une femelle. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrfh7xCm-kCqBFW0BM8iL6GxNGMMLgwVVgI0shGa7AxqPCHb01469vrjPoZoZFQfbyph9X74iWoCtaj0fJa1uOBobHVfrMzGVlAPfH92nj7_4TR3leQeggcbo5RwZbGJCVcWuGTP2inRTcZ1abKD1S8RvIY_oX32p0zIQMz7c534-prqOovIH9m4cn4Rk/s227/20231005_034338.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="201" data-original-width="227" height="283" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrfh7xCm-kCqBFW0BM8iL6GxNGMMLgwVVgI0shGa7AxqPCHb01469vrjPoZoZFQfbyph9X74iWoCtaj0fJa1uOBobHVfrMzGVlAPfH92nj7_4TR3leQeggcbo5RwZbGJCVcWuGTP2inRTcZ1abKD1S8RvIY_oX32p0zIQMz7c534-prqOovIH9m4cn4Rk/w320-h283/20231005_034338.jpg" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></div><div style="text-align: justify;">
<br />
* Lorsque le chameau mâle souhaite copuler avec une femelle, il passe successivelent à droite et à gauche de la chamelle en vue de la rabattre à terre en vue de copuler avec celle-ci. Les termes <b><span style="color: #93c47d;">"ضربا غير مبرح"</span></b> du semon d'adieu signifiaient donc de la même façon l'idée de ne pas "passer d'un côté à l'autre" en cherchant à copuler avec les femmes indociles. Le terme "
<b>نشوز</b>
", signifiant l'idée de se redresser et d'être indocile, étant à comprendre dans le sens du refus de copuler parfois rendu erronément comme la désobéissance dans le sens large.<br />
<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>C-2. Muhammad n'a frappé aucune de ses épouses :</b> <br />
<br />
En dehors de ce hadith coranique, un certain hadith est invoqué dans l'optique de l'autorisation de frapper les épouses. Or, dans ce hadith nous lisons de façon explicite et formelle que le Prophète interdit et réprouve le fait de frapper les dames. La fin du récit soutenant un rétractement du Prophète à ce sujet est quant à lui variable et fluctuant.<br />
<br /><br />
<i>Analyse</i><br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
* La partie terminale de ce hadith dont le début interdit strictement de frapper "les servantes de Dieu" est fluctuant et trouble (<i>mudtarib</i>). Ainsi, il possède de nombreuses variables incompatibles. L'une de ces variantes ressort comme la source de toutes ces variantes (reconstruction isnād-cum-matn). Le Prophète interdit aux mâles de frapper les dames. Et Umar ibn al-Khattab vient chez le Prophète se plaindre de ce que les femmes sont devenues insupportables. La réponse du Prophète sur ce aurait été : <b><span style="color: #93c47d;">"Aujourd'hui soixante-dix femmes battues sont encore venues se plaindre de leurs époux, et selon mes épouses ceux-ci ne sont pas les meilleurs de hommes."</span></b>. (ibn Sa'd, <i>Tabaqāt</i>.) La transmission de cette variante est un exemple d'artéfact d'une approche différente de la question dans l'islam primitif ayant résisté aux indénombrables tentatives d'uniformisation des sources. <br />
<br />
- au sujet de cette source, nous constatons une proximité optimale vis-à-vis de toutes les autres variantes :<br />
<br /></div>
<blockquote style="text-align: center;">
<div style="text-align: justify;">
a) <span style="color: #9fc5e8;">" Ceux qui frappent leurs épouses ne sont pas les meilleurs parmi vous "</span> (version originelle) </div>
</blockquote>
<blockquote style="text-align: center;">
<div style="text-align: justify;">
b)<span style="color: #3d85c6;"> </span><span style="color: #9fc5e8;">" Sur ce il a autorisé à les frapper disant "ceux qui frappent ne sont pas les meilleurs parmi vous "</span> (qualifier ceux-ci de ceux qui ne sont pas les meilleurs est interprété ici comme une permission de frapper, mais non souhaitable)</div>
</blockquote>
<blockquote style="text-align: center;">
<div style="text-align: justify;">
c) <span style="color: #9fc5e8;">" Ensuite le Prophète l'a permis à nouveau "</span> (le hadith est transmis dans son sens inteprété ainsi en supprimant les termes propres du Prophète) </div>
</blockquote>
<blockquote style="text-align: center;">
<div style="text-align: justify;">
d) <span style="color: #9fc5e8;">" Alors frappez-les. Ces femmes ne sont pas les meilleures des femmes "</span> (cette version est une transmission du hadith tel qu'interprété tourné à l'envers (taqlīb) après le <i>mudrajul matn </i>imbriqué au récit dans les versions 2 et 3 citées supra)</div>
</blockquote>
<div style="text-align: justify;">
La variation du récit a ainsi progressé à partir du récit cité plus haut étape par étape. Ainsi les termes <span style="color: #3d85c6;"><span style="color: #9fc5e8;">"ensuite il l'a à nouveau autorisé"</span> </span>et toutes les autres variantes dérivent de cette parole originelle du Prophète : <span style="color: #93c47d;">" au jourd'hui encore soixante-dix dames battues sont venues se plaidre de leurs époux, ceux-ci ne sont pas selon mes épouses les meilleurs des hommes parmi vous".</span> <br />
<br />
De l'expression <span style="color: #9fc5e8;">"ceux-ci ne sont pas les meilleurs des hommes"</span> il a été compris<span style="color: #9fc5e8;"> "donc ceci n'est pas formellement prohibé mais permis"</span>. Or cela est incohérent, puisqu'au début du hadith le Prophète dit nettement : <span style="color: #93c47d;">"ne frappez pas les servantes de Dieu"</span>. <b>Ce hadith constituait donc initialement une interdiction formelle de frapper les femmes de la bouche du Prophète.</b><br />
<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>C-3 . Exemple du Prophète:</b> <br />
<br />
Le Coran enseigne que le prophète est un exemple à suivre, et Aïcha rapporte qu'en dehors des confrontations sur les champs de batailles le Prophète n'a frappé personne qu'il s'agisse d'une personne libre ou d'un esclave. (Muslim rapporte cela suivant une source tenue pour fiable.)<br />
<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>C-4. Le Prophète a séparé deux couples quand les femmes ont été maltraitées :</b> <br />
<br />
ibn Abbas, rapporte qu'après les noces de Tahbit ibn Qays celui-ci cassa le bras de son épouse. <span style="color: #93c47d;"> " Ô Messager, je ne me plaindrai pas au sujet de la foi de mon époux, mais je crains après avoir cru de me mettre en défaut au sujet de la religion "</span> aurait-elle dit au Prophète. Muhammad lui demandant : <span style="color: #6aa84f;">"Es-tu susceptible de lui remettre son jardin qu'il t'a offert pour dot ?</span>. Elle de répondre : <span style="color: #45818e;">"Oui"</span>. Sur quoi le Prophète commandera à Thabit de reprendre son jardin et se séparer d'elle. (rapporté par al-Bukhari, Tirmidhi, abu Davud et ibn Majah, ...) De même, le prophète aurait séparé un autre couple de façon unilatérale sur demande de l'épouse encore une autre fois.<br />
<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>C-5. Le Prophète Muhammad déconseille à une amie d'épouser un homme connu comme étant violent : </b> <br />
<br />
Fatima bint Qays ayant reçu trois invitations au mariage par Sufyan, Muawiya et abu Jahm vint demander conseil chez le Prophète. Celui-ci répondit à Fatima : <span style="color: #6aa84f;">"Le bâton d'abu Jahm ne descend jamais de son épaule, Muawiya est démuni et sans moyens, épouse plutôt Usama". </span>Fatima bin Qays répondit<span style="color: #6aa84f;"> : </span><span style="color: #93c47d;">"Je ne resens rien à son égard"</span><span style="color: #6aa84f;">. </span>Or, il réitéra :<span style="color: #6aa84f;"> "Epouse plutôt Usama". </span>Fatima dira plus tard : <span style="color: #93c47d;">"J'ai suivi son conseil et les amies m'enviaient"</span><span style="color: #6aa84f;">. </span>(repris par Muslim) <br />
<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>C-6 . Hadith forgés, faibles ou orientés :</b> <br />
<br />
C-6.1. abu Dawud (2.142) : <span style="color: #ea9999;">"Une personne ne sera pa interrogée pour avoir frappé son épouse."</span> <br />
<br />
- Ce hadith est très faible et sans aucun poids. Et il contrevient aux autres hadiths sains rapportant les pratiques du Prophète en cas de violence conjugale.<br />
<br />
C-6.2. Certains prétendent que Muhammad aurait un jour frappé Aïcha à la poitrine. Or, le hadith cité pour cette fin parle plutôt de "pousser" (<span class="hps"><b>لحد</b></span>) à la poitrine. On peut lire que Muhammad mécontant la repoussa en touchant sa poitrine, mais la fragilité de son épouse fit qu'elle en resentit une certaine douleur. Cela n'est certes pas élégant mais parler de frapper est inexact et erroné. Par ailleurs, la perception personnelle d'Aïcha suivant son témoignage cité plus haut où elle dit que jamais en dehors des champs de bataille le Prophète n'a frappé quiconque est très limpide. Par conséquent le hadith invoqué, quoi que sain n'indique aucune intention de faire mal.<br />
<br />
C.6.3. Parfois, le hadith que nous allons analyser infra est également invoqué pour soutenir l'interprétation classique du passage du Coran étudié ici. Selon ce hadith une femme serait arrivée chez le Prophète se plaindre de la violence de son époux. Et le verset étudié aurait été révélé rendant licite le fait de les frapper. Cela est FAUX. (Le hadith est rapporté de source fiable selon Muslim.)<br />
<br />
* En fait, la lecture du récit montre que la femme ne s'est nullement plainte au Prophète de violence conjugale. Celle-ci portait une trace de meurtrissure, mais celle-ci pourait fort bien être survenue lors des ébats sexuels involontairement. Abdurrahman apprenant que son épouse est allée chez le Prophète arriva juste après elle. La femme ne mentionne nullement des coups mais dit très exactement : " Dieu m'est témoin que je ne lui ai causé aucun tord, mais celui-ci est impuissant et m'est aussi utile que ceci" en secouant les franges de sa robe pour dire qu'il n'est pas puissant, sur quoi Abdurrahman dit : " Dieu m'est témoin, ô Messager qu'elle a menti. Je suis un mâle très puissant et puis l'assouvir, mais c'est plutôt qu'elle désire se séparer de moi en sorte à retourner chez Rifa'a son ex mari". Sur ce, le prophète dit à la femme : "Si ton intention est bien de retourner à ton ex mari, tu ne peux retourner à lui sans avoir consommé un autre mariage." Et regardant vers Abdurrahman et deux jeunes hommes à ses côtés il lui demanda : "Ceux-ci sont-ils tes garçons ?" Abdurrahman répondit par l'affirmative. Alors le Prophète dit à la femme : " Tu affirmes qu'Abdurrahman est impuissant, mais ses deux garçons lui resemblent comme des corbeaux entre-eux."</div>
<blockquote class="tr_bq">
a) La femme ne se plaint nullement de violence chez le Prophète, mais souhaite se séparer.</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
b) Elle affirme que celui-ci est impuissant et inapte à l'assouvir.</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
c) Le Prophète fait remarquer l'incohérence de son affirmation de par la resemblance entre Abdurrahman et ses deux fils.</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
d) Pour cette raison, il rapelle à la femme qu'elle ne peut retourner selon le Coran à son ex mari avant d'avoir consommé un mariage avec un autre homme entre-temps. (Cor. 2.230)</blockquote>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
D-6.4. Un autre hadith, faible, est souvent invoqué également dans la systématique de vouloir autoriser à frapper les épouses. Or, ce fameux hadith ne remontant pas jusqu'au Prophète et dont toutes les voies de transmissions interrompues (<i>mursal</i>) remontent à ibn Jafar est utilisé comme une preuve de façon totalement partisane et orientée. Une seule variante remontant de façon régulière jusqu'à ibn Marduya (<i>mawkuf</i>) est connue pour ce récit, qui est également faible. Malgré qu'aucune des variantes de ce récit ne soit fiable, des juristes la considèrent comme saine en en assemblant toutes les variantes ensemble. Cherchant ainsi à rendre le récit faible sain dans un raisonnement tautologique sur base de l'ensemble des hadiths étudiés plus haut interoprétés systématiquement en ce sens.<b> Mais ce récit a-t-il pu avoir lieu avant ou après le hadith où le Prophète interdit "de battre les servantes de Dieu." Car, si le Prophète a permis de les frapper avant ce récit-ci, alors pourquoi aurait-il envisagé d'appliquer le talion plus tard. Par contre ci cette interdiction a suivi cet incidant induisant le fameux verset, comment a-t-il pu contrevenir au verset ?</b> Par ailleurs, ce récit forgé ne nous parvient par aucune source fiable. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Voici le contenu de ce hadith faible : <span style="color: #93c47d;">"Une dame vint au Prophète se plaindre de la violence de son époux, et celui-ci envisagea d'appliquer le talion. sur ce, le verset "les hommes veillent sur les femmes..." fut révélé, et le Prophète dit : "J'ai souhaité une chose, or Dieu a commandé autrement"</span>. Mais comme souligné plus haut, les variantes de ce récit sont faibles. Ceux qui affirment qu'il est sain ne présentent aucune source de transmission saine. Historiquement un tel événement n'a jamais pu avoir lieu. Pourtant ce hadith est systématiquement invoqué dans les ouvrages de jurisprudence, appuyé par l'ensemble d'autres hadiths forgés ou interprétés de façon orientée en sorte de la présenter comme fiable par tautologie. Si ce récit avait vraiment eu lieu historiquement, il ne pourrait se situer ni avant, ni après le hadith authentique disant que le prophète Muhammad a interdit de "frapper les servantes de Dieu" avant de se rétracter -rétractement également inexact comme vu plus haut. Cette méthode tautologique de produire du fiable à partir de sources non fiables est ainsi une aberration logique. Et il n'existe pas un seul élément solide en faveur de cette interprétation classique autorisant à frapper son épouse indocile.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<div style="text-align: justify;">
<b>D) Les traditions des compagnons et l'islam primitif :</b> <br />
<br />
D-1. Le terme "<i>ضرب</i>" du Coran a plusieurs sens autres que "frapper", comme "s'enlasser", "copuler", "jeter", "se serrer contre"... Le Coran l'utilise par ailleurs dans le sens de : "rabattre", "exposer" ou "trotter".<br />
<br />
D-2. Chez les Compagnons le terme "<b>نشوز</b>" rendu traditionellement dans le sens de "l'inobéissance" est démenti par : Ata , Mujahid, Chabi ou Aïcha, interprétant tous le terme "<b>نشوز</b>" comme le souhait de quitter son conjoint pour un autre. Le sermon d'adieu rejoignant ce fammeux verset expliquant la "crainte de <i>nuchuz</i>" comme la tromperie ou le fait d'amener des étrangers chez-elles en l'absence de l'époux renforce nettement cela.<br />
<br />
<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>E) La femme peut divorcer de façon unilatérale par <i>Khul'</i> (<i>خلع</i>)<i> </i>:</b> <br />
<br />
Si les époux sont violents à l'égard des femmes, celles-ci peuvent s'en séparer de façon unilatérale par <i>khul'</i>. Nous allons étudier ce sujet plus tard dans un autre article.<br />
<br />
<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<br />
<br /></div>
</div>
H. Frelser http://www.blogger.com/profile/07700957026765184106noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1523728412637890137.post-37869031070266079362013-09-26T14:59:00.005-07:002023-10-09T22:03:37.527-07:00V. La Mixité en Paleo-Islam<div id="google_translate_element">
</div>
<script>
function googleTranslateElementInit() {
new google.translate.TranslateElement({
pageLanguage: 'fr'
}, 'google_translate_element');
}
</script><script src="http://translate.google.com/translate_a/element.js?cb=googleTranslateElementInit"></script><br />
<div style="text-align: justify;">
<b></b><br />
<b></b><br />
<b>A. Dans le Coran :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
(2:235) : <span style="color: #45818e;"><span style="color: #d9ead3;">" Et on <b>ne vous reprochera pas de faire, aux femmes, </b><b>allusion à une proposition de mariage</b>, ou d'en garder secrète l'intention. Dieu sait que vous allez songer à ces femmes. </span><b><span style="color: #d9ead3;">Mais ne leur promettez rien</span> </b></span><span style="color: #f4cccc;"><b>secrètement</b><b> </b><b>sauf à leur dire des paroles convenables</b><b>.</b></span><span style="color: #45818e;"> </span><span style="color: #d9ead3;">Et ne vous décidez au contrat de mariage qu'à l'expiration du délai prescrit. Et sachez que Dieu sait ce qu'il y a dans vos âmes. Prenez donc garde à lui, et sachez aussi que Dieu est pardonneur et plein de mansuétude. "</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
- Ce verset est une preuve que la mixité n'était pas prohibée dans l'islam primitif car il autorise aux hommes de proposer ou sous-entendre leur désir de se marier à des veuves, même secrètement. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjywd3k9nATDE0KJsnShN55uP1E44yo-GiQoRInrjkp6ijMw1N6eXTiACZBbHm-HkUVwpb53OfiFiKwo6KaWP9DLFS3e4i6eueW58Cck4f_ydlSLksLKnVz6xFAfuPU_OdLILb-_ZC4N016x9eDzuXNcqJhu9eieTrKxvXrZU18vD2JQRIc00Og5QD9SGw/s472/20231010_070124.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="348" data-original-width="472" height="236" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjywd3k9nATDE0KJsnShN55uP1E44yo-GiQoRInrjkp6ijMw1N6eXTiACZBbHm-HkUVwpb53OfiFiKwo6KaWP9DLFS3e4i6eueW58Cck4f_ydlSLksLKnVz6xFAfuPU_OdLILb-_ZC4N016x9eDzuXNcqJhu9eieTrKxvXrZU18vD2JQRIc00Og5QD9SGw/s320/20231010_070124.jpg" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">L'enceinte de la Grande Mosquée, autours de la Ka'ba, endroit le plus sacré de l'islam. Les fidèles font leurs circumambulations de façon mixte. Sans changement depuis l'époque du Messager.</div><div style="text-align: center;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>B. Selon les hadiths :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
B-1. Interdiction de s'enfermer en tête-à-tête :</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
al-Buhkari rapporte que le Prophète a dit :<span style="color: #93c47d;"> " Le diable incite l'homme et la femme qui s'enferment en tête-à-tête derrière une porte ".</span> Selon ce hadith il est donc prohibé de s'enfermer en tête-à-tête avec une personne du sexe opposé sans nécessité. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
B-2. Le meilleur emplacement dans les mosquées selon le sexe :</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Selon Muslim, le Prophète a dit : <span style="color: #93c47d;">" Les meilleurs rangs pour les hommes (dans la mosquée) sont les premiers rangs, et les pires sont les derniers ; et les meilleurs rangs pour les femmes (dans la mosquée) sont les derniers rangs et les pires sont les premiers ".</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Cependant dans les grandes mosquées, il est admis que les femmes forment des groupes au milieu des hommes. Ainsi, il est permis aux femmes de former des zones de prières autours de la Ka'ba à la Mecque, et celles-ci forment par endroits des groupes de femmes au milieu des hommes. Le but de cette parole était d'éviter que la femme qui prie déconcentre les hommes situés derrière elle pendant la prière commune. Mais à notre époque cela a été poussé à l'extrême en sorte que des compartiments entièrement séparés sont prévus pour les femmes avec des cloisons ou des rideaux entre les deux parties. Cela constintue une innovation. Si il est reconnu que la meilleure place pour une femme est à l'arrière, aucune interdiction formelle de prier à l'avant n'est connu, dans le Coran ou dans les hadiths sains. Aussi, les juristes divergent sur le fait que la présence d'une femme dans les rang à l'avant rompt ou non la prière des hommes situés plus en arrière.</div>
<blockquote>
<div style="text-align: justify;">
• ibn Jurayj raconte : <span style="color: #6aa84f;"><br /><br /><span style="color: #93c47d;">« أخبرني عطاء: إذ منع ابن هشام النساء الطواف مع الرجال، قال: كيف يمنعهن، وقد طاف نساء النبي صلى الله عليه وسلم مع الرجال؟ قلت: أبعد الحجاب أو قبل؟ قال: إي لعمري، لقد أدركته بعد الحجاب. قلت: كيف يخالطن الرجال؟ قال: لم يكن يخالطن، كانت عائشة رضي الله عنها تطوف حجرة من الرجال، لا تخالطهم. » <br /><br />« Ata m’a raconté que lorsqu’ibn Hicham (un des Emirs de la Mecque) a interdit aux femmes d’accomplir les circumambulations avec les hommes, il lui a dit : "Comment voudrais-tu leur interdire cela, alors que les femmes du Prophète faisaient leurs tours avec les hommes ?" "Etait-ce avant la révélation du verset du <i>hijab</i> (al-Ahzab : 59), lui demandai-je, ou après ?" Il dit : "Certes, par ma vie, j’ai vu cela après la révélation de ce verset !" Je dis : "Comment pouvaient-elles être mêlées aux hommes ?" Il dit : "Elles ne se mêlaient pas aux hommes. Aicha faisait les circumambulations à l’écart des hommes, elle ne se mélangeait pas à eux." »</span> </span>(al-Bukhari, <i>Pèlerinage</i>.)</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Il n'est pas interdit aux femmes de faire leurs tours autour de la Ka'ba avec les hommes, mais il faut éviter les contacts physiques pour le mieux. Le fait que même les épouses du Prophète faisainent leurs parcours au milieu des hommes montre que l'interdiction stricte de la mixité est une innovation postérieure à l'époque du Prophète.</div>
</blockquote>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
B-3. Le Prophète n'était pas dérangé par la mixité :</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
B-3.1. Des jeunes filles dansent et chantent devant le prophète Muhammad et abu Bakr :</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Aicha dit :<span style="color: #93c47d;"> "abu Bakr est entré chez moi une fois, alors que deux fillettes parmi les "Ansars" étaient présentes. Elles étaient en train de chanter les actes (de courage et de bravoure) des "Ansars" lors de la bataille de "Bu‘ath" (an 617). Mais elles n’étaient pas de véritables chanteuses. abu Bakr dit alors : « Quoi ? La flûte de Satan dans la maison de l’Envoyé de Dieu ? » C’était le jour de la fête. Le Messager dit alors : « O abu Bakr ! Chaque peuple a sa fête et c’est aujourd’hui la nôtre. » "</span> (al-Bukhari, <i>İdeyn</i>)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
B-3.2. Des danseurs dansent dans la Mosquée du Prophète et des femmes observent la chorégraphie :</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Aicha rapporte ceci : <span style="color: #93c47d;">" Un jour, lorsque des Abyssins étaient venus présenter leurs danse guerrière chez le Messager un jour de fête, je me suis mise à les regarder par-dessus son épaule. Le Prophète se baissa alors un peu et je pus ainsi les observer par-dessus son épaule jusqu’à m’en être ennuyée. Puis je suis rentrée."</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le Prophète a fait la course avec Aicha deux fois, une fois à la Mecque, et une seconde fois à Yathrib après la bataille de Badr. (ibn Hicham) </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
B-3.3. Le Prophète a interdit d'éloigner les femmes des mosquées : </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le Prophète a enseigné que les femmes ont leur plein droit à aller prier et faire leurs invocations dans les mosquées et interdit de les en priver. Aicha rapporte cela selon al-Bukhari. Umar envisagea de leur interdire les mosquées mais s'en abstint se souvenant de cette prohibition du Prophète. Néanmoins celui-ci contrevint à la mode moulante (<i>kabati</i>) et la mini-jallaba arrivant à mi-cuisse lancées par des femmes à son époque (634-644) sous le motif que c'était une innovation.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
B-3.4. Une femme fatiguée peut monter en croupe derrière un homme :</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Asma bint abu Bakr a rapporté
qu'elle travaillait dans les champs
lorsque Zubayr l’avait prise pour épouse, ils n’avaient pas de biens… Elle explique
: <span style="color: #6aa84f;"><span style="color: #93c47d;">" Je pétrissais de la farine, mais je n’étais pas habile à préparer le pain, des voisines, des femmes des Ansars me les faisaient, car elles étaient des amies… Un jour en transportant des récoltes, je rencontrai le Messager accompagné de plusieurs de ses amis, il m’appela fit s’agenouiller son cheval, et me fit monter en croupe derrière lui. Elle expliqua cela ensuite à son mari : 'J’ai eu honte car je sais comme tu es jaloux', ce à quoi Zubayr répondit : 'Par Dieu, il m’est moins pénible de te savoir en croupe derrière lui, que de te voir porter cette charge sur la tête'. Asma expliqua que cela dura jusqu’à ce qu’abu Baqr lui offre un cheval."</span> </span>Muslim rapporte cela avec ce même titre. Ce récit transmis par Asma et retenu avec ce titre par Muslim témoigne que la question de la mixité n'était pas instituée à leur époque, en sorte que ce récit était cité comme une autorisation pour les femmes fatiguées à monter en croupe derrière un homme. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
B-3.5. Une femme et un homme peuvent discuter de sexualité s'ils sont raisonnables :</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Aicha rapporte : Fatima bint abu Hubaïche avait des écoulements vaginaux récurrents et elle demanda au Messager à ce sujet pour l'exécution de la prière nécessitant la purification. Le Messager répondit : <span style="color: #76a5af;"><span style="color: #93c47d;">"Ce sang vient d'une veine abîmée, ce ne sont pas des règles. Lorsque ta période de menstrues débute cesse les prières, et reprend lorsque la période s'achève."</span> </span>(Muslim)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
B-3.6. Le Prophète est dissimulé du regard d'une femme par sa fille tenant un habit à son arrivée :</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Um Hani, la fille d'abu Talib a dit :<span style="color: #6aa84f;"> </span><span style="color: #93c47d;">«Je suis allé voir le Prophète l'année de la conquête de la Mecque et le trouvai prenant un bain, tandis que sa fille Fatima le cachait avec un habit. Je l'ai salué. Il demanda : «Qui est-elle ? Je lui répondis : «Je suis Um Hani bint abu Talib. Il dit : «Bienvenue, ô Um Hani. Quand il eut fini son bain, il se leva et pria huit Rak'at, dans un seul habit enroulé autour de son corps, puis quand il eut terminé je dis : «O Apôtre ! Mon frère m'a dit qu'il compte mettre à mort une personne à laquelle j'ai accordée une protection, cette personne est le fils de Hubaira. Le Prophète a dit : «Nous protégerons votre protégé. "Um Ham a ajouté : « Cela se passait avant le temps de midi (<i>Duha</i>). ".</span> (Muslim)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
- Soulignons que cela se déroule après les versets sur la vestimentation après la conquête de la Mecque. Autrement dit, la nudité était permise dfamillialans le cercle jusqu'à la fin de la vie du Prophète. Il était néanmoins exigé pour les plus jeunes de toquer avant d'entrer, sans doute pour éviter une scène érotique. Une femme peut allaiter en présence des hommes de sa famille. Probablement également devant des étangers car cela constitue une nécessité, de même que l'Imam Malik permettait de laisser leurs bras visibles du fait que ceux-ci leurs servaient tantôts à laver le linge. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
B-3.7. Les femmes peuvent prier à l'avant des mosquée :<br />
<br />
Une femme priait derrière le messager, c'était une très belle femme. ibn Abbas a dit :
<span style="color: #93c47d;">“Par Dieu ! Je n'ai jamais vu une femme semblable ! Certains hommes s'étaient mis au premier rang pour ne pas la voir tandis que d'autres tardaient à venir pour être dans les derniers rangs, et lorsqu'ils s'inclinaient, ils regardaient en dessous de leur bras (et ils écartaient leurs bras). C'est alors que Dieu révéla : '<i>Et Nous connaissons certes ceux qui parmi vous ont avancé, et Nous connaissons ceux qui tardent encore</i>' : (15.25).”</span> Tabari rapporte cela ainsi que des ouvrages de hadiths, Dhahabi et Hakim ont identifié ce récit comme fiable.<br />
<br />
Sur cet incident, le Prophète est rapporté avoir dit :<span style="color: #93c47d;"> "La plus mauvaise place pour les femmes est à l'avant des mosquées, la meilleure place pour les femmes est à l'arrière. La plus mauvaise place pour les hommes est à l'arrière, la meilleur place pour les hommes est à l'avant." </span><br />
<br />
Cela ne signifiant pas une règle stricte ou absolue, mais une remarque suite à l'incident cité plus haut. D'ailleurs, tout comme cela continue à être pratiqué encore actuellement dans la Grande Mosquée de Médine, les femmes prient par groupes au milieux des hommes. Cela est et a toujours été toléré dans la pratique, quoi que les ouvrages de jurisprudence aient veillé à entériner une prohibition stricte aux femmes de prier devant des hommes, à défaut de parvenir à leur interdire tout bonnement la fréquentation des mosquées et prévoir des compartiments séparés dans les mosquées postérieures.<br />
<br />
On rapporte ainsi qu'Aïcha s'est irritée envers abu Hurayrah affirmant que le passage d'une femme, d'un âne ou d'un chien noir devant un homme interrompait sa prière en disant :<span style="color: #9fc5e8;"> "Vous avez assimilé les femmes aux ânes et aux chiens ! Le Messager priait dans notre chambre exiguë du côté de mes pieds en direction de mes jambes et les touchait juste pour que je les replie lorsqu'il se prosternait."</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
B-4. Une femme peut soigner un homme et aussi l'inverse :</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Anas ibn Malik rapporte : <span style="color: #93c47d;">" Lorsque le Prophète partait pour une conquête, il prenait avec lui Um Sulaym et quelques femmes des Ansar. Celles-ci apportaient à boire aux blessés et leur donnaient des soins médicaux " </span>Muslim a traité de ce sujet sous le même titre. De même qu'al-Bukhari. Chose impossible à distance sans mixité.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
B-5. Une femme peut voyager sur une distance de trois nuits sans accompagnateur mâle :</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Muslim rapporte selon Abdullah ibn Umar, que le Prophète a dit :<span style="color: #93c47d;"> " Il ne sied pas pour une femme de voyager sans accompagnateur mâle sur une distance de plus de trois nuits "</span>. Reste que voyager seule était autrefois autrement plus risqué que de nos jours dans beaucoup de régions. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
B-6. Une femme peut proposer le mariage à un homme :</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Umar a ainsi proposé Hafsa en mariage respectivement à abu Bakr et Uthman, cela ne constituait pas une honte. Pareillement, il était courant qu'une femme propose le mariage à un homme. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
B-7 . Il est interdit de marier une femme contre sa volonté :</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
I. Droit de refuser un candidat :</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le Prophète dit : <span style="color: #93c47d;">" Une vierge (<i>bakr</i> signifiant, sans gain, inapte à se reproduire) ne peut être mariée sans son consentement, et son consentement est son silence. Quant à une femme mature (<i>thayyib</i> signifiant prête à se reproduire) elle est plus en droit que son tuteur sur elle-même ".</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
II. Le Prophète casse un mariage forcé :</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
ibn Hajar rapporte :<span style="color: #93c47d;"> " Une jeune fille fut contrainte par son père à épouser un cousin fortuné plutôt que son amoureux, et elle vint se plaindre chez le Prophète qui l'autorisa à épouser la personne de son choix ".</span><br />
<span style="color: #93c47d;"></span><br /></div>
H. Frelser http://www.blogger.com/profile/07700957026765184106noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1523728412637890137.post-45672965333552692652013-09-25T16:02:00.006-07:002023-10-08T23:49:49.824-07:00VI. Obéissance de La Femme à Son Epoux <div id="google_translate_element">
</div>
<script>
function googleTranslateElementInit() {
new google.translate.TranslateElement({
pageLanguage: 'fr'
}, 'google_translate_element');
}
</script><script src="http://translate.google.com/translate_a/element.js?cb=googleTranslateElementInit"></script><br />
<div style="text-align: justify;">
<b></b><br />
<b></b><br />
<b>A. Introduction :</b><br />
<b><br /></b>La question du devoir d'obéissance de la femme envers son époux est un concept bien entériné en islam moderne. Mais, comme pour les autres points touchant les femmes ce sujet aussi a été l'objet d'arrangements caractéristiques de par ce que le monde musulman a été dirigié et structuré presque exclusivement par la gent masculine. Dans cet article, nous allons étudier ce sujet de façon historico-critique sur base du Coran et des instructions personnelles du Prophète.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhN-RIugUolj8zicpxY_EH2PZhgSyIqAhS-oU9GtKvOwhX0AtcanUSCfza5yZzRfNGEQRowzhqIgY_-T_pVv2UEw4yWtQg4wCNhe3P5uoZLMvD96KON1HIKJqbLQlVVkJlhWd06oTNyzCUhZINqTvFiLwYaRaX6X2iQDCraYHDQtAg5A8IhR40E0VZuPBc/s240/20230930_111106.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="225" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhN-RIugUolj8zicpxY_EH2PZhgSyIqAhS-oU9GtKvOwhX0AtcanUSCfza5yZzRfNGEQRowzhqIgY_-T_pVv2UEw4yWtQg4wCNhe3P5uoZLMvD96KON1HIKJqbLQlVVkJlhWd06oTNyzCUhZINqTvFiLwYaRaX6X2iQDCraYHDQtAg5A8IhR40E0VZuPBc/s1600/20230930_111106.jpg" width="225" /></a></div><br /></div><div style="text-align: center;">Le terme "nuchuz" touchant les épouses, rendu par d'idée de "désobéissance" signifie en fait l'idée de "délaissement".</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></div><b><br /></b>
<b>B. Le verset souvent invoqué pour instituer cette règle :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
(4:34) : <span style="color: #d9ead3;">" Les hommes subviennent aux besoins des femmes de par leur faveur physique sur celles-ci, et leurs dépenses</span><span style="color: #d9ead3;">. Les femmes droites, respectables veillent avec le soutien de Dieu sur leurs sexes en l'absence de leurs époux. S'ils craignent que leurs épouses cherchent à les délaisser (pour d'autres) [les délaissant charnellement ou en introduisant des étrangers en leur absence], qu'ils les exhortent, séparent leurs couches (jusqu'à 4 mois au maximum) et les enlassent (dans le but de la copulation, sans insister en passant d'un côté à l'autre). Si elles deviennent conciliantes, qu'ils ne cherchent plus contre elles de voie [pour la répudation]. "</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<br />
* Le terme "<b>نُشُوزَ</b> " étant interprété comme "désobéissance" et le terme " <b>فَإِنْ أَطَعْنَكُمْ</b> " par "si elles vous obéissent". Or, le mot " نشوز " du verset de la même sourate située un peu plus loin (Cor. 4:128) utilisant cette fois le même terme "<i>nuchuz</i>" touchant les mâles envers leurs épouses est interprété comme "délaissement". Cette approche à double tranchant portant la marque de l'orientation masculine du sujet. Quant à l'obéissance suggérée dans ce verset, elle concerne comme nous l'avons déjà vu et montré dans l'article sur la question de la violence conjugale les relations charnelles entre les époux et ne s'étend pas au-delà.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>C. L'allusion dans le sermon d'adieu :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #d9ead3;">" Ô peuple ! Il est vrai que vous avez certains droits à l’égard de vos femmes, mais elles aussi ont des droits sur vous. Souvenez-vous que c’est par la permission de Dieu que vous les avez prises pour épouses et que c’est Dieu qui vous les a confiées. Si elles respectent vos droits, alors à elles revient aussi le droit d’être nourries et habillées convenablement. Traitez donc bien vos femmes et soyez gentils à leur égard, car elles sont vos partenaires et elles sont dévouées envers vous. Il est de votre droit qu’elles ne fassent pas piétiner vos couches en votre absence, et qu’elles ne commettent jamais l’adultère. Si donc elles font cela, alors exhortez-les, séparer leurs couches et enlassez-les (dans le but de la copulation), sans insister en passant d'un côté à l'autre. Si elles deviennent conciliantes, qu'ils ne cherchent plus contre elles de voie [pour la répudation]. "</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Il existe un parallèle évident entre ces instructions et le passage concerné du Coran. La finalité de ce passage est la gestion des rapports conjugaux. En effet, à cette époque les usages et le Coran concevaient le mariage comme un engagement rendant l'épouse licite à l'époux. La conception sémantique du mariage coranique se fonde très précisément sur ce rapport très précis même si cela peut choquer une personne moderne. Autrement dit, le but du mariage dans l'esprit de l'islam primitif vise les rapports conjugaux en vue d'assouvir les besoins charnels et la reproduction. Il n'existe pas pour cette raison un verset, ni un hadith sain instituant une tâche ménagère pour les femmes.<br />
<br />
<br /></div>
<div align="center" style="text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/nS1tEnfkk6M" width="560"></iframe><br /></div>
</div>
<div align="center" style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
Le don aux femmes des mâles d'une dot en vue de cohabiter avec elles et démontrer qu'ils peuvent assumer leurs besoin et assurer leur sécurité est une pratique amplement ancrée dans la nature qui n'est pas exclusive aux humains. En islam aussi, les mâles offrent aux femmes une dot en vue de pouvoir cohabiter et se mettre en couples avec celles-ci.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>D. Les hadiths invoqués pour imposer l'obéissance des épouses envers leurs maris :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Tous les hadiths sains invoqués touchent exclusivement les relations conjugales liées au droit sexuel de l'époux envers son épouse par le contrat de <i>mariage</i> (en arabe "<i>nikah</i>", c'est-à-dire "copulation) : qu'elle ne jeune pas sans son accord (la copulation étant prohibée en cas de jeûne), vienne à leur couche si son époux la désire, lui montrer un visage agréable, n'introduire personne chez elle sans le consentement de son époux (relations dérangées en cas d'une tierce personne au mauvais moment). Tous les points touchent précisément la sexualité au sein du couple. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Les hadiths invoqués :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
* <span style="color: #ea9999;">" Si je devais permettre à des humains de se prosterner devant des humains, j'aurais autorisé cela aux femmes enevers leurs époux. "</span> <b>Ce hadith est incohérent et a de nombreuses variantes et pas un seul ne remonte jusqu'au prophète Muhammad de façon fiable. ibn Hazm a souligné que les chaines contiennent Charik ibn Abdullah qui est faible et est réputé pour trafiquer les chaînes de transmissions. Le hadith est un faux. </b>
<br />
<br />
* <span style="color: #93c47d;">" Si le mâle appelle son épouse à leur couche, et que celle-ci s'en abstient en sorte que l'époux veille courroucé, les anges font des invocations contre celles-ci jusqu'à ce qu'elles les rejoignent dans leur couche."</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
*<span style="color: #93c47d;"> " Une femme ne doit pas jeûner si son époux n'y consent pas et ne doit pas introduire une personne chez-eux sans son consentement. "</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
*<span style="color: #93c47d;"> " Votre droit sur vos épouses est qu'elles ne fassent pas piétiner vos couches et ne prennent pas ceux-ci dans vos demeures. "</span> (abu Dawud, <i>Manasik</i>; Tirmidhi, <i>Rada</i>; ibn Maja, <i>Nikah</i>, <i>Manasik</i>; Darimi, <i>Manasik</i>.)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
* <span style="color: #93c47d;">" Si l'époux appelle son épouse en la désirant, que la femme le rejoigne vite même si elle est occupée à cuisiner. "</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
* <span style="color: #76a5af;"><span style="color: #93c47d;">" L'épouse dont le mari meurt en étant satisfait d'elle entrera au paradis. "</span> </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
* On demanda à Aïcha au sujet des occupatins du Prophète à la maison, et elle répondit : <span style="color: #6aa84f;">" Il était un homme simple comme les autres, lavant son linge, trayant le bétail, et se chargant de ses propres besoins lui-même. "</span> Selon d'autres hadiths, Muhammad raccommodait ses habits lui-même, réparait ses souliers et il lui arrivait de cuisiner. Il n'existe pas un seul hadith instituant une tâche ménagère pour les femmes qui soit connu comme sain et fiable.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
* <span style="color: #93c47d;">" Les meilleurs des épouses sont celles qui viennent lorsque vous les désirez et vous réjouissent lorsque vous les regardez. "</span> </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>E. Une fatwa du XIIeS :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
L'extrapolation de cette obéissance charnelle à tout ce qui est licite est une erreur. Dans son <i>Zad al Ma'ad</i>, ibn al Qayyim souligne au XIIeS que l'islam n'institue pas de tâche ménagère pour les femmes, et précise que cela est un usage qui a perduré sans que cela soit fondé comme une règle islamique. ibn al Qayyim écrit dans cet ouvrage de référence : si une femme d'une classe aisée disposait de servantes chez ses parents, son époux aura le devoir de lui assurer des servantes à leur domicile. Ses servantes se chargeront ainsi de laver son linge personnel, lui cuisiner ses plats. Il n'existe pas de hadith sain exigeant des femmes d'obéir à leur époux en toute chose islamiquement licite. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
De même, trois des Imams des écoles jurisprudentielles : Chafi'i, Malik et abu Hanifa son unanimes sur le point que les femmes n'ont pas de devoir ménager au sein du couple. Au contraire, c'est selon le Coran son époux qui doit pourvoir à ses besoins alimentaires. Seul Ahmad ibn Hanbal soutient néanmoins les tâches ménagères comme incombant aux femmes. Et il n'apporte aucun hadith et fonde cela sur les usages. Ainsi, ibn al Qayyim contrevient à sa propre école par esprit d'intégrité intellectuelle.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Par ailleurs, l'époux aussi a le devoir d'assouvir les besoins et les attentes sexuelles de son épouse. Autrement, celle-ci est en droit de divorcer de façon unilatérale. Nous allons revenir sur ces points dans les articles plus loin et nous pencher plus précisément sur ces domaines là-bas.<br />
<br />
<br />
<br /></div>
H. Frelser http://www.blogger.com/profile/07700957026765184106noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1523728412637890137.post-4071418786634591482013-09-24T15:27:00.005-07:002023-10-08T23:42:02.693-07:00VII. Droit de Divorce Unilatéral Féminin<div id="google_translate_element">
</div>
<script>
function googleTranslateElementInit() {
new google.translate.TranslateElement({
pageLanguage: 'fr'
}, 'google_translate_element');
}
</script><script src="http://translate.google.com/translate_a/element.js?cb=googleTranslateElementInit"></script><br />
<div style="text-align: justify;">
<b></b><br />
<b></b><br />
<b>A) Les versets coranique:</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
(4:128) : <span style="color: #d9ead3;">"
Et si une femme craint de son mari abandon ou indifférence, alors ce n’est pas un péché pour les deux s’ils se réconcilient par un compromis quelconque, et la réconciliation est meilleure, puisque les âmes sont portées à la ladrerie. Mais si vous agissez en bien et vous êtes pieux... Allah est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. "</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
* Ce verset propose un arrangement dans le cas où l'époux délaisse son épouse et qu'elle sent qu'il souhaite s'en séparer pour une autre. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
(2:228-229) : <span style="color: #d9ead3;">" Et les femmes divorcées doivent observer un délai d’attente de trois menstrues; et il ne leur est pas permis de taire ce que Dieu a créé dans leurs ventres, si elles croient en Dieu et au Jour dernier. Et leur reprise est meilleure si ils souhaitent la réconciliation. Et pour elles l'équivalent de ce qui est en leur défaveur suivant les usages, car les mâles y ont sur elles un avantage. Et Dieu est puissant et sage. Le divorce (réconciliable) est permis pour seulement deux fois. Alors, c’est soit la reprise conformément aux usages, soit la libération avec gentillesse. Et il ne vous est pas permis de reprendre quoi que ce soit de ce que vous leur aviez donné, - à moins que l'un d'eux ne craigne de ne point pouvoir se conformer aux ordres imposés par Dieu. <b>Si donc vous craignez que quiconque d'entre-eux ne puisse se conformer aux ordres de Dieu, alors ils ne commettent aucun péché si la femme se rachète avec quelque bien. Voilà les ordres de Dieu.</b> Ne les transgressez donc pas. Et ceux qui transgressent les ordres de Dieu ceux-là sont les injustes "</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
* Ce verset modifie les usages en vigueur et réduit la période du veuvage à trois mois. Il institue à l'encontre de l'avantage accordé aux mâles sur les femmes par la répudiation unilatérale un droit équivalent féminin de divorce unilatéral féminin. Si l'épouse ne peut plus assurer sa fonction de conjointe envers son époux, elle a désormais le droit de s'en séparer unilatéralement en rompant le contrat de mariage en lui rendant la dot qui a justifié son droit de cohabitation avec elle. Si en outre son époux n'assure pas ses devoirs propres, celle-ci ne devra pas remettre la dot pour s'en séparer. Le divorce <i>خلع</i> [xalʕ] consiste en la rupture du contrat charnel conclu entre les couples par le fait de rendre la dot. Si ceux-ci se séparent de commun accord, ils peuvent selon ce verset conclure à rendre une partie de la dot à l'époux. Or, si l'épouse remet la dot dans son intégralité, alors le mariage est cassé unilatéralement. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjT7pxc-t9htEtJGdc1yQgD5Rute11kSAekpz7s0HWUccbE-X4KPBmYVbd0T2vwoYNvqcLtTAuFrQeemn_w0fWy0_dVpLW6b89NMAZSabV0LUXFeuOrz8SLUr6X0DS4SmpJU7WTgoLyq-hdvCFi8-aYKyO7jPHxA1mqKEZINtiXq6-pWgnU15Ufp3rUdY8/s242/20231009_082602.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="242" data-original-width="224" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjT7pxc-t9htEtJGdc1yQgD5Rute11kSAekpz7s0HWUccbE-X4KPBmYVbd0T2vwoYNvqcLtTAuFrQeemn_w0fWy0_dVpLW6b89NMAZSabV0LUXFeuOrz8SLUr6X0DS4SmpJU7WTgoLyq-hdvCFi8-aYKyO7jPHxA1mqKEZINtiXq6-pWgnU15Ufp3rUdY8/w296-h320/20231009_082602.png" width="296" /></a></div><br /><div style="text-align: center;">"Si donc vous craignez que quiconque d'entre-eux ne puisse se conformer aux ordres de Dieu, alors ils ne commettent aucun péché si la femme se rachète avec quelque bien. Voilà les ordres de Dieu. Ne les transgressez donc pas."</div><div style="text-align: center;">(Cor. 2, 229)</div><div style="text-align: center;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>B) L'application du Prophète :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
ibn Abbas, rapporte qu'après les noces de Tahbit ibn Qays celui-ci cassa le bras de son épouse. <span style="color: #9fc5e8;">"Ö Messager, je ne me plaindrai pas au sujet de la foi de mon époux, mais je crains après avoir cru de me mettre en défaut au sujet de la religion "</span> aurait-elle dit au Prophète. Muhammad lui demandant : <span style="color: #6aa84f;">"Es-tu susceptible de lui remettre son jardin qu'il t'a offert pour dot ?</span>". Elle de répondre : <span style="color: #9fc5e8;">"Oui"</span>. Sur quoi le Prophète commandera à Thabit de reprendre son jardin et se séparer d'elle. (rapporté par al-Bukhari, Tirmidhi, abu Davud et ibn Majah, ...) De même, selon la tradition le prophète sépara un autre couple de façon unilatérale sur demande de l'épouse encore une autre fois.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
* Il est intéressant que la séparation de Fatima sur bas du verset (4:128) par le Prophète, que celui-ci a appliqué cette rupture unilatérale du mariage postérieurement au verset (4:34) de la même sourate invoqué pour autoriser les mâles à frapper leurs épouses. Cela montre encore une autre fois que dans l'esprit du Prophète le terme " <i>daraba </i>" ne signifiait manifestement pas l'idée de "frapper". Nous avons par ailleur déjà traité de cette question dans un autre article.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>C) Tabou du divorce féminin :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le droit de divorce féminin explicitement institué dans le Coran si celle-ci ne peut plus assumer son rôle de conjointe de façon unilatérale, demeure néanmoins un tabou bien entériné dans la tradition musulmane. Au point que ce droit n'a pour ainsi dire jamais été accordé dans la pratique. Ce divorce <i>khal'</i> constitue-t-il une variante de la répudiation masculine ? Le sujet a été largement éludé dans les ouvrages de jurisprudence.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #9fc5e8;">" Si une femme demande le divorce sans raison ne sentira point l'odeur du paradis. "</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
- Ce hadith considéré sain est néanmoins inteprété de façon incompatible au Coran. Or, il n'est pas question que ce hadith contrevienne au verset cité plus haut. Le fait que la femme ne puisse plus assumer sa fonction d'épouse envers son conjoint constitue bien clairement selon le Coran une raison suffisante valable pour s'en séparer. Tout au plus, ce hadith peut-il concerner une demande de divorce fondée sur un mensonge, tel que l'impuissance de l'époux ou le fait qu'il ne se charge pas de ses besoins matériels en vue de lui arracher la dot tout en s'en séparant pour un autre.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>D) Le divorce <i>خلع</i> est l'équivalent de la répudiation masculine propre aux femmes :</b><br />
<b><br /></b></div>
<div style="text-align: justify;">
ibn Ruchd al-Qurtubi (Averroès), dans Bidâyah Al-Mujtahid, volume 2, chapitre de la répudiation, dit : <span style="color: #9fc5e8;">" Tout comme un homme peut avoir recours à la répudiation lorsqu’il n’aime pas sa femme, la législation islamique (charia) donne à la femme le droit de mettre fin à son mariage si elle n’aime pas son mari. Cependant, elle devra lui rembourser la dot qu’il lui a versé à moins qu’il n’y ait des circonstances en raison desquelles un juge pourrait forcer le mari à prononcer le talâq sans exiger de compensation de la part de sa femme."</span><br />
<span style="color: #3d85c6;"></span><br />
<br />
<br /></div>
H. Frelser http://www.blogger.com/profile/07700957026765184106noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1523728412637890137.post-49311365708415132402013-09-23T17:06:00.040-07:002024-02-18T15:54:38.715-08:00VIII. Coran et Droit D'Héritage des Femmes <div id="google_translate_element">
</div>
<script>
function googleTranslateElementInit() {
new google.translate.TranslateElement({
pageLanguage: 'fr'
}, 'google_translate_element');
}
</script><script src="http://translate.google.com/translate_a/element.js?cb=googleTranslateElementInit"></script><br />
<div style="text-align: justify;">
<b></b><br />
<b></b><br />
<span style="font-size: large;">A. Historique du droit d'héritage :</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Du temps du Prophète, sauf exception, les femmes n'avaient pas de droit de succession ou une partie insignifiante. Même parmi les mâles la plupart du temps seul l'aîné succédait au père, ou alors les autres mâles aptes à porter des armes avaient une part avec l'aîné. Cela n'était par ailleurs pas propre aux Arabes, mais était un usage largement généralisé à travers le monde. En accordant une part d'héritage aux femmes le Coran instituait une réforme par rapport à la société de l'époque. Du fait que les mâles devaient assumer financièrement leurs foyers et les dames en étant dispensées, une disparité dans les droits de succession subsiste néanmoins. Du moins en apparence, puisque les parts acquises par les femmes leurs reviennent exclusivement, tandis que les parts revenant aux mâles sont destinées à être dépensées pour la subvention des besoins de leurs épouses et enfants.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXL4wa9aMsFPWJVl93nmC6ZKVaZeGTdTYjMSERsxSAo8Kdk2RcZtW4drpUNlF5Mh7s02HJjjxVajEO6m-QFm-279Io-tyP8SlccxMVcLKI0hTuVxqtHW32DJZjbWokPb10-_NosBHJ9go/s1600/trois.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="198" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXL4wa9aMsFPWJVl93nmC6ZKVaZeGTdTYjMSERsxSAo8Kdk2RcZtW4drpUNlF5Mh7s02HJjjxVajEO6m-QFm-279Io-tyP8SlccxMVcLKI0hTuVxqtHW32DJZjbWokPb10-_NosBHJ9go/s200/trois.png" width="200" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;">Ci-dessus, le schéma de base du partage proportionnel. Les parties (conjoints, enfants, parents, collatéraux) sont considérés par groupes de 3 par degrés de proximité aux défunts. On hérite une part du tiers de son groupe et d'une part du tiers du défunt.</div></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">B. Les versets coraniques :</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
(2:180) : <span style="color: #d9ead3;">« On vous a prescrit, quand la mort est proche de l’un de vous et s’il laisse des biens, de faire un testament en règle en faveur de ses père et mère et de ses plus proches. C’est un devoir pour les pieux. »</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
(2:240) : <span style="color: #d9ead3;">« Ceux d’entre vous que la mort frappe et qui laissent des épouses, doivent laisser un testament en faveur de leurs épouses pourvoyant à un an d’entretien sans les expulser de chez elles. Si ce sont elles qui partent, alors on ne vous reprochera pas ce qu’elles font de convenable pour elles-mêmes. Dieu est puissant et sage. »</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
(4:7-14) : <span style="color: #d9ead3;">« Aux hommes revient une part de ce qu’ont laissé les père et mère ainsi que les proches; et aux femmes une part de ce qu’ont laissé les père et mère ainsi que les proches, <b>que ce soit peu ou beaucoup: une part impérative</b>. 8. Et lorsque les proches parents, les orphelins, les nécessiteux assistent au partage, offrez-leur quelque chose de l’héritage, et parlez-leur convenablement. 9. Que la crainte saisisse ceux qui laisseraient après eux une descendance faible, et qui seraient inquiets à leur sujet; qu’ils redoutent donc Allah et qu’ils prononcent des paroles justes. 10. Ceux qui mangent [disposent] injustement des biens des orphelins ne font que manger du feu dans leurs ventres. Ils brûleront bientôt dans les flammes de l’Enfer. 11. <b>Voici ce que Dieu vous RECOMMANDE au sujet de vos enfants </b>: au fils, une part équivalente à celle de deux filles. S’il n’y a que des filles, <b>même plus de deux</b>, à elles alors deux tiers de ce que le défunt laisse. Et s’il n’y en a qu’une, à elle alors la moitié. Quant aux père et mère du défunt, à chacun d’eux le sixième de ce qu’il laisse,<b> s’il a un enfant</b>. S’il n’a pas d’enfant et que ses père et mère héritent de lui, à sa mère alors le tiers. Mais s’il a des frères, à la mère alors le sixième, après exécution du testament qu’il aurait fait ou paiement d’une dette. <b>De vos ascendants ou descendants, vous ne savez pas qui est plus près de vous en utilité. Ceci est un ordre obligatoire de la part de Dieu [de donner une part à tous, que ce soit peu ou beaucoup sans discrimination], car Dieu est, certes, omniscient et sage. </b>12. Et à vous la moitié de ce que laissent vos épouses, <b>si elles n’ont pas d’enfants</b>. Si elles ont un enfant, alors à vous le quart de ce qu’elles laissent, <b>après exécution du testament qu’elles auraient fait ou paiement d’une dette</b>. Et à elles un quart de ce que vous laissez, <b>si vous n’avez pas d’enfant</b>. Mais si vous avez un enfant, à elles alors le huitième de ce que vous laissez après exécution du testament que vous auriez fait ou paiement d’une dette. Et si un homme, ou une femme meurt sans héritier direct, <b>cependant qu’il laisse un frère ou une sœur</b>, à chacun de ceux-ci alors, un sixième. <b>S’ils sont plus de deux</b>, tous alors participeront au tiers, <b>après exécution du testament ou paiement d’une dette</b>, <b><u>sans préjudice à quiconque</u></b>. (Telle est la <b>recommandation</b> de Dieu. Et Dieu est omniscient et indulgent. 13. Tels sont les <u><b>limites</b></u> (maximales) de Dieu. Et quiconque obéit à Dieu et à son messager, il le fera entrer dans les Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, pour y demeurer éternellement. Et voilà la grande réussite. 14. <i>Et quiconque désobéit à Dieu et à son messager, et <u>transgresse ses limites</u>, Il le fera entrer au Feu pour y demeurer éternellement.</i> Et celui-là aura un châtiment avilissant. »</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
(4:19) : <span style="color: #d9ead3;">" Ô les croyants ! Il ne vous est pas licite d’hériter des femmes contre leur gré. Ne les empêchez pas de se remarier dans le but de leur ravir une partie de ce que vous aviez donné, à moins qu’elles ne viennent à commettre un péché prouvé. Et comportez-vous convenablement envers elles. Si vous avez de l’aversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose où Allah a déposé un grand bien. "</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
(4:33) : <span style="color: #d9ead3;">" A tous nous avons désigné des héritiers pour ce que leur laissent leurs père et mère, leurs proches parents, et ceux envers qui, de vos propres mains, vous vous êtes engagés, donnez leur donc leur part, car Dieu, en vérité, est témoin de tout. "</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
(5:106-108) : <span style="color: #d9ead3;">"106 Ô les croyants ! Quand la mort se présente à l’un de vous, le testament sera attesté par deux hommes intègres d’entre vous, ou deux autres, non des vôtres, si vous êtes en voyage dans le monde et que la mort vous frappe. Vous les retiendrez (les deux témoins), après la Salāt, puis, si vous avez des doutes, vous les ferez jurer par dieu : «Nous ne faisons aucun commerce ou profit avec cela, même s’il s’agit d’un proche, et nous ne cacherons point le témoignage de Dieu. Sinon, nous serions du nombre des pécheurs. 107. Si l’on découvre que ces deux témoins sont coupables de péché, deux autres plus intègres, parmi ceux auxquels le tort a été fait, prendront leur place et tous deux jureront par Allah : «En vérité, notre témoignage est plus juste que le témoignage de ces deux-là; et nous ne transgressons point. Sinon, nous serions certainement du nombre des injustes ».</span><span style="color: #45818e;"> </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">C. Awliya, raddiya et le préservement des limites fixées dans le Coran : </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
L'excédant ou le manque de biens dans le partage des biens hérités a été soulevé sous le règne d'Umar ibn al-Khattab. Et il a été noté que l'application rigoureuse de ces parts recommandées par le Coran semblait souvent impossible dans la pratique. Autrement dit, il arrivait régulièrement que les biens excèdent après le partage ou se révèlent en dessous des part encouragées. Nous verrons que cela n'est pas le cas plus loin dans cet article.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b>Exemples :</b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Epouse 1/8 = 3/24</div>
<div style="text-align: justify;">
Filles 2/3 = 16/24</div>
<div style="text-align: justify;">
Père 1/6 = 4/24</div>
<div style="text-align: justify;">
Mère 1/6 = 4/24<br />
--------------------- </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Total
= 27/24</b> -- > Déficit de 1/8<span style="font-size: x-small;">e</span>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Epouse 1/4 = 3/12</div>
<div style="text-align: justify;">
Mère 1/6 = 2/12</div>
<div style="text-align: justify;">
Filles 2/3 = 8/12<br />
--------------------- </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Total
= 13/12</b>
-- > Déficit de 1/12<span style="font-size: x-small;">e</span></div>
<span style="font-size: x-small;"></span><br />
<div style="text-align: justify;">
Epoux 1/2 = 3/6</div>
<div style="text-align: justify;">
Frères 1/3 = 2/6<br />
-------------------- </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Total
= 5/6</b>
-- > Excédent de 1/6<span style="font-size: x-small;">e</span></div>
<span style="font-size: x-small;"></span><br />
<span style="font-size: x-small;"></span><br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">D. Les parts recommandées ne sont pas absolue, mais constituent des plafonds :</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Les Arabes n'accordaint aucune part aux femmes ou une part insignifiante. Lorsque Sa'd ibn Rabi' décéda, deux de ses oncles vinrent s'accaparer de ses biens en privant son épouse et ses trois filles. Sa veuve du nom de Qahla vint se plaindre au Prophète, et les versets (4:7-14) furent édictés après cet incident en sorte que quiconque ne soit plus privé de droit de succession<span style="color: #fcff01;"><b>*</b></span>.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En fait, au verset (4:13) nous lisons bien textuellement :<span> <b><span style="color: #d9ead3;">" تلك حدود الله "</span></b></span><span style="color: #d9ead3;"> </span>autrement dit <span style="color: #d9ead3;">" Ce sont la les limites de Dieu”</span>. Et au verset (4:7) nous lisons :<span> <b><span style="color: #d9ead3;">" مما قل منه أو كثر "</span></b></span><span style="color: #d9ead3;"> </span>soit<span style="color: #45818e;"> </span><span style="color: #d9ead3;">" Une part impérative que ce soit peu ou beaucoup"</span>. Ainsi, les versets, (4:7-14) n'instituent pas de parts strictes, mais des limites maximales visant à éviter la privation d'aucun d'une part d'héritage. Autrement, il ne s'agit pas de parts absolues à exécuter au iota mais de plafonds et de parts proportionnelles. C'est ainsi que l'Awliya (excédant des biens après partage) devient clair. La finalité de ces règles étant<span> <span style="color: #d9ead3;">" de donner une part à chacun sans en exclure aucun "</span></span>, (7:14). Pour cette raison, le partage des biens suivant les parts encouragées dans le Coran ne sont pas exécutables de façon rigoureuse et cela n'est pas imposé par le Coran. Ainsi, il apparait qu'il est conforme au Coran d'accorder des parts inférieurs aux limites envisagées dans le Coran sans chercher à priver d'aucun de sa part.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">E. Le fond du sujet :</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Les versets (5:106-108) de la sourate Maida ont été historiquement fort mécompris. L'idée que les parts d'héritages sont des parts rigoureuses fixées en pourcentage est une erreur. Nous avons vu que les <span><b><span style="color: #d9ead3;">" limites "</span></b></span> fixées par les versets (4:7-14) paraissent ne pas être applicables dans une série de situations réelles. Le Coran visait pas cela à empêcher de priver les héritiers d'une part d'héritage et envisageait d'accorder à tous une part proportionnelle équitable. Le fait que ces parts ne semblent pas attribuables rigureusement montre que cela n'était pas le but visé, et cela se vérifie de façon mathématique.<br />
<br />
Le fait que les femmes n'avaient pas de devoir financier conjugal faisait qu'une part moindre leur était attribuée, et cela était sans doute compréhensible dans cette société. Or, la lecture minutieuse et détaillée du Coran montre que si une part double de celle des filles est envisagée pour les garçons, cela est un maximum ultime toléré dans l'optique d'un partage discriminatoire. Nous sommes d'avis que la lecture traditionelle de ces versets est erronée, et que l'attribution pour les garçons du double de la part des filles n'est pas une règle absolue, mais un plafond : <b>la part revenant aux filles n'étant nullement déterminée dans le Coran</b>. La limite de la part d'un garçon étant le double de celle d'une fille (<i>c'est la limite de la part des filles qui est prise comme référence pour les garçons</i>). Nous comprenons que le but réel de ce passage est d'éviter l'injustice du déshéritement fondé sur le sexe ou autre chose. Le verset (4:13) fixe des limites maximales donc. Or, seulement six versets plus haut, nous pouvons lire textuellement <span style="color: #b6d7a8;"><i>"que ce soit peu ou beaucoup une part "</i></span>. Pour cette raison, nous ne pouvons pas parler de la violation en deça de ce plafond. L'objectif s'éclaircit de la sorte : à savoir la fixation de limites supérieures inviolables, en sorte que personne ne soit privé d'une part même infime. Et le fait que ces parts ne sont arithmétiquement pas systématiquement applicables est la preuve tangible qu'il ne s'agissait pas là de parts gigoureuses. Le verset (4:10) stipule donc bien : <span style="color: #93c47d;"><b><span style="color: #d9ead3;">" <i>يوصيكم الله في أولادكم </i> "</span></b></span> c'est-à-dire<span style="color: #93c47d;"> <span style="color: #d9ead3;">" Dieu vous conseille au sujet de vos enfants "</span></span>. Le terme <span style="color: #93c47d;"><b><span style="color: #d9ead3;">" <i>يوصيكم</i> "</span></b> </span>de ce passage signifie bien textuellement l'idée de conseiller, d'enquiérir qui est la racine du mot "héritage " en langue arabe. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<span style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">F. La part des garçons comparée à celle des filles un conseil coranique et une limite supérieure maximale :</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<b><span style="color: #d9ead3;">" يوصيكم الله في أولادكم للذكر مثل حظ الأنثيين "</span></b></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
A ce sujet, le verset (4:11) est important. Comme les termes usités sont bien <span style="color: #d9ead3;"><b>« يوصيكم الله في أولادكم » </b>soit concrètement « Dieu vous conseille au sujet de vos enfants » : « au garçon la part de deux filles » </span>ceci constituant une limite maximale. Pour coordoner ce verset avec le verset : <b><span style="color: #d9ead3;">"مما قل منه أو كثر نصيبا مفروض "</span></b> , c'est-à-dire <span style="color: #d9ead3;">« que ce soit peu ou beaucou une part »</span> cette lecture devient nécessaire.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pour conclure, la part des épouses, parents, enfants ressort comme étant une part absolue mais non rigoureuse. Autrement dit <span style="color: #d9ead3;">« au garçon la part de deux filles »</span> apparait comme une limite supérieure en leur faveur. Le verset ayant été édicté après le décès d'Aws ibn Thabit dont l'épouse et les trois filles avaient été totalement déshéritées. En sorte de leur attribuer une part minimale au moins.<br />
<br />
De même les autres parts suggérées dans le cadre de ces versets codifiant les droits de succession sont des maximum visant à garantir que tous les héritiers puissent bénéficier d'une certaine part, que ce soit peu ou beaucoup.<br />
<br />
<br />
<br />
<span style="font-size: large;">G. Analyse arithmétique des droits de successions, et limites maximales recommandées :</span><br />
<br />
Faisons une analyse plus détaillée du passage (4:7-14) au sujet des droits de successions.<br />
<br />
<br />
<b>G-1. Introduction au sujet :</b><br />
<br />
<span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;">«
Aux hommes revient une part de ce qu’ont laissé les père et mère ainsi
que les proches; et aux femmes une part de ce qu’ont laissé les père et
mère ainsi que les proches, <i><b>que ce soit peu ou beaucoup: une part impérative</b></i>.
8. Et l<b>orsque les proches parents</b>, les orphelins, les nécessiteux
<b>assistent au partage, offrez-leur quelque chose de l’héritage</b>, et
parlez-leur convenablement. 9. Que la crainte saisisse ceux qui
laisseraient après eux une descendance faible, et qui seraient inquiets à
leur sujet; qu’ils redoutent donc Allah et qu’ils prononcent des
paroles justes. 10. Ceux qui mangent [disposent] injustement des biens
des orphelins ne font que manger du feu dans leurs ventres. Ils
brûleront bientôt dans les flammes de l’Enfer. </span></span><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;">»</span></span><br />
<br />
<br />
>> Le Coran fonde les parts sur la proportionalité et sur les parts imparties proportionnellement aux parties organisées par trois. Le tiers des biens est considéré comme une grande part du droit de succession. Tous le calcul des parts est centré sur le tiers.<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Sa'd Ibn Abi Waqas raconte, J'ai dit au Prophète : Est-ce que je peux faire une wasiya de l'ensemble de mon argent ? Le Prophète a dit: « Non ». J'ai dit: De la moitié alors ? Le Prophète a dit: « Non ». J'ai dit: Le tiers ? Le Prophète a dit: « Alors le tiers et le tiers c'est beaucoup. Que tu laisses tes héritiers riches vaut mieux que tu les laisses pauvres et réduits à tendre la main aux gens...». (al Bukhari, al Jami'ul-Sahih n°2742, Muslim, al Jami'ul-Sahih n°1628)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<b>G-2. Le cas des enfants :</b><br />
<br />
<span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;">« </span></span>11. <b>Voici ce que Dieu vous <i>recommande </i>au sujet de vos enfants </b>: au fils, une part équivalente à celle de deux filles. </span></span><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;">»</span></span></span></span><br />
<br />
>> Ceci consiste en un maximum toléré, non en une injonction stricte.<br />
<br />
<br />
<b>G-3. Le conjoint et les enfants :</b><br />
<b>G-3.1. Que des filles : <br />G-3.1.1. Deux filles ou davantage de filles :</b><br />
<br />
<span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;">«</span></span></span></span> </span></span> S’il n’y a que des filles, <b>même plus de deux</b>,
à elles alors deux tiers de ce que le défunt laisse. </span></span><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;">»</span></span></span></span><br />
<br />
>> 2/3 : Filles (1), papa (1) et maman (1). Ceci est un maxima : <i>"même si"</i>.<br />
>> La part du défunt va aux enfants, on a leur tiers propre et l'entièreté du tiers du parent défunt.</div><div style="text-align: justify;">>> 1/3 + 1/3 = 2/3<br />
>> Dans ce cas, comme les enfants ne sont pas concernés par les autres épouses éventuelles du père, la base se construit suivant la triade réduite : papa-maman-enfant.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6UF_aZvxEsbl2528-mVmAGrIAfjNqLdgdhh_7gBrfj5V4HgZ6HePv8zCpmJoSjNdTZ3GIcreAdos_RqR-mVaUPK8zCKNhG-n02TGgNyBLWUN8tyaK2VEGR3t4MLx6D9HMjlnJiJW0edU/s1600/enfants.bmp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="173" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6UF_aZvxEsbl2528-mVmAGrIAfjNqLdgdhh_7gBrfj5V4HgZ6HePv8zCpmJoSjNdTZ3GIcreAdos_RqR-mVaUPK8zCKNhG-n02TGgNyBLWUN8tyaK2VEGR3t4MLx6D9HMjlnJiJW0edU/s320/enfants.bmp" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
Les filles (vert) reçoivent leur tiers et le tiers revenant au parent défunt, ici la maman (rouge), en bleu part du papa.</div>
<br />
<br />
<span style="color: #990000;"><span style="background-color: yellow;">>> Mesure sur base (3). Ce schéma confinant par cas de figure minimaliste concentrique par palier revient de façon rigoureuse à travers tout le passage. Nous retrouvons une partition suivant les parties : 1/conjoints, 2/enfants-conjoints, 3/</span></span><span style="color: #990000;"><span style="background-color: yellow;"><span style="color: #990000;"><span style="background-color: yellow;">enfants-conjoints-parents, 4/</span></span>frère & soeurs-conjoints-parents.</span></span><br />
<span style="color: #990000;"><span style="background-color: yellow;"><br /></span></span>
<span style="color: #990000;"><span style="background-color: yellow;">>> Les parties sont respectivement considérées suivant les cas de figures minimalistes par paliers : 1° degré : les conjoints entre-eux, 2° degré les enfants en fonction des conjoints, 3° degré : les enfants, conjoints & parents, ou les frère et soeurs, conjoints et parents.</span></span><br />
<br />
<b><br />G-3.1.2. Fille unique :</b><br />
<br />
<span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;">« </span></span></span></span>Et s’il n’y en a
qu’une, à elle alors la moitié. </span></span><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;">»</span></span></span></span><br />
<br />
>> 1/2 : fille unique (1), épouse (1) et époux (1). La fille a une part parmi deux successeurs.<br />
>> La fille unique garde son tiers et la moitié du tiers revenant au parent défunt. </div><div style="text-align: justify;">>> 1/3 + (1/3÷2) = 1/2<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7QnwEAj7xEp2Y-HWPh1ftMROZXuy8857tWUNPB5mDv6QbcMn8CPwPWr_Fbv6b84-yCuZJQD90RGxFtnvTB88kgWq9xAxFV07L-P1kkNp4JTVhyNJ5hbqTojOT9BnJUX-XnU0SRSPMdYA/s320/fille+unique.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="167" data-original-width="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7QnwEAj7xEp2Y-HWPh1ftMROZXuy8857tWUNPB5mDv6QbcMn8CPwPWr_Fbv6b84-yCuZJQD90RGxFtnvTB88kgWq9xAxFV07L-P1kkNp4JTVhyNJ5hbqTojOT9BnJUX-XnU0SRSPMdYA/s0/fille+unique.jpg" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div>
<div style="text-align: center;">
A gauche, trois parties : le père (bleu), la mère (rouge) et la fille (vert). A droite, la fille unique garde sa part et cumule la moitié de la part de la mère, ce qui fait 1/2.</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<br />
<b>G-4. Grand-Parents :</b><br />
<b>G-4.1. Si enfant :</b><br />
<br />
<span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;">« </span></span></span></span></span></span></span></span></span></span>Quant aux père et mère du défunt, à
chacun d’eux le sixième de ce qu’il laisse,<b> s’il a un enfant</b>. </span></span><span style="color: #38761d;"></span><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;">»</span></span></span></span><br />
<br />
>> 1/3 : les deux parents (1), les conjoints (1) et l'enfant unique (1). Les parents se rajoutent comme troisième partie et se partagent la troisième part à deux ce qui fait 1/6.</div><div style="text-align: justify;">>> 1/3÷2 = 1/6</div><div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPYu2DN2z7gg-osV5h1J5Z6uGl609rb_WVRci_3WAqIB6Rybnmj_Gh-WdcLdQP78tmOAX_s7r_rGx2CFxycialQd1PkJzEnR-QTlvmRhOdSY1B9IrQizGChp_ddANyaMN5z9yPTpwgN-M/s329/009.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="180" data-original-width="329" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPYu2DN2z7gg-osV5h1J5Z6uGl609rb_WVRci_3WAqIB6Rybnmj_Gh-WdcLdQP78tmOAX_s7r_rGx2CFxycialQd1PkJzEnR-QTlvmRhOdSY1B9IrQizGChp_ddANyaMN5z9yPTpwgN-M/s0/009.png" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;">
Les grand-parents reçoivent chacun respectivement la moitié d'un tiers : grand-mère (mauve) & grand-père (bordeau).<br />
<br /></div>
<br />
<b>G-4.2. Si pas d'enfant :</b><br />
<br />
<span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;">« </span></span></span></span></span></span>S’il n’a pas d’enfant et que ses père et mère héritent de lui, à sa mère
alors le tiers. </span></span><span style="color: #38761d;"></span><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;">»</span></span></span></span><br />
>> 1/3 : parents (1), couple (1), frères & soeurs. <br />
>> La mère cumule sa moitié d'un tiers à la moitié du tiers du conjoint défunt (2/6) du fait de l'absence de progéniture.</div><div style="text-align: justify;">>> (1/3÷2) + (1/3÷2) = 1/3<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcV4TVKeyM_s86xrzvmHdQL-Cw-OnnBQMce4FDZb4A-W1UpLO3ccMBvoKfLl4RFeBDe98yKGGzpXM1cfSkLyCYZR71n7wocOig0FOaJszcrmBZ0vVizDwXppVKBtIPpbYM2RFltEIckaM/s329/0011.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="192" data-original-width="329" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcV4TVKeyM_s86xrzvmHdQL-Cw-OnnBQMce4FDZb4A-W1UpLO3ccMBvoKfLl4RFeBDe98yKGGzpXM1cfSkLyCYZR71n7wocOig0FOaJszcrmBZ0vVizDwXppVKBtIPpbYM2RFltEIckaM/s0/0011.png" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;">
La grand-mère (mauve) cumule la moitié de la part du conjoint décédé sans enfant, ici l'épouse (rouge).</div>
<br />
<br />
<b>G-5. Frère et soeurs (seulement si pas d'enfant) :</b><br />
<br />
<span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;">« </span></span></span></span></span></span></span></span>Mais s’il a des frères, à la mère alors le sixième,
après exécution du testament qu’il aurait fait ou paiement d’une dette. </span></span><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;">»</span></span></span></span><br />
<br />
>> 1/6 : parents (1), frère et soeurs (1), conjoints (1).</div><div style="text-align: justify;">>1\3÷2 = 1/6</div><div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<br />
<b>G-6. Rappel de l'équité :</b><br />
<br />
<span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><b><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;">« </span></span></span></span></span></span></span></span>De
vos ascendants ou descendants, vous ne savez pas qui est plus près de
vous en utilité. Ceci est un ordre obligatoire de la part de Dieu [de
donner une part à tous, que ce soit peu ou beaucoup sans
discrimination], car Dieu est, certes, omniscient et sage. </b></span></span><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;">»</span></span></span></span> </span></span><span style="color: #38761d;"><br /></span>
>> Injonctions à l'équité.<span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"> </span></span><br />
<br />
<br />
<b>G-7. Conjoints :</b><br />
<b>G-7.1. Epoux sans enfant :</b><br />
<br />
<span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;">« </span></span></span></span></span></span></span></span>12. Et à vous la moitié de ce que laissent vos épouses, <b>si elles n’ont pas d’enfants</b>. </span></span><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;">»</span></span></span></span></span></span><br />
<span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><br /></span></span></span></span></span></span>
<br />
>> 1/3 : epouse (1), époux (1) & enfants (1).<br />
>> 1/3 + (1/3÷4) + (1/3÷4) = 1/2</div><div style="text-align: justify;">>> Le conjoint hérite de son tiers, et cumule un quart du tiers revenant à son épouse et un quart du tiers revenant aux proches de celle-ci.<br />>> Les hommes ne peuvent pas hériter de plus de la moitié des biens de leurs épouses, car ils n'ont pas de droit sur leurs biens personnels.<span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><br /></span></span></span></span></span>
<span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"></span></span></span></span></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZZOgyKvPDlIR2g3y97We-L0Jg9TXo89yGJVbUCztkSk6w8KdAEL22lzzP_anr8uwj3TxOBvP_J6pH66X9MiLfMSTfu2VvNoNNJIt8YgHspE18GNvE7PITzRjMxJ0M31WXg5b2dxJXc5U/s320/epoux+sans+enfant.2.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="172" data-original-width="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZZOgyKvPDlIR2g3y97We-L0Jg9TXo89yGJVbUCztkSk6w8KdAEL22lzzP_anr8uwj3TxOBvP_J6pH66X9MiLfMSTfu2VvNoNNJIt8YgHspE18GNvE7PITzRjMxJ0M31WXg5b2dxJXc5U/s0/epoux+sans+enfant.2.jpg" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: center;">
A gauche, les épouses (rouge), le mari (bleu) et les parents des épouses, mère, père, soeur ou frère (gris) ont respectivement des parts parmi les quatre parties d'un tiers. À droite, le mari reçoit son tiers, et une part de l'épouse défunte ainsi qu'une part de ses parents proches.</div>
<div style="text-align: center;">
<span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><br /></span></span></span></span></span>
<span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"></span></span></span></span></span></div>
<b><span style="color: #444444;"><br /></span>G-7.2. Epoux avec enfant :</b><br />
<span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><br /></span></span></span></span></span>
<span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;">«</span></span></span></span></span></span></span></span> </span></span></span></span>Si elles ont un enfant, alors à vous le quart de ce qu’elles laissent, <b>après exécution du testament qu’elles auraient fait ou paiement d’une dette</b>. </span></span><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;">»</span></span></span></span></span></span><br />
<span style="color: #38761d;"><br /></span>
>> 1/4 : épouse (1), époux (1) & enfants (1)<br />
>> 1/3 - (1/3)÷4 = 1/4</div><div style="text-align: justify;">>> Le tiers revenant au mari moins un quart restant en faveur des enfants de l'épouse (4)</div><div style="text-align: justify;">
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdYzcPnQe09_SMpQ_R3qNfg6UjfaUyTnvRd8kMgro_0Jb8mGF1kAPX9uPC919R64JVgYvVI3ONDF3tsEucDqPj7ewK4hSY9bmM40JjpaqrDYWcsFQgPvX9QLb8_4xol6Dte330WQXODcc/s1600/epoux+avec+enfant.bmp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="172" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdYzcPnQe09_SMpQ_R3qNfg6UjfaUyTnvRd8kMgro_0Jb8mGF1kAPX9uPC919R64JVgYvVI3ONDF3tsEucDqPj7ewK4hSY9bmM40JjpaqrDYWcsFQgPvX9QLb8_4xol6Dte330WQXODcc/s320/epoux+avec+enfant.bmp" width="320" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
L'époux (bleu) reçoit son tiers, moins un quart restant en faveur des enfants de l'épouse défunte.</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<b><br />G-7.3. Epouses sans enfant :</b><br />
<br />
<span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;">« </span></span></span></span></span></span></span></span>Et à elles un quart de ce que vous laissez, <b>si vous n’avez pas d’enfant</b>. </span></span><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;">»</span></span></span></span></span></span><br />
<br />
>> 1/4 : enfants (1), époux (1) & épouse.<br />
>> 1/4 : Part standard d'une épouse<i>.</i><br />
>> (1/3÷4) + (1/3÷4) + (1/3÷4) = 1/4<br />
>> Les femmes peuvent hériter jusqu'à la totalité des biens de leur époux, car ceux-ci ont un devoir pecunier à leur égard.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuTWNbNXBicUaEL8OnJnrbShatlpcmfOSXt5A5h5w9NZKeakJGXdA4srbk8D6Ar5I7-KZ7AWvhmJqd9cHGd_mYPKfPGLxAbSpyK0u6kKyxejWZ8c1q2rz0Fb6GNlRHPYKiXHUs4gkjjls/s320/005.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="172" data-original-width="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuTWNbNXBicUaEL8OnJnrbShatlpcmfOSXt5A5h5w9NZKeakJGXdA4srbk8D6Ar5I7-KZ7AWvhmJqd9cHGd_mYPKfPGLxAbSpyK0u6kKyxejWZ8c1q2rz0Fb6GNlRHPYKiXHUs4gkjjls/s0/005.jpg" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
L'épouse (rouge) reçoit un quart de chaque tiers. Y compris du tiers des enfants car elle n'a pas d'enfant. Chaque tiers est partagé en quatre parts.</div></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #444444;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;">
<span style="color: #444444;"><br /></span>
<b>G-7.4. Epouses avec enfant :</b><br />
<br />
<span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;">« </span></span></span></span></span></span></span></span>Mais si vous avez un enfant, à elles alors le huitième de ce que vous
laissez après exécution du testament que vous auriez fait ou paiement
d’une dette. </span></span><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;">»</span></span></span></span></span></span><br />
<br />
>> Moitié du quart, une moitié de sa part pour les enfants.</div><div style="text-align: justify;">>> (1/3÷4) + [(1/3÷4)÷2] = 1/8<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6U_3F_uFlnxRtKkr57QmsFJWp9gxHTZcfiRGR8ZuRWKgtTMyE90Fr8oXBsiDjUTtmcza5TeBvoq0o5C8ku__IoKjsoWSb7KZi5ioFNI2atOSm4ImCeZmTWHIsUBud8T2l_DEtAC4l0TU/s1600/epouse+avec+enfant.bmp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="172" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6U_3F_uFlnxRtKkr57QmsFJWp9gxHTZcfiRGR8ZuRWKgtTMyE90Fr8oXBsiDjUTtmcza5TeBvoq0o5C8ku__IoKjsoWSb7KZi5ioFNI2atOSm4ImCeZmTWHIsUBud8T2l_DEtAC4l0TU/s320/epouse+avec+enfant.bmp" width="320" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
L'épouse (rouge) reçoit son quart de tiers et la moitié du quart du tiers de son époux (allant en faveur de ses enfants).</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<br />
<b>G-8. Frère et soeur si sans enfant :</b><br />
<b>G-8.1. Frère ou soeur unique :</b><br />
<br />
<span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;">« </span></span></span></span></span></span></span></span>Et si un homme, ou une femme meurt sans héritier direct, <b>cependant qu’il laisse un frère ou une sœur</b>, à chacun de ceux-ci alors, un sixième. </span></span><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;">»</span></span></span></span></span></span><br />
<br />
>> 1/3 : grand-parents (1), conjoints (1), frère et soeur (1).</div><div style="text-align: justify;">>> 1/3÷2 = 1/6<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmQEednI2cBU7LOMpdwhBhF9fqzNDSLtZkfeTaEnqCTM8oSlme2PQqiLOQQoG14hGyoon6GQJEsy0KWP8CHKrOiChTldMEU5RSonq_ZeUU_QMakll0EUo11qV4wUBl1bol7QgD7DjypRo/s329/006.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="174" data-original-width="329" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmQEednI2cBU7LOMpdwhBhF9fqzNDSLtZkfeTaEnqCTM8oSlme2PQqiLOQQoG14hGyoon6GQJEsy0KWP8CHKrOiChTldMEU5RSonq_ZeUU_QMakll0EUo11qV4wUBl1bol7QgD7DjypRo/s0/006.png" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;">
Les fères et soeurs (jaune) reçoivent jusqu'à un tiers des parts. Un sixième si un seul individu.</div>
<br />
<br />
<b>G-8.2. Deux frère et/ou soeur ou davantage :</b><br />
<br />
<span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><b><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;">« </span></span></span></span></span></span></span></span>S’ils sont plus de deux</b>, tous alors participeront au tiers, <b>après exécution du testament ou paiement d’une dette</b>, <b><u>sans préjudice à quiconque</u></b>. </span></span><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;">»</span></span></span></span></span></span><br />
<br />
>> 1/3 : conjoints (1), parents (1), frères et soeurs (1).</div><div style="text-align: justify;">>> (1/3÷2) + (1/3÷2) = 1/3<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXf_iVf3NnEtO7kPgRRVDhWYMQN3My9wtkNAJl-9j0ucYYswJVUNZyeXKCDxdF53mgrmhhT5f-4DsFae5u_MCy5xdZjVUvWKxIQSpTBlqr9q_x61DcnC2cP-4A46OuIrOOseTHxMqAW3I/s329/008.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="174" data-original-width="329" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXf_iVf3NnEtO7kPgRRVDhWYMQN3My9wtkNAJl-9j0ucYYswJVUNZyeXKCDxdF53mgrmhhT5f-4DsFae5u_MCy5xdZjVUvWKxIQSpTBlqr9q_x61DcnC2cP-4A46OuIrOOseTHxMqAW3I/s0/008.png" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;">
Les fères et soeurs (jaune) reçoivent jusqu'à un tiers des parts. Un sixième si un seul individu.</div>
<i style="text-align: center;"><br /></i>
<br />
<b>G-9. Rappel de l'importance de l'équité :</b><br />
<br />
<span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #38761d;"><span style="color: #d9ead3;">« </span></span></span></span></span></span></span></span>(Telle est la <b>recommandation</b> de Dieu. Et Dieu est omniscient et indulgent. 13. Tels sont les <u><b>limites</b></u>
(maximales) de Dieu. Et quiconque obéit à Dieu et à son messager, il le
fera entrer dans les Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, pour y
demeurer éternellement. Et voilà la grande réussite. 14. <i>Et quiconque désobéit à Dieu et à son messager, et <u>transgresse ses limites</u>, Il le fera entrer au Feu pour y demeurer éternellement.</i> Et celui-là aura un châtiment avilissant. »</span> </span><span style="color: #38761d;"><br /></span>
>> Injonctions pour respecter les limites.<span style="color: #38761d;"><br /></span><br />
<br />
<b><br /></b>
<b>G-10. Partage mathématique des parts :</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i><b>Exemple :</b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Epouse 1/8 = 3/24</div>
<div style="text-align: justify;">
Filles 2/3 = 16/24</div>
<div style="text-align: justify;">
Père 1/6 = 4/24</div>
<div style="text-align: justify;">
Mère 1/6 = 4/24<br />
--------------------------</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Total = 27/24</b> -- > Déficit de 1/8<span style="font-size: x-small;">e</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
* Pour respecter les proportions sans violer les plafonds et sans favoriser certains il suffit de procéder comme suit...<br />
<br />
<ul>
<li>1° Nous calculons sur base du plus petit dénominateur commun : ici 24.</li>
<li>2° Un calcul préliminaire des parts peut être fait.</li>
<li>3° Et on multipliera respectivement chaque part par 24/27...</li>
</ul>
<br />
==> Ainsi, sur un bien valent 10.000 €, on obtient les parts suivantes :<br />
<br />
Epouse : (10 000 € x 1/8) x 24/27 = 1 111,11 €<br />
Filles : (10 000 € x 2/3) x 24/27.. = 5 925,93 €<br />
Père : (10 000 € x 1/6) x 24/27.. = 1 481,48 €<br />
Mère : (10 000 € x 16) x 24/27.. = 1 481,48 €<br />
-----------------------------<br />
<b>TOTAL : 10 000</b> €<br />
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="background-color: yellow;"><span style="font-size: large;"><span style="background-color: yellow;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #990000;"> (BR x Pm) x (nPn/ppdc) = Pa</span> </span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
BR : biens réels du défunt ou de la défunte.</div>
<div style="text-align: justify;">
Pm : part maximale permise (1/2, 1/3, 2/3, 1/4, 1/6, 1/8).</div>
<div style="text-align: justify;">
nPn : nombre de parts nécessaires (somme des parts sur base du plus petit dénominateur commun).<br />
Ppdc : Plus petit dénominateur commun.</div>
<div style="text-align: justify;">
Pa : Part attribuée.</div>
<br />
<br /></div>
<b><i>N.B. : Les proportions sont respectées ; </i></b><br />
<ul>
<li>8 888,88 € ÷ 2/3 = 5 925,93 €</li>
<li>8 888,88 € ÷ 1/8 = 1 111,11 €</li>
<li>8 888,88 € ÷ 1/6 = 1 481,48 € </li>
</ul>
<br />
<b>Rmq 1. : </b>Les dettes seront de même retirées au préalable comme suit..<br />
<br />
<i>* expl.</i> <i>Si dans le cas ci-dessus, le défunt avait 3.000 € de dettes. Il restera 7.000 € à distribuer.</i><br />
<br />
Dette : 3 000 €<br />
Epouse : (7 000 € x 1/8) x 24/27 = 777.77 €<br />
Filles : (7 000 € x 2/3) x 24/27 = 4 148,15 €<br />
Père : (7 000 € x 1/6) x 24/27 = 1 037,03 €<br />
Mère : (7 000 € x 16) x 24/27 = 1 037,03 €<br />
-----------------------------------------------------<br />
<b>TOTAL :</b> 10 000 €<br />
<br />
<br />
<br />
<b>Rmq 2. : </b>Malgré les différences des droits successoraux entre hommes et femmes dûes aux charges financières des premiers, nous relevons que les hommes n'héritent qu'au maximum de la moitié des biens de leurs épouses (1/2 si pas d'enfant commun), tandis qu'elles se partagent jusqu'à la totalité des leurs (4 x 1/4 si aucun enfant). Selon les cas de figures, les femmes ayant parfois une part supérieure à celles des mâles.<br />
<br />
<br />
<b>expl 1 : </b>Fille unique (1/2) & mari (1/4).<br />
<br />
>> La fille a le double de la part de son père.<br />
<br />
<br />
<b>expl 2 : </b>Mari (1/2), père (1/6) & mère (1/3).<br />
<br />
>> La mère a le double de la part du père.<br />
<br />
<br />
<b>expl 3 : </b>La soeur a 1/6e, comme le frère.<br />
<br />
<br />
<b>expl 4 :</b> La grand-mère reçoit 1/6e comme le grand-père. Et 1/3, soit le double de son mari, si pas de petits-enfants ni d'autre enfant.<br />
<br />
<br />
<br />
<span style="font-size: large;">H. Conclusions :</span><br />
<br />
Malgré l'apparente impression d'erreur de comput ou d'artithmétique, nous constatons que le système de quote parts suit des schémas heuristiques rigoureusement équilibrés s'appuyant sur le nombre de parties minimales et le nombre de parts attribués par partie allant du simple (<i>individu seul</i>) au double (<i>plus de un seul individu</i>). <b>Le calcul des parts d'héritage se fondant ainsi sur la proportionalité et non sur le système contemporain en pourcentage sur le leg. Le Coran se fonde donc sur un système ancestral original dévolu, qui fonctionne en système d'ensembles et de sous-ensembles caractéristique de la sémantique des peuples sémites.</b><br />
<br />
Nous constatons qu'il y a différents degrés de successeurs. Les
personnes pouvant bénéficier de droits succesoriaux sont mentionnés
comme suit : le conjoint, le ou les enfants, les parents du défunt, et
les frères et soeurs en cas d'absence de progéniture. <br />
<br />
<ul>
<li>1° degré : Conjoint.</li>
<li>2° degré : Enfants.</li>
<li>3° degré : Parents & frère et soeurs (<i>si pas d'enfant</i>).</li>
</ul>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8lKAvpcDJR8I-rWQl3EwdSXln4RTFOzAA8PDYRZURFg9c6I_xciNHxPNTwEvf7svA5UuE5Lm58rzvr-804sm40o8q8WJWs0C1EMX17XlB-huLFnI7yrENQdXEjvB3_x18ckhIPthn3lA/s1600/sch%25C3%25A9mas.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="616" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8lKAvpcDJR8I-rWQl3EwdSXln4RTFOzAA8PDYRZURFg9c6I_xciNHxPNTwEvf7svA5UuE5Lm58rzvr-804sm40o8q8WJWs0C1EMX17XlB-huLFnI7yrENQdXEjvB3_x18ckhIPthn3lA/s640/sch%25C3%25A9mas.png" width="640" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
Chaque ensemble représente une partie des individus pouvant bénéficier des droits de successions, les frères et soeurs ont une part accessoire, si le défunt ou la défunte n'a pas de progéniture.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<i> </i> </div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
* L'analyse structurelle des verset dévoile un plan hiérarchisé par degrés et par parties. Selon le schéma familial, nous retrouvons respectivement une part pour le/les conjoint(s), une part pour les enfants (<i>descendance</i>), une part pour les parents (<i>ascendance</i>), et une part accessoire pour les frères et soeurs (<i>collatéraux</i>) pour les personnes sans descendance. <br />
<br />
* Pour le cas où nous avons plus de deux éléments dans un des groupes, nous retrouvons une limitation maximale à 2/3 pour les enfants, ou 1/3 pour les frères et soeurs.<br />
<br />
* Il s'agit par conséquent bien de parts proportionelles maximales, non de parts absolues conduisant à des incohérences arithmétiques. Ainsi, les 2/3 des filles sont la limite maximale qu'elles peuvent obtenir de la totalité des biens si l'héritage le permet. Mais cela ne leur sera pas dû si la valeur des biens ne le permet pas. L'interdiction de dépasser les limites étant donc de dépasser ces plafonds en faveur des uns au point de priver d'autres de leurs droits de succession.<br />
<br />
<span style="color: #d9ead3;"><br /></span>
<span style="color: #d9ead3;"><span style="color: #6aa84f;">
<span style="color: #d9ead3;">« De vos ascendants ou descendants, vous ne savez pas qui est plus près de vous en utilité. Ceci est un ordre obligatoire de la part de Dieu [de donner une part à tous, que ce soit peu ou beaucoup sans discrimination], car Dieu est, certes, omniscient et sage. » </span></span></span><br />
<br />
>> Le testament ne peut violer ces plafonds. Le défunt peut choisir où trancher, sans priver d'héritier.<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
D'après Abu Umama Al Bahili, le Prophète a dit : <span style="color: #9fc5e8;">« Certes Allah a donné à chacun son droit ainsi il n'y a pas de testament au privilège d'un seul héritier »</span>. (Sunnan Ibn Maja, n° 2713.)<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
D'après Ibn Mas'ud, le Prophète a dit :<span style="color: #9fc5e8;"> <span>« Apprenez le Coran et enseignez-le. Apprenez le droit successoral et enseignez-le car je risque de mourir et la science risquera de disparaitre laissant place à l’ignorance et à la tentation au point que deux personne se disputant au sujet d’un héritage ne trouveront personne pour le partager équitablement entre eux. »</span></span> (Ad-Darmi, et Al-Hakim.)<br />
<br />
<br />
<br /><br /><br /><br />______________________</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b style="color: #fcff01;">* </b>Ibn Kathir (XIIeS), <i>Tafsīr al-Qur'ān il-A</i><i>ðˁīm</i><i>, </i>4/11.</div><div style="text-align: justify;"><br />
<br /></div>
</div>
H. Frelser http://www.blogger.com/profile/07700957026765184106noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1523728412637890137.post-30542887653763004712013-09-22T14:16:00.005-07:002023-10-10T04:55:32.181-07:00IX. Témoignage Féminin en Islam<div id="google_translate_element">
</div>
<script>
function googleTranslateElementInit() {
new google.translate.TranslateElement({
pageLanguage: 'fr'
}, 'google_translate_element');
}
</script><script src="http://translate.google.com/translate_a/element.js?cb=googleTranslateElementInit"></script><b></b><br />
<b></b><br />
<b>A. Selon le Coran :</b><br />
<br />
<blockquote>
<div style="text-align: justify;">
(2:282) : <span style="color: #d9ead3;">" O les croyants! Quand vous contractez une dette à échéance déterminée, mettez-la en écrit; et qu’un scribe l’écrive, entre vous, en toute justice; un scribe n’a pas à refuser d’écrire selon ce qu’Allah lui a enseigné; qu’il écrive donc, et que dicte le débiteur : qu’il craigne Allah son Seigneur, et se garde d’en rien diminuer. Si le débiteur est gaspilleur ou faible, ou incapable de dicter lui-même, que son représentant dicte alors en toute justice. <b>Faites-en témoigner par deux témoins d’entre vos hommes; et à défaut de deux hommes, un homme et deux femmes d’entre ceux que vous agréez comme témoins, en sorte que si l’une d’elles s’égare </b>
<b>(</b>أَن تَضِلَّ إْحْدَاهُمَا<b>)</b><b>, l’autre puisse lui rappeler </b>
<b>(</b>فَتُذَكِّرَ إِحْدَاهُمَا الأُخْرَى<b> )</b>
<b>.</b> Et que les témoins ne refusent pas quand ils sont appelés. Ne vous lassez pas d’écrire la dette, ainsi que son terme, qu’elle soit petite ou grande : <b>c’est plus équitable auprès d’Allah, et plus droit pour le témoignage et le plus puissant (</b>
ذَلِكُمْ أَقْسَطُ عِندَ اللّهِ <b>وَأَقْومُ</b> لِلشَّهَادَةِ
<b>)</b>, et plus susceptible d’écarter les doutes. Mais s’il s’agit d’une marchandise présente que vous négociez entre vous: dans ce cas, il n’y a pas de péché à ne pas l’écrire. Mais prenez des témoins lorsque vous faites une transaction entre vous; et qu’on ne fasse aucun tort à aucun scribe ni à aucun témoin. Si vous le faisiez, cela serait une perversité en vous. Et craignez Allah. Alors Allah vous enseigne et Allah est Omniscient."</span></div>
</blockquote>
<blockquote>
<br />
<div style="text-align: justify;">
(5:106-108) : <span style="color: #d9ead3;">" Ô les croyants ! Quand la mort se présente à l’un de vous, <b>le testament sera attesté par <u>deux personnes intègres</u> d’entre vous, ou deux autres, non des vôtres, si vous êtes en voyage dans le monde et que la mort vous frappe</b>. Vous les retiendrez (les deux témoins), après la Salāt, puis, si vous avez des doutes, vous les ferez jurer par Allah: «Nous ne faisons aucun commerce(35) ou profit avec cela, même s’il s’agit d’un proche, et nous ne cacherons point le témoignage d’Allah. Sinon, nous serions du nombre des pécheurs ». Si l’on découvre que ces deux témoins sont coupables de péché, deux autres plus intègres, parmi ceux auxquels le tort a été fait, prendront leur place et tous deux jureront par Allah: «En vérité, notre témoignage est plus juste que le témoignage de ces deux-là; et nous ne transgressons point. Sinon, nous serions certainement du nombre des injustes».<b> C’est le minimum</b> <b>(ذَلِكَ <b>أَدْنَى أَن يَأْتُواْ بِالشَّهَادَةِ</b> عَلَى وَجْهِهَا</b><b>)</b>
<b> pour les inciter à fournir le témoignage dans sa forme réelle; ou leur faire craindre de voir d’autres serments se substituer aux leurs</b>. Et craignez Allah et écoutez. Allah ne guide pas les gens pervers. "</span></div>
</blockquote>
<br />
<div style="text-align: justify;">
* Le verset (2:282) utilise l'expression (<span style="color: #45818e;"><b>أَقْومُ</b></span>) pour le témoignage d'un mâle et de deux dames, ce qui signifie "plus puissant". Les versets (5:106-108) ne déterminant pas de sexe aux deux témoins est décrit comme un témoignage suffisant minimal. Or ce second passage n'exige nullement de sélection particulière des témoins sur base sexuelle ou autre. Le détail fondé sur base du sexe du verset (2:282), concerne en fait les transactions commerciales. Mais les contrats commerciaux sont désormais fixés par des moyens beaucop plus rigoureux et sophistiqués. Du temps de Muhammad, les femmes Arabes ne pratiquaient pas le commerce et en ignoraient les codes et règlementations poussées typiques du monde Arabe ancien. Ainsi, pour tous les litiges en dehors des contrats commerciaux, le Coran n'exige aucune forme de règlementation sur base du sexe, l'extrapolation de ce verset propre aux transactions comerciales à tous les domaines est une grille de lecture qui ne se fonde pas sur une application littérale du Coran. Si les versets étaient donc appliqués textuellement, il ne devrait être recherché juridiquement aucune forme de discrimination sur le sexe des témoins dans le traitement des litiges. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9LWNTB2rX0oo1ybd5iDXgyrOpeBbC7YBDeGHBuQHTuehnBl0XeqkeEuC9qNxxZdEbiX6wIJvlJCjLCSm6mjeNl0w3sMYsH0f1PyfT2ZG-bswuiXv0xOPxjs6IDUfdmdtrexW2Lxp2RRt7lwduQIRl0o3iR56jvtjDQO_z-OdLs6s8ZGt9TFuHSSUbYTE/s254/20231010_135326.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="254" data-original-width="200" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9LWNTB2rX0oo1ybd5iDXgyrOpeBbC7YBDeGHBuQHTuehnBl0XeqkeEuC9qNxxZdEbiX6wIJvlJCjLCSm6mjeNl0w3sMYsH0f1PyfT2ZG-bswuiXv0xOPxjs6IDUfdmdtrexW2Lxp2RRt7lwduQIRl0o3iR56jvtjDQO_z-OdLs6s8ZGt9TFuHSSUbYTE/w252-h320/20231010_135326.jpg" width="252" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">Le Prophète a réalisé beaucoup de réformes en faveur des femmes, même si les traditions ont souvent repris le dessus.</div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div>
<br />
<b>B. Hadith :</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Uqba ibn el-Harith, avait épousé Umm Yahya bint abu Ihab. Uqba rapporte cecu : <span style="color: #6aa84f;"><span style="color: #93c47d;">" Une dame de peau noire vint en affirmant nous avoir allaités les deux. En entendant cela, le Prophète dit :</span><span style="color: #76a5af;"><span style="color: #b6d7a8;"> ' Ce mariage est interdit, cette dame a témoigné être la mère de lait de ces deux personnes '</span> </span></span><span style="color: #93c47d;">et annulé le mariage. "</span> (al-Bukhari, <i>Chahadat</i>.)</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
* D'après ce hadith, le témoignage unique d'une seule dame a été considéré comme suffisant. En effet, nous constatons que le Prophète prend comme élément de preuve le témoignage d'une seule et unique femme. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<br />
<b>C. Conclusions :</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Nous constatons en étudiant le Coran de près qu'il est erroné d'extrapoler la nécessité à rechercher deux dames pour témoigner en lieu et place d'un seul mâle dans les cas de transactions commerciales en vue d'en faire une règle absolue. En fin de compte, le témoignage d'une seule et unique femme à elle seule suffit parfois comme élément de preuve en islam. Le fait que les femmes Arabes de l'époque ne maitrisaient pas les règles et usages compliqués du code de commerce de leur milieu était la raison véritable qui fait que le Coran envisageait la recherche de deux dames si il n'y a pas deux mâles pour témoigner des clauses exactes. Ce cas spécifique propre aux transactions commerciales et désigné par le Coran comme le plus puissant des témoignages (trois témoins) constitue un cas particulier. Ainsi, en cas de vol ou d'autre forme de criminalité, il n'est pas requis de sélectioner les témoins sur base de leur sexe en vertu du sens littéral exlicite du verset : (5:106-108).<br />
<br /></div>
H. Frelser http://www.blogger.com/profile/07700957026765184106noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1523728412637890137.post-9051247035058452832013-09-21T18:52:00.005-07:002023-10-09T22:06:04.328-07:00X. La Sexualité Féminine en Paleo-Islam<div id="google_translate_element">
</div>
<script>
function googleTranslateElementInit() {
new google.translate.TranslateElement({
pageLanguage: 'fr'
}, 'google_translate_element');
}
</script><script src="http://translate.google.com/translate_a/element.js?cb=googleTranslateElementInit"></script><br />
<div style="text-align: justify;">
<b></b><br />
<b></b><br />
<b>A. Tabou sur la sexualité des femmes :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Généralement, une hésitation plane dans le monde musulman concernant le droit au plaisir et la jouissance sexuelle des femmes, pourtant le Prophète a fort insisté au sujet du droit de jouissance sexuelle. La sexualité de la femme a été culturellement imposée dans les esprits comme étant diabolique. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
(2:187) :<span style="color: #d9ead3;"> " On vous a permis, la nuit de jeûne, d’approcher vos femmes; elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles. "</span><span style="color: #45818e;"> </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
- Tout comme il est un devoir conjugal pour la femme d'assouvir les besoins sexuels de son époux, les mâles aussi ont le devoir d'assumer les besoins sexuels de leurs épouses. Si l'époux ne parvient pas à assumer sexuellement son épouse, celle-ci peut donc s'en séparer unilatéralement. Si le mari refuse la séparation le juge sera chargé de l'y contraindre pour cette raison, quitte a lui rendre une partie de la dot si lui le nie. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpbLx1AqwEQBSUQFdSeyph8QzAy_IKix7-mFKTWAC9iJbIy1BsMJDzalVbphqpbbRDe9dHQz3sNGHuSyEsRmke0_uJ0wsmwTkxyZ4jvtex2hdx2lpeMjuEGg4jvUqPXtlZNeaZdOBXe5H0hk8nVJ2uLtygE8VMXVCrGbgnqSLzdzpOm8Ipxy47xh6JfYg/s244/20231009_055403.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="244" data-original-width="222" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpbLx1AqwEQBSUQFdSeyph8QzAy_IKix7-mFKTWAC9iJbIy1BsMJDzalVbphqpbbRDe9dHQz3sNGHuSyEsRmke0_uJ0wsmwTkxyZ4jvtex2hdx2lpeMjuEGg4jvUqPXtlZNeaZdOBXe5H0hk8nVJ2uLtygE8VMXVCrGbgnqSLzdzpOm8Ipxy47xh6JfYg/w291-h320/20231009_055403.jpg" width="291" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;">Il existe un tabou sur la sexualité féminine, or, l'islam prend cela en considération.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le Prophète institua même la sexualité au sein des couples comme un acte religieux et cultuel. Muhammad dit pour cette raison ceci : <span style="color: #93c47d;">" Il y a une rétribution divine pour les plaisirs charnels au sein des couples mariés. "</span> Les compagnons demandèrent alors :<span style="color: #b6d7a8;"> " Ô Messager, serons-nous récompensés pour avoir assouvi nos besoins charnels ? "</span>. Le Prophète répondit à cela : <span style="color: #93c47d;">" Si vous assouvissiez vos besoins charnels hors mariage vous seriez châtié, de même lorsque vous assouvissez ceux-ci avec vos conjoints vous serez rétribués. "</span> (Muslim)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>B. La question de l'excision du clitoris :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La mutilation sexuelle incluant parfois notamment en Afrique l'ablation des grandes lèvres est un usage préislamique qui continue de se pratiquer sous l'étiquette islamique, de même certaines mutilations terrifiantes remontant à l'Ancienne Egypte sont imputées à la culture islamique et cela vise à diminuer les pulsions sexuelles de la femme considérées comme diaboliques. L'excision continue de détruire la vie de nombreuses femmes encore au jourd'hui au nom de l'islam. Pour justifier cette mutilation au nom de l'islam, sont ainsi invoqués en guise d'arguments <i>deux hadiths</i> se fondant sur un usage arabe préislamique. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
* Premier hadith : <span style="color: #76a5af;"><span style="color: #93c47d;">" Le bain rituel est recquis si les deux lieux de circoncision se touchent "</span>.</span> Dans ce hadith le toucher entre les lieux circoncis décrit la pénétration sexuelle. Cela sous-entend que la femme aussi, à l'instar de l'homme était excisée, ce hadith est transmis par la voie d'Aïcha.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
* Second hadith : Un exciseuse du nom d'Umm Atiyyah ayant un jour été aperçu par le prophète excisant une fillette lui dit :<span style="color: #76a5af;"> </span><span style="color: #93c47d;">" N'exagères pas et prends juste de son extrémité, cet organe rend le visage lumineux et la rend plus agréable à son époux ".</span> Ce hadith existe sous différentes formes et variantes. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
- Une idée fausse existe que l'excision des femmes chez les Arabes visait à réduire leurs pulsions sexuelles, <i>ce hadith évoque pourtant bien une jouissance visible sur le visage de la femme</i>. En fait les Arabes étaient avides de sexe dans la chaleur du desert. Selon leurs croyances, l'excision du prépuce du clitoris augmentait le plaisir de la femme lors des rapports. Parfois, lorsque le prépuce empêche le clitoris de sortir, une opération de décallotage s'avère nécessaire. Le tissus du prépuce diminue en effet l'intensité du plaisir s'il ne se décalotte pas. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://25.media.tumblr.com/tumblr_lj1w875NWQ1qax2jbo1_500.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://25.media.tumblr.com/tumblr_lj1w875NWQ1qax2jbo1_500.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Les schémas ci-dessus représentent les organes sexuels mâle et femelle, qui permettent de comprendre la connaissance poussée de Muhammad et son intérêt au sujet de la sexualité de la femme. Contrairement à son apparence extérieure, le clitoris ne se réduit pas à la petite excroissance visible au-dessus du vagin mais s'ancre en profondeur, et lors de la pénétration de la verge du mâle, l'engorgement par l'afflux sanguin clitoridien fait gonfler le gland vestibulaire faisant partie du clitoris qui stimule la verge en le serrant de part et d'autre. Et cet organe constitue un organe d'environs huit centimètres profondément enraciné dans le sexe de la femme. Le clitoris serre le pénis lors de son passage dans le vagin en se dilatant, et en parlant de contact entre le pénis et le clitoris lors des rapports sexuels, le Prophète montre combien il savait l'importance de la fonction du clitoris dans la jouissance sexuelle. Par ailleurs, en parlant de concact des "<i>deux lieux de circoncision</i>", il montrait nettement sa connaissance de ce que le clitoris est véritablement l'homologue anatomique du pénis chez la femme, ou bien il considère moins précisément le clitoris et son prépuce comme une partie apparente du sexe féminin. Par ailleurs, il ne commande nullement une telle pratique, mais décrit ces organes suivant son milieu culturel préexistant, en parlant de deux "<i>prépuces</i>" l'homologie entre le pénis et le clitoris dévient évident. <i>Autrement dit, il est fait mention du décallotage respectif d'organes homologues. </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i>
Les rares mentions d'une telle pratique préislamique rendent impossible toute tentative de détermination du niveau de diffusion de ces interventions et de leur finalité exacte. Les connaissances anthropologiques sur les arabes anciens témoigne d'une grande diversité des us et coutumes selon les branches et la géographie. Or, l'usage ponctuel pour un décallotage semble fort vraisemblable lorsque nous assemblons les récits existants.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
* En fait, au contraire de chercher à diminuer la libido de la femme, les Arabes cherchaient à l'augmenter en décalottant l'organe homologue au pénis qu'est le clitoris, et ils percevaient par ailleurs les sécrétions sexuelles de la femme comme une substance pure similaire à la salive.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
- Urwa ibn Zubayr étant venu négocier avec le Prophète à Hudaybiyya fut arroguant, abu Bakr intervint alors en disant : <span style="color: #6aa84f;">" As-tu cru que nous allions fuir, va plutôt sucer le clitoris d'al-Lât. "</span>. (al-Bukhari.)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Cela montre qu'à l'époque, du vivant de Muhammad, cela était pratiqué chez les Arabes dans cette société. Or cela n'est prohibé ni par un verset, ni par un hadith. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>C. Ne copulez pas immédiatement :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le Prophète encourageait à embrasser par la langue et jouer au lit avant la copulation. Et Aïcha vantait la capacité à se contenir chez Muhammad. Sans doute qu'elles en discutaient entre-elles entre épouses, puisqu'elles étaient toutes veuves hormis Aïcha. Les ébats des animaux aussi temoigne de la faiblesse des mâles vis-à-vis des femelles. Aïcha rapporte : <span style="color: #6aa84f;">" Qui d'entre vous se maîtrise aussi bien que le Prophète (à ne pas éjaculer) ? "</span> (al-Bukhari, <i>Exégèse</i> <i>: 5-209</i>.)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Bilal rapporte de même que le Prophète visitait successivement toutes ses épouses de retours des expéditions, montrant comme il maîtrisait effectivement sa sexualité. Et surtout cela montre l'importance accordée à la jouissance sexuelle de ses épouses. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>D. Liberté sexuelle dans les postures sexuelles et la jouissance :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
(2:223) :<span style="color: #d9ead3;"> " Vos femmes sont pour vous un champ de labour. Allez donc à vos champs <i>par où</i> vous désirez, et gérez-les pour vous-mêmes (<i>jachère ou culture</i>). Craignez de contrevenir à Dieu et sachez que vos allez retourner à lui, annonce la bonne nouvelle aux croyants. "</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
- Le Coran donne libre-cours aux relations charnelles au sein des couples. Chez beaucoup de personnes, les rapports conjugaux n'ont pour objectif que la reproduction. Or, comme dans l'hindouisme, la sexualité est en islam considérée comme un culte encouragé ainsi que la recherche de la jouissance sexuelle. Ainsi seule la pénétration du vagin lors des menstrues est prohibée en islam. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>E. Contrôle des naissances :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Plusieurs compagnons ont témoigné : <span style="color: #93c47d;">" Nous pratiquions la continence du vivant du Prophète tandis que le Coran continuait à être révélé, or aucune interdiction ne fut édictée. "</span> (Muslim.) </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
- Le Prophète autorisait la continence, et aurait affirmé de même l'appliquer lui-même avec Aïcha.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>F. Si l'époux ne parvient pas à assouvir la femme elle peut s'en séparer :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
(2:229) : <span style="color: #45818e;"><span style="color: #d9ead3;">" Le divorce (réconciliable) est permis pour seulement deux fois. Alors, c’est soit la reprise conformément aux usages, soit la libération avec gentillesse. Et il ne vous est pas permis de reprendre quoi que ce soit de ce que vous leur aviez donné, - à moins que l'un d'eux ne craigne de ne point pouvoir se conformer aux ordres imposés par Dieu. <b>Si donc vous craignez que quiconque d'entre-eux ne puisse se conformer aux ordres de Dieu, alors ils ne commettent aucun péché si la femme se rachète avec quelque bien. Voilà les ordres de Dieu. Ne les transgressez donc pas.</b> Et ceux qui transgressent les ordres de Dieu ceux-là sont les injustes "</span> </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
ibn Abbas, rapporte qu'après les noces de Tahbit ibn Qays celui-ci cassa le bras de son épouse.<span style="color: #93c47d;"> "Ô Messager, je ne me plaindrai pas au sujet de la foi de mon époux, mais je crains après avoir cru de me mettre en défaut au sujet de la religion "</span> aurait-elle dit au Prophète. Celui-ci lui demandant :<span style="color: #93c47d;"> "Es-tu susceptible de lui remettre son jardin qu'il t'a offert pour dot ?"</span>. Elle de répondre : <span style="color: #93c47d;">"Oui"</span>. Sur quoi le Prophète commandera à Thabit de reprendre son jardin et se séparer d'elle. (rapporté par al-Bukhari, Tirmidhi, abu Davud et ibn Majah, ...) De même, le Prophète sépara un autre couple de façon unilatérale sur demande de l'épouse encore une autre fois. Par conséquent, il est évident que se séparer de son époux si elle n'est pas sexuellement assouvie est un droit naturel.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>G. Assouvir le désir de la femme menstruée :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Aïcha rapporte :<span style="color: #93c47d;"> " Lorsque le Prophète souhaitait réjouir (
بش
) l'une d'entre-nous lors de ses menstrues, il lui commandait de charger son vagin et la pénétrait. Qui parmi vous se maitrise aussi bien que le Messager ? "</span> (al-Bukhari, 5-209.)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
- Il est prohibé de pénétrer le vagin lors des menstrues. Le terme <i>بشر</i> signifie en langue arabe la pénétration sexuelle. Selon les usages de l'épque, les femmes bourraient leurs sexe lors des menstrures pour contenir les écoulements menstruels.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>H. Demander l'accord de la femme pour quitter le lit de nuit :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Aïcha rapporte : <span style="color: #93c47d;">" Lorsque le Messager souhaitait quitter notre couche pour prier de nuit, il me demandait mon accord. "</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
- Assouvir les besoins charnels de la femme est un devoir pour l'époux, et cette subtilité du Prophète est étonnante. Quant à ce qui est une grande injustice, c'est de considérer les besoins charnels de la femme comme honteux, et nous avons vu que cela est totalement incompatible avec les enseignements du Prophète en islam.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br /></div>
H. Frelser http://www.blogger.com/profile/07700957026765184106noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1523728412637890137.post-53296816298895677712013-09-20T15:34:00.003-07:002023-10-05T07:58:56.860-07:00XI. Accord du Tuteur et Mariage<div id="google_translate_element">
</div>
<script>
function googleTranslateElementInit() {
new google.translate.TranslateElement({
pageLanguage: 'fr'
}, 'google_translate_element');
}
</script><script src="http://translate.google.com/translate_a/element.js?cb=googleTranslateElementInit"></script><b></b><br />
<b></b><br />
<b>A. Les hadiths concernés :</b><br />
<br />
A-1. " Point de mariage sans tuteur " ( Ahmad, abu Dawud, Tirmidhi ) .<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Il y a des manipulations dans la chaîne de transmission de ce hadith d'abu Musa. Le hadith a été rejeté par les spécialistes dont Dahlewi. Le hadith selon Aïcha (<i>"un mariage sans tuteur est nul, nul, nul"</i>) est également faible car Zuhri a nié avoir transmis cela de Aïcha. La transmission de ce hadith via Ismail ibn Ibrahim ibn Jurayj est de même rejetée car celui-ci n'est pas fiable. Il est intéressant que pour les garçons, l'expression <i>"pas de mariage sans tuteur"</i> n'est nullement tenu comme nécessaire. Cela prouve clairement que ce hadith n'est pas authentique. </div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
A-2. <span style="color: #93c47d;">" La femme <i>thayyib</i> est plus en droit sur elle-même que son tuteur, quant à la <i>bikr</i> son accord est recquis, et cet accord est son silence. "</span></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
* Le sens du terme <i>thayyib </i>a été discuté. Souvent il est interprété comme <i>"déjà mariée au par avant (mais séparée ou veuve)"</i>, mais cela ne fait pas l'unanimité.
<i>Thayyib</i>
désigne ainsi un nuage, la pluie, ou ce qui s'écoule vers le bas (<i>thawb</i>). Ainsi, la fille mature dont les seins sont prêts à allaiter et qui est prête à la reproduction (menstruations) devient <i>thayyib</i>. Quant au terme <i>bikr</i> il désigne la personne n'apportant aucun avantage reproductif. En effet, à l'époque il était rare pour une fille de se marier à un âge avancé, et les filles physiquement matures mais n'ayant pas encore de règles étaient mariées, en sorte que trouver une fille fertile vierge après l'âge de 13 ou 15 ans était chose exceptionelle. Ainsi, le terme
<i>thayyib</i>
a acquis dans l'usage le sens de la fille ayant déjà contracté un mariage.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
A-3. <span style="color: #93c47d;">" Une jeune femme du nom de Hansaa vint chez le Prophète lui dire : "Mon père souhaite me marier avec un cousin fortuné pour s'ennoblir ". Le Prophète lui autorisa à rompre ce mariage forcé. Et la jeune femme dit : " J'ai juste voulu montrer que les tuteurs n'ont pas de droit, je vais accepter le choix de mon père ".</span> (ibn Maja) <br />
<br />
Suivant une autre variante, elle a épousé un autre garçon qu'elle désirait épouser.</div>
<br />
<br />
<b>B. Dans le Coran :</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
B-1. (33-50) : <span style="color: #d9ead3;">" Ô Prophète! Nous t’avons rendu licites tes épouses à qui tu as donné leur mahr (dot), ce que tu as possédé légalement parmi les captives [ou esclaves] qu’Allah t’a destinées, les filles de ton oncle paternel, les filles de tes tantes paternelles, les filles de ton oncle maternel, et les filles de tes tantes maternelles, - celles qui avaient émigré en ta compagnie -, <b>ainsi que toute femme croyante si elle fait don de sa personne au Prophète sans dot, pourvu que le Prophète consente à se marier avec elle: c’est là un privilège pour toi, à l’exclusion des autres croyants</b>. Nous savons certes, ce que Nous leur avons imposé au sujet de leurs épouses et des esclaves qu’ils possèdent, afin qu’il n’y eût donc point de blâme contre toi. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. "</span><br />
<span style="color: #45818e;"><br /></span></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
* Dans ce passage, nous lisons qu'une femme peut proposer le mariage à un homme. Cela est une preuve formelle du droit au mariage sans tuteur d'une femme, et ce verset n'évoque ni vierge, ni veuve. La dot seule est ici levée pour le Prophète auquel les dames feront une demande en mariage.</div>
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
B-2. (2:232) :<span style="color: #45818e;"> </span><span style="color: #d9ead3;">" Et quand vous divorcez d’avec vos épouses, et que leur délai expire, alors <b>ne les empêchez pas de renouer avec leurs époux, s’ils s’agréent l’un l’autre</b>, et conformément à la bienséance. Voilà à quoi est exhorté celui d’entre vous qui croit en Allah et au Jour dernier. Ceci est plus décent et plus pur pour vous. Et Allah sait, alors que vous ne savez pas. "</span></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
* Ce verset interdit au tuteur de contrevenir au mariage de la femme divorcée avec son ex-mari.<br />
<br /></div>
<br />
<b>C. Les sens des termes <i>thayyib</i> et <i>bikr</i> :</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
D'après abu Hanifa, <i>thayyib</i> désigne la maturité de la personne mariée ou non, à choisir son époux. Etymologiquement, cela signale l'écoulement, ce qui s'écoule par abondance. Ce mot est utilisé pour le nuage prêt à pleuvoir. Ainsi on comprend : <i>"les menstrues de la fille pubère et sa poitrine prête à l'allaitement"</i>. (Dans une variante d'un hadith nous lisons <i>thayyib al-zani</i>, qui vient par les autres chaînes comme <i>muhsan</i>, cela est un lapsus car <i>muhsan</i> signifie <i>"une personne ayant déjà bénéficié"</i> de la racine <i>ihsan</i> et l'usage du terme <i>thayyib</i> est erroné.) Selon le rite hanafiste, l'accord du tuteur est vivement conseillé mais n'est pas considéré comme impératif. Néanmoins, l'accord du tuteur de la fille prépubère physiquement mature est nécessaire. Si la fille insiste à se marier malgré son tuteur, elle a droit au recours chez un juge. </div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Le terme <i>bikr</i> (بكر), vient etymologiquement, de l'union des termes <i>be-kâr</i> en syriaque passés à l'arabe (>> <i>n</i><i>'apportant aucun bénéfice</i>). Autrfois, les jeunes étaient mariés très précossement. Généralement, une jeune femme était mariée très jeune. Ainsi le terme <i>bikr</i> a acquis le sens de "vierge". Autrement, le terme <i>bikr</i> signifiait l'idée de la personne non prête à se reproduire. À contrario, le terme <i>thayyib</i> désignait la fille apte à se reproduire. </div>
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgXiw_TK07JtVLccCkh_S5H8YN-65xogIFfTCgi4CDpuuVcps5KxorfgPNC49G_v0Tt4QOmNynEOuPBp3o0JFjWgF9FHgceWqGoGBcIB1GDB9fNRPd89XyUzlkoM8xHV2iJy4EmfzxbE-j6H7P3LfBmv4mA867ke7UL6hIW4rCR8gEBst7cDnReWsH3kI/s234/20231003_025551.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="219" data-original-width="234" height="299" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgXiw_TK07JtVLccCkh_S5H8YN-65xogIFfTCgi4CDpuuVcps5KxorfgPNC49G_v0Tt4QOmNynEOuPBp3o0JFjWgF9FHgceWqGoGBcIB1GDB9fNRPd89XyUzlkoM8xHV2iJy4EmfzxbE-j6H7P3LfBmv4mA867ke7UL6hIW4rCR8gEBst7cDnReWsH3kI/w320-h299/20231003_025551.jpg" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;">
<span>Il est plausible que le terme thayyib désignait de façon imagée la jeune femme ayant une poitrine et devenue fertile. Le mot thayyib signifiant l'idée d'écoulement : évoquant le lait ou les règles. La diachronie dirigeant la dérive sémantique des termes bikr et thayyib explique les divergences des quatres écoles quant à l'obligation ou non de l'accord d'un tuteur pour le mariage des jeunes dames. </span></div>
<br />
<br />
<b>E. Deux des quatre écoles canoniques n'exigent pas un tuteur impérativement :</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Le rite hanafiste considère l'autorisation parentale comme non obligatoire. Cela est en effet considéré comme préférable par abu Hanifa. Ce qui est un peu moins connu est que selon un des avis du rite malékite aussi, l'accord d'un tuteur pour la vierge n'est pas tenu pour une condition de la validité du mariage si la fille n'est pas très versée dans la religion. Ces avis corroborent que les exigences sur ce point ne se fondent pas sur une preuve catégorique, mais sur une inquiétude sur le choix de la jeune fille, sans que cela ne soit exigé de l'autorité ultime du Prophète.</div>
<br />
<br />
<b>F. Conclusions :</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
La nécessité de l'acord du tuteur qui est une pratique bien entérinée dans la pratique, ne constitue pas une règle formelle instituée par le Coran ou le Prophète. Il n'existe en effet aucun hadith imposant cette règle qui n'ait été critiqué par des spécialistes du hadith. L'approche la plus pertinente à ce sujet est celle d'abu Hanifa. En effet, une femme mature est plus amème à savoir ce qu'elle veut. De fait, l'accord du tuteur pour les plus jeunes est très sage. Toutefois, l'opposition à son mariage peut inciter à la fornication. Une jeune femme doit être en droit de se marier avec la personne de son choix, qu'elle ait ou non déjà contracté un mariage auparavant. Deux des quatre écoles imposent cet accord comme une règle obligatoire. Néanmoins, dans les quatre écoles une fille vierge dont le tuteur reffuse le mariage peut invoquer en justice de se marier néanmoins en conformité au rite hanafite.<br />
<br />
Il faut dans tous les cas veiller à annoncer le mariage par une fête dans les états islamiques régis par la charia, afin d'éviter l'accusation de fornication.<br />
<br />
<br /></div>
H. Frelser http://www.blogger.com/profile/07700957026765184106noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1523728412637890137.post-39000755152866413812013-09-20T14:05:00.009-07:002023-10-17T20:51:54.119-07:00XII. Femme, Maquillage et Esthétique<div id="google_translate_element">
</div>
<script>
function googleTranslateElementInit() {
new google.translate.TranslateElement({
pageLanguage: 'fr'
}, 'google_translate_element');
}
</script><script src="http://translate.google.com/translate_a/element.js?cb=googleTranslateElementInit"></script>
<br />
<div id="google_translate_element">
</div>
<p> <b style="text-align: justify;">A. Coran :</b></p><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">(7:31-32) :<span style="color: #d9ead3;"> " Ô enfants d’Adam, dans chaque lieu de Salât portez votre parure (vos habits). Et mangez et buvez; et ne commettez pas d’excès, car Il [Allah] n’aime pas ceux qui commettent des excès. Dis: «Qui a interdit la parure d’Allah, qu’Il a produite pour Ses serviteurs, ainsi que les bonnes nourritures?» Dis: «Elles sont destinées à ceux qui ont la foi, dans cette vie, et exclusivement à eux au Jour de la Résurrection.» Ainsi exposons-Nous clairement les versets pour les gens qui savent."</span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">- Cet extrait encourage à se parer de ses plus beaux habits en allant à la mosquée, par conséquent sortir dehors dans un bel accoutrement est conforme au Coran.<br /><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5xoki4hilQNrk6IcQ-AAFkJM9HLnI4t_Io6wjawGRyPBwoaJ4HdSg2LfENJGXVrp_cX3QdzaMKehnHCEXDJgzRQR02kzrHSUR_snvGFTVo9cK7ngbBE9efJXA_0Uhjb0N2_MSwyPqbjdxAhMlNtrZO6m71G2Gv53Ooh6I7MxoNj-R6bGjhcnbDR8ae2s/s207/1697590381180~2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="205" data-original-width="207" height="317" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5xoki4hilQNrk6IcQ-AAFkJM9HLnI4t_Io6wjawGRyPBwoaJ4HdSg2LfENJGXVrp_cX3QdzaMKehnHCEXDJgzRQR02kzrHSUR_snvGFTVo9cK7ngbBE9efJXA_0Uhjb0N2_MSwyPqbjdxAhMlNtrZO6m71G2Gv53Ooh6I7MxoNj-R6bGjhcnbDR8ae2s/w320-h317/1697590381180~2.jpg" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div>" Le cosmétique de l'homme est sans couleur mais parfumé, celui de la femme colore mais ne sent pas. " [1]</div><div style="text-align: justify;"><br /></div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Subay'a bint al Harith rapporte selon al Bukhari et selon Muslim[2], qu'elle était mariée à Sa'd ibn Khawla. Il décéda lors du pèlerinage d'adieu. Elle accoucha avant la fin de la période de quatre mois et dix jours du deuil de sa mort. Abu al Sanabil ibn Ba'kak la rencontra à la fin de ses lochies, elle s'était mise du collyre dans les yeux et s'était fait belle. Il lui dit alors : "Soit bonne envers toi même !" - <i>ou une parole semblable</i>. "Peut-être cherche-tu à te marier ? Mais cela ne t'est permis qu'après une période de quatre mois et dix jours à partir de la mort de ton mari." Elle dit alors : "Je suis allée voir le Prophète et je lui ai raconté ce que m'avait dit abu al Sanabil ibn Ba'kak." Il me dit : <span style="color: #93c47d;">" Ton deuil a pris fin lorsque tu as accouché." </span></div><div style="text-align: justify;"><br />>> La couverture était prescrite avant la conquête de la Mecque. L'événement se déroule après le pèlerinage d'adieu en 632. Donc le maquillage et se faire belle n'avait pas été abrogé avec la règlementation sur le port de la couverture.<br /><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>B. Les hadiths :</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">B-1. Selon un hadith considéré sain, le Prophète a interdit la soie et l'or aux mâles, et autorisé cela pour les femmes[3]. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">B-2. De même, les habits jaunes et rouges sont prohibés aux mâles mais permis aux femmes[4]. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">B-3. Pareillement, teindre les cheveux est laissé libre[5]. La couleur noire est selon certains prohibée[6], mais si la substance n'est pas du henné noir nocif cela est permis aussi. Sukayna (petite-fille) du Prophète par Hussayn bouclait ses cheveux et soutenait qu'il n'est pas impératif de les voiler[7]. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">B-4. Colorer ses ongles avec du henné ou autres cosmétiques est de même permis[8]. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">B-5. Le Prophète a dit selon une source fiable ceci : <span style="color: #93c47d;">" Le cosmétique de l'homme est sans couleur mais parfumé, celui de la femme colore mais ne sent pas. " </span>[1]</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">B-6. Il est interdit à une veuve de se maquiller durant quatre mois et dix jours[9]. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">B-7. Il est permis de colorer ses cils et paupières[10]. Il en est de même pour les lèvres et autres parties du corps. A l'époque, les femmes mordillaient et mouillaient leurs lèvres pour les rendre plus rouges et pulpeuses[11].</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">B-8. Il existe des hadiths prohibant de faire un chignon[12], se raser les sourcils ou faire des tatouages définitifs[13]. Cependant l'excédant de pilosité peut être diminué. Quant aux perruques[14], l'avis le plus pertinent est que si il s'agit d'implants permanents, cela est permis[15]. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">B-9. Les transformations des seins et des organes sexuels pour des besoins sanitaires est également autorisé par de nombreuses <i>fatwas</i>[16].</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>B-1. Les perruques :</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Les femmes Juives de Yathrib se rasaient complètement le crâne afin de ne pas exhiber un seul cheveux même chez-elles, tandis qu'elles se paraient de perruques luxuriantes et ostentatoires, et le Prophète interdit de les imiter aux musulmanes[17]. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Selon un hadith, un jour une jeune femme, semble-t-il, subit une perte de cheveux liée à un effluvium télogène avant son mariage. Aïcha aussi rapporte avoir subi une chute de cheveux après une très forte fièvre dans sa jeunesse, témoignant que cela était un phénomène connu dans la région à l'époque[18]. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">" Une dame des Ansar avait donné sa fille en mariage. Mais sa fille avait subi une perte de cheveux. Celles-ci vinrent chez le Prophète et dirent : - ' Son futur époux a exigé à ma fille de les rallonger de mèches '. Le Messager répondit : - <span style="color: #93c47d;">' Non. Celles qui rallongent leurs cheveux de fausses mèches ont été maudites.</span><br /><br />Aïcha rapporte ceci[20] : « Quand nous nous rendîmes à Médine, j'eus de la fièvre pendant un mois, et perdis mes cheveux; mais ils repoussèrent. »<span class="st"></span><br /><span style="color: #93c47d;"></span><br /><span style="color: #93c47d;"></span><br /><b>B-2. La maladie lève les interdits :</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Dans le contexte social de l'époque, il n'existait pas de vaccin, et régulièrement, des femmes subissaient des pertes de capillaires à la suite de fortes fièvres survenues à cause de la rougeole (<i>effluvium telogène</i>)[20]. Or, cela était connu pour ne pas être chronique, et était passager[21]. Une mère demanda ainsi de faire porter des rallonges de mèches à sa fille à l'occasion des festivités de mariage. C'est cela qui est prohibé par le Prophète dans le récit cité plus haut. Les Juives de Yathrib se rasaient le crâne complètement et portaient ensuite de grandes perruques ostentatoires[19]. Ainsi elles s'enlaidissaient en se rasant les cheveux, mais se faisaient belles avec des perruques chatoyantes.<br /><br /><br />Abu Hurayra rapportait[22] avoir entendu le Messager dire : <span style="color: #93c47d;">« II y avait parmi les Fils d’Israël trois hommes : un lépreux, un aveugle et un chauve... Décrétant de les éprouver, Allah leur envoya un ange. Ce dernier vint dire au lépreux : "Qu’est-ce que tu aimes le plus ? — Les gens me trouve répugnant, répondit le lépreux, je veux bien avoir un beau teint et une belle peau." Sur ce, l’ange lui essuya la peau et l’homme de voir [la lèpre] disparaître en cédant la place à un teint et une peau beaux. (...)<b> Il s’adressa ensuite au chauve et lui dit : "Qu’est-ce que tu aimes le plus ? — Une belle chevelure, répondit l’homme." En effet, l’ange lui essuya [la tête] et l’homme eut tout de suite une belle chevelure.</b> (...) »</span></div><div style="text-align: justify;"><br /><br />Au sujet de la calvitie, ce hadith supra rapporté par al-Bukhari explique comment un Ange vint chez une personne dans le passé pour lui rendre une belle chevelure. Or, ce récit témoigne que la calvitie est à concevoir comme une maladie ou une pathologie à soigner au même titre que la lèpre ou la cécité. Par conséquent le hadith prohibant la perruque à la jeune mariée se fonde sur une autre raison que d'ordre médical. En cas de calvitie chronique, la perruque peut être comparée à une quelconque autre prothèse. Et nous trouvons un cas de prothèse de nez en or fait fabriquer pour un compagnon du nom d'Arfajah ibn Sa'd al-Kinani sur ordre du Prophète, après qu'il en fut amputé lors d'une bataille. De même, le Prophète aurait, d'après Anas permis à deux compagnons Zubayr et Abd al-Rahman ibn al-Awf de porter des habits de soie[23], pourtant prohibés pour les mâles à cause de très violentes démangeaisons. Or, des hadiths sains disent pareillement à ce hadith de la perruque que les mâles portant des vêtements de soie en seront privés au paradis[24].</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEic9NWMxuERZ20odBeEr-3P7ydFmSrgTLO1lRaJX5LgIGx1GK_0Vx0xqWMhOwMtpwu0Dps4NncIeIjhhHD1Ff4WHyh5SGrWCR4bL_T0fPfTM49wb0riEIgT4P7yCA96AQNwUwrGsSOwazQ/s1600/implant+dentaire.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEic9NWMxuERZ20odBeEr-3P7ydFmSrgTLO1lRaJX5LgIGx1GK_0Vx0xqWMhOwMtpwu0Dps4NncIeIjhhHD1Ff4WHyh5SGrWCR4bL_T0fPfTM49wb0riEIgT4P7yCA96AQNwUwrGsSOwazQ/s1600/implant+dentaire.jpg" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">La réparation de défauts physiques est toléré en islam.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Humayd ibn Abd al-Rahman a entendu Muawiya prononcer ces paroles sur le minbar du Prophète l'année où il fit le pèlerinage[25], après avoir saisi une touffe de cheveux des mains d'un garde :<span style="color: #6aa84f;"> </span><span style="color: #9fc5e8;">"O Médinois, où sont donc vos savants ? J'ai entendu le Prophète interdire ceci en ces termes : </span><span style="color: #6aa84f;">"Les fils d'Israël ont courru à leur perte quand leurs femmes s'en sont parées.</span><span style="color: #3d85c6;">" </span></div><div style="text-align: justify;"><br />* Ceci constitue la base de la prohibition du port ostentatoire de la perruque.<br /><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>E. Raser les sourcils :</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Dans un hadith nous lisons[26] : <span style="color: #93c47d;">" Dieu a maudit les <i>namisat</i> ".</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #93c47d;"></span><br /><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;">عَنْ عَلْقَمَةَ عَنْ عَبْدِ اللَّهِ قَالَ</span><br /><span style="font-size: large;">لَعَنَ اللَّهُ الْوَاشِمَاتِ وَالْمُسْتَوْشِمَاتِ وَالنَّامِصَاتِ وَالْمُتَنَمِّصَاتِ وَالْمُتَفَلِّجَاتِ لِلْحُسْنِ الْمُغَيِّرَاتِ خَلْقَ اللَّهِ</span></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br /><br />Ici aussi, il est fort probable qu'il s'agisse de même d'une pratique juive consistant à épiler complètement le corps. Il y a divergence au sujet du sens du terme نامصة <span style="font-family: inherit;">[namiṣaʰ]</span><i>. </i>Le sème <b>مص</b> [<span style="font-family: inherit;">maṣ</span>] suggère l'idée de sucer de lécher. Il semble que le terme moustique (ناموس) semble dériver de ce mème sème comme il suce le sang, ou encore le nom en arabe pour le rat de Pharaon (نمس) : chasseur de serpents, qui avale les serpents. Il apparait ainsi que nous devons comprendre l'idée d'arracher les poils, avec une ficelle ou de la cire. Sans doute pour le corps en entier.<br /><br />Il ne semble pas acquis que l'épilation ponctuelle soit visée par ces propos. Une mode au Moyen-Âge consistait en effet à supprimer les sourcils complètement et à épiler les cheveux en haut du front en sorte de montrer un front plus étendu considéré comme un canon de beauté à l'époque[27]. Les cils mêmes étant arrachées parfois. D'où peut-être l'idée de sucer..</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">- Les Juives rasaient complètement leurs sourcils au point de complètement dénuder leurs visages. Une pratique remontant apparement à l'Egypte Ancienne[28]. Cette suppression des sourcils au Moyen-Âge était une mode visant à exhiber un front plus étendu. Le Prophète recommandait par ailleurs l'épilation des aiselles[29], du pubis et le raccourcissement des cheveux. Il ressort que ce hadith concernait la suppression complète des sourcils ou des poils du corps. Il est plausible que les femmes de Yathrib cherchaient à imiter les Juives plus cultivées de la cité. L'interdiction par certains juristes d'ôter même un seul poil du visage se fonde pourtant sur ce hadith. Tandis que certains autres juristes autorisent à enlever les moustaches et barbes chez la femme[30]. La cause de la prohibition dans ce hadith semble être l'altération de l'apparence naturelle. Il ne devrait y avoir aucune crainte à des retouches esthétiques n'altérant pas l'apparence naturelle. Ainsi les cosmétiques sont tolérés. La prohibition par le Prophète de cette pratique semble bien découler du dégoût suscité par ces déformations sur le visage de la femme, qui seraient contre-nature.<br /><br />Hérodote racconte, au V° siècle avant Jésus, le caractère sacré du chat chez les Egyptiens, lorsqu'un chat meurt, les habitants de la maison se rasent les sourcils en signe de deuil, et ils se rasent tout le corps en guise de deuil si c'est un chien qui meurt[31].<br /><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_NPj3vT98etdFohJ8MpHtdefLmR7p1rh4oHjuM36zTf7wZqAXwqg73Wp6N6jIIZicYm2KIwzZyFDB787BxiuA-0JG_2cl1bCgF9-cLHojUO1TySuHvirHhIbJ25g8KghacyAULbEgVa30-e15F8ArEfYx2JRpEV3Pv9UipaLspZTqqR9C0iBxEykE4-4/s244/20231002_000209.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="244" data-original-width="197" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_NPj3vT98etdFohJ8MpHtdefLmR7p1rh4oHjuM36zTf7wZqAXwqg73Wp6N6jIIZicYm2KIwzZyFDB787BxiuA-0JG_2cl1bCgF9-cLHojUO1TySuHvirHhIbJ25g8KghacyAULbEgVa30-e15F8ArEfYx2JRpEV3Pv9UipaLspZTqqR9C0iBxEykE4-4/w258-h320/20231002_000209.jpg" width="258" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;">Le rasage complet des sourcils est prohibé par le Messager comme alternant la nature féminine.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>F. Teindre ses cheveux en noir :</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le henné noir peut provoquer des soucis tels que rendre les cheveux verts. Pire, selon sa préparation il peut provoquer de sévères irritations cutanées. L'hypothèse que le Prophète déconseille de colorer les cheveux avec le cosmétique noir peut être simplement lié à cela. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La question de la prohibition de colorer les cheveux en noir découle plausiblement de cet incident[32]. Lorsque le père d'abu Bakr entra dans l'islam, on l'amena chez le Prophète. C'était le jour de la conquête de la Mecque. abu Quhafa est décrit dans les récits comme ayant une chevelure intensément blanche. Le Prophète aurait alors dit : <span style="color: #93c47d;">" Changez cette couleur blanche avec une chose et éviter la chose noire "</span> </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Selon de nombreux juristes, la coloration en noir des cheveux chez les plus jeunes a été tenu pour permise[33]. Ainsi Sa'd ibn abi Waqqas, Uqba ibn Amir, Hassan, Hussayn ou encore d'autres comme Jarir sont rapportés comme se colorant les cheveux en noir[34]. Anas ibn Malik rapporte qu'abu Bakr teignait ses cheveux avec un mélange de henné et de <i>katm</i>, tandis qu'Umar les colorait simpement au henné (rouge)[35]</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Quant à cette prohibition, diverses interprétations ont été avancées. Certains juristes ont considéré cela comme une interdiction catégorique. D'autres ont lié cela à l'âge[36]. Or, il est plausible que le Prophète ait simplement craint que la coloration au henné noir de la chevelure blanche du vieil homme lui ait donné une frimousse verdoyante humiliante ou déteignant vers du jaune. Ce qui est acquis à ce sujet est l'encourragement du Prophète à colorer les cheveux et la barbe sans spécification de couleur, que ce soit en blond, roux ou autre[37]. Le cas d'abu Quhafa[38] semble donc mal compris, il est probable qu'il s'agissait d'un simple conseil personnel et avisé. L'encouragement à colorer les cheveux gris ou blancs est même l'idée de base de l'incitation à utiliser une coloration. Reste que dans certains hadiths, nous apprenons que le Prophète lui-mêm usait d'un mélange de henné rouge et de <i>katm </i>pour noircir ses cheveux. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Enfin, un certain hadith faible parlant de personnes colorant leurs cheveux dans une couleur noire intense tel la poitrine d'une colombe qui ne sentiront pas l'odeur du paradis[39]. Ce hadith n'est pas fondé, mais tenu pour argument par certains en le consolidant sur base du hadith d'abu Quhafa étudié plus haut. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>G. Le maquillage est perçu comme un signe de féminité par Muhammad :</b><br /><b><br /></b></div><div style="text-align: justify;">G-1. Si tu étais une femme tu aurais changé la couleur de tes ongles...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Aïcha rapporte[40] qu'un jour une femme avança la main vers de prophète de derrière un rideau pour prêter serment d'allégence. Le Prophète aurait saisi sa main et demandé :<span style="color: #93c47d;"> " Je ne sais pas, est-ce là la main d'un homme ou celle d'une femme ? "</span>. La femme répondit : <span style="color: #6aa84f;">" C'est la main d'une femme. "</span>. Sur ce, le Prophète lui dit : <span style="color: #93c47d;">" Si tu étais une femme, tu aurais changé la couleur de tes ongles. "</span> </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://encrypted-tbn2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRgOVgSkJ3r3MGWE8UyVbfsHSEwKkXBirh-jg7CKlP61pIsQZPe" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://encrypted-tbn2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRgOVgSkJ3r3MGWE8UyVbfsHSEwKkXBirh-jg7CKlP61pIsQZPe" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #93c47d;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #93c47d;">" Si tu étais une femme, tu aurais changé la couleur de tes ongles. "</span> </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">G-2. Obligation de se maquiller en dehors du veuvage :</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Zaynab bin Salama rapporte[41] : <span style="color: #6aa84f;">" Lorsque son père, abu Sufyan ibn Jarb décéda, Umm Habiba entama son deuil. On lui a envoyé plus tard un récipient contenant un cosmétique jaune. " Par Dieu, je n'éprouve aucune envie de me faire belle, mais j'ai entendu le Messager dire depuis son minbar :</span> <span style="color: #76a5af;">" </span><span style="color: #b6d7a8;">La femme qui croit en Dieu ne doit rester en deuil et cesser de se maquiller plus de quatre mois et dix jours que pour son époux défunt "</span> D'après cela, le maquillage de la femme n'est pas un droit, mais une nécessité.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTB5ESReUnmvZeFYO4AS3ZUzjyM3ttkTKj0os_TcE3sP-Mb87bd" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTB5ESReUnmvZeFYO4AS3ZUzjyM3ttkTKj0os_TcE3sP-Mb87bd" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"> -----------------------------------</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[1] Tirmidhi, <i>Ad</i><i>ā</i><i>b</i>. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[2]Bukhari, <i>Al </i><i>ʤ</i><i><i>ā</i>mi'ul </i><i><i>S</i>ˁaħīħ;</i> Muslim, <i>Al </i><i>ʤ</i><i><i>ā</i>mi'ul </i><i><i>S</i>ˁaħīħ ; </i>Ahmad, <i>Musnad</i>.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[3] ibn Maja, <i>Lib</i><i>ā</i><i>s</i>.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[4] Muslim, <i>Lib</i><i>ā</i><i>s</i>.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[5] al Bukhari, <i>Lib</i><i>ā</i><i>s, Anbiy</i><i>ā</i>; Muslim <i>Lib</i><i>ā</i><i>s</i>.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[6] Nasa'i, <i>Z</i><i>ī</i><i>nah</i>.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[7] Al Ispahani, <i>Kit</i><i>ā</i><i>b al Agh</i><i>ā</i><i>ni.</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[8] Abu Dawud, <i>Sunnan</i>.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[9] al Bukhari, <i>Al </i><i>ʤ</i><i><i>ā</i>mi'ul </i><i><i>S</i>ˁaħīħ</i> ; Muslim, <i>Al </i><i>ʤ</i><i><i>ā</i>mi'ul </i><i><i>S</i>ˁaħīħ</i>.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[10] al Bukhari, <i>Al </i><i>ʤ</i><i><i>ā</i>mi'ul </i><i><i>S</i>ˁaħīħ</i> ; Muslim, <i>Al </i><i>ʤ</i><i><i>ā</i>mi'ul </i><i><i>S</i>ˁaħīħ</i>.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[11] Charles-Emmanuel Dufourcq, <i>La Vie quotidienne dans l'Europe médiévale sous domination arabe.</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[12] Muslim, <i>Lib</i><i>ā</i><i>s</i>.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[13] al Bukhari, <i>Al </i><i>ʤ</i><i><i>ā</i>mi'ul </i><i><i>S</i>ˁaħīħ</i> ; Muslim, <i>Al </i><i>ʤ</i><i><i>ā</i>mi'ul </i><i><i>S</i>ˁaħīħ</i>.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[14] Abu Dawud, <i>Sunnan</i>.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[15] Sheikh Uthaimine, <i>Kit</i><i>ā</i><i>b ud-Da'w</i><i>ā</i>.</div><div class="separator" style="clear: both;">[16] Muhammad Hassan al-Jizani, <i>Fiqh al-nawāzil.</i></div><div class="separator" style="clear: both;">[17] al-Bukari, <i>Lib</i><i style="text-align: justify;">ā</i><i>s</i>.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[18] Muslim, <i>Al </i><i>ʤ</i><i><i>ā</i>mi'ul </i><i><i>S</i>ˁaħīħ.</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[19] al-Bukari, <i>Lib</i><i>ā</i><i>s</i>.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[20] Muslim, <i>Al </i><i>ʤ</i><i><i>ā</i>mi'ul </i><i><i>S</i>ˁaħīħ.</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[21] Mark G. Lebwohl, <i>Peau et maladies systémiques.</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[22] al Bukhari, <i>Al </i><i>ʤ</i><i><i>ā</i>mi'ul </i><i><i>S</i>ˁaħīħ</i> ; Muslim, <i>Al </i><i>ʤ</i><i><i>ā</i>mi'ul </i><i><i>S</i>ˁaħīħ</i>.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[23] al Bukhari, <i>Al </i><i>ʤ</i><i><i>ā</i>mi'ul </i><i><i>S</i>ˁaħīħ</i> ; Muslim, <i>Al </i><i>ʤ</i><i><i>ā</i>mi'ul </i><i><i>S</i>ˁaħīħ</i>.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[24] al Bukhari, <i>Al </i><i>ʤ</i><i><i>ā</i>mi'ul </i><i><i>S</i>ˁaħīħ</i> ; Muslim, <i>Al </i><i>ʤ</i><i><i>ā</i>mi'ul </i><i><i>S</i>ˁaħīħ</i>.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[25] al-Bukari, <i>Lib</i><i>ā</i><i>s</i>.</div><div class="separator" style="clear: both;">[26] Jean de la Halle, <i>Le jeu de la feuillée</i>.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[27] al-Bukari, <i>Lib</i><i>ā</i><i>s ; </i>abu Dawud, <i>Lib</i><i>ā</i><i>s</i>.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[28] Jean-Jacques Champollion Figeac, <i>Nouvelles recherches sur la ville Gauloise d'Uxellodunum</i>...</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[29] al Bukhari, <i>Wudu'</i> ; Muslim, <i>al Tah</i><i>ā</i><i>rah</i>.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[30] <i>Kit</i><i>ā</i><i>b al fiqh 'al</i><i>ā</i><i> al madh</i><i>ā</i><i>hib al arba'a.</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span class="addmd">[31] </span><span class="addmd">L. Lareher, </span><i>Histoire d'Hérodote, II : 56-57. éd. Musier & Nyon. </i>(Paris, 1796)</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[32] al Bukhari.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[33] <i>Kit</i><i>ā</i><i>b al fiqh 'al</i><i>ā</i><i> al madh</i><i>ā</i><i>hib al arba'a.</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[34] <i>Kit</i><i>ā</i><i>b al fiqh 'al</i><i>ā</i><i> al madh</i><i>ā</i><i>hib al arba'a.</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[35] Qardawi, <i>Fat</i><i>ā</i><i>w</i><i>ā</i> p. 103.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[36] Imam Shawkani, <i>Nayl'ul Awt</i><i>ā</i><i>r</i>.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[37] Muslim, <i>Lib</i><i>ā</i><i>s</i>.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[38] Muslim, <i>Lib</i><i>ā</i><i>s</i>.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[39] Ahmad, abu Dawud, Nasa'i.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[40] abu Dawud.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">[41] al Bukhari, <i>Jan</i><i>ā</i><i>'iz</i> ; Muslim, <i>al Tal</i><i>ā</i><i>q</i>.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div>H. Frelser http://www.blogger.com/profile/07700957026765184106noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1523728412637890137.post-44786316866372147842013-09-18T19:14:00.005-07:002023-10-09T00:12:20.937-07:00XIII. Travaux Féminins dans L'Islam Primitif<div id="google_translate_element">
</div>
<script>
function googleTranslateElementInit() {
new google.translate.TranslateElement({
pageLanguage: 'fr'
}, 'google_translate_element');
}
</script><script src="http://translate.google.com/translate_a/element.js?cb=googleTranslateElementInit"></script>
<br />
<div id="google_translate_element">
</div>
<b>A. Des exemples de travaux exécutés par les dames du temps du Prophète : </b><br />
<br />
<b>A-1. Agriculture :</b><br />
<br />
<blockquote>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #6aa84f;">" Asma bint abu Bakr a rapporté qu'elle travaillait dans les champs lorsque Zubayr l’avait prise pour épouse, ils n’avaient pas de biens… Elle explique : " Je pétrissais de la farine, mais je n’étais pas habile à préparer le pain, des voisines, des femmes des Ansars me les faisaient, car elles étaient des amies… Un jour en transportant des récoltes, je rencontrai le Messager accompagné de plusieurs de ses amis, il m’appela fit s’agenouiller son cheval, et me fit monter en croupe derrière lui. Elle expliqua cela ensuite à son mari : 'J’ai eu honte car je sais comme tu es jaloux', ce à quoi Zubayr répondit : 'Par Dieu, il m’est moins pénible de te savoir en croupe derrière lui, que de te voir porter cette charge sur la tête'. Asma expliqua que cela dura jusqu’à ce qu’abu Baqr lui offre un cheval."</span> </div>
</blockquote>
<br />
<b>A-2. Médecine :</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
* Il existait des exciseuses : Une dame nommée Umm Atiyyah pratiquait l'excision, le Prophète la vit un jour et lui dit : <span style="color: #6aa84f;">" N'exagère pas et ôte juste l'extrémité, car cela rendra son visage resplensissant et sera plus agréable pour son époux "</span>.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
* al-Bukhari écrit a rédigé un chapitre sous le titre : <span style="color: #9fc5e8;">" Une dame peut soigner un homme, et un homme peut soigner une femme "</span>, dans son fammeux<i> Jami'ul Sahih</i>. Expliquant qu'une femme peut pratiquer la médecine. Du temps du Prophète il y avait des accoucheuses et des femmes qui soignaient les blessés sur les champs de bataille...</div>
<br />
<br />
<b>A-3. Justice :</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
* De nombreuses personnes avaient recours à Aïcha dont des compagnons mâles au sujet de litiges. L'affirmation que les femmes peuvent juger uniquement dans des cas de litiges légers n'a aucun fondement vérifiable et consiste juste en une thèse sexiste typique des mentalités patriarcales. Si une femme est forte en matière de justice, il est légitime d'avoir recours à sa science.</div>
<br />
<br />
<b>A-4. Commerce :</b><br />
<br />
* Khadija était fortunée, mais les femmes ne se lançant pas dans le commerce nécessitant des voyages trop périlleux, elle avait fait appel à Muhammad pour gérer ses caravanes de marchandises.<br />
<br />
<br />
<b>A-5. Services et Artisanat :</b><br />
<b><br /></b>
<br />
<div style="text-align: justify;">
* Il existait encore des métiers tel que l'allaitement, les coiffeuses, et encore d'autres. <br />
<br />
(2:233) : <span style="color: #6aa84f;">" Et les mères, qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets. Au père de l’enfant de les nourrir et vêtir de manière convenable. Nul ne doit supporter plus que ses moyens. La mère n’a pas à subir de dommage à cause de son enfant, ni le père, à cause de son enfant. Même obligation pour l’héritier. Et si, après s’être consultés, tous deux tombent d’accord pour décider le sevrage, nul grief à leur faire. <b>Et si vous voulez mettre vos enfants en nourrice, nul grief à vous faire non plus, à condition que vous acquittiez la rétribution convenue, conformément à l’usage</b>. Et craignez Allah, et sachez qu’Allah observe ce que vous faites. "</span><br />
<br /></div>
<br />
<b>B. Politique :</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Une discrimination puissante en matière de politique aussi est soutenu souvent sur base d'un certain hadith disant : <span style="color: #6aa84f;">" Un état reposant sur les épaules d'une seule femme ne réussira pas "</span>, en sorte d'exclure totalement les femmes du domaine politique. Or en réalité, le prophète a exprimé cela lorsque la fille de Chosroès l'a succédé à son décès en Perse, confrontée à ses adversaires romains. Et il est historiquement connu que le Chosroès Perse était considéré comme un dieu humain aux pouvoirs absolus. Ce qui nécessitait donc une aptitude politique très poussée. Il est évident que le Prophète parlait bien de cette situation précise où tout repose sur les épaules d'une seule dame. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiG74DfIRFOC4bsba1ZT2VCfGhq0cYlQQLLg4L0O6vJjZllQouaTKiXNKoqXlPFSs9cy1TZaAwzMl72JR_zVJ8VdEUYO_EjkRmKJTsf_bANCqT5KG7Sx7zuyCBNHsc-DvPnySvonbvCrg25nJRzON0x_r6wS_TQ8yPYk16_tCszRLfo8g0jln6WPsHASwM/s236/20231009_091123.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="236" data-original-width="222" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiG74DfIRFOC4bsba1ZT2VCfGhq0cYlQQLLg4L0O6vJjZllQouaTKiXNKoqXlPFSs9cy1TZaAwzMl72JR_zVJ8VdEUYO_EjkRmKJTsf_bANCqT5KG7Sx7zuyCBNHsc-DvPnySvonbvCrg25nJRzON0x_r6wS_TQ8yPYk16_tCszRLfo8g0jln6WPsHASwM/w301-h320/20231009_091123.jpg" width="301" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">La reine de Saba est mentionnée comme sage et intelligente en tant que dirigeante dans le Coran. </div></div>
<br />
<blockquote>
<div style="text-align: justify;">
(27:15-38) : <span style="color: #6aa84f;">" (...) 22. Mais elle n’était restée (absente) que peu de temps et dit : « J’ai appris ce que tu n’as point appris; et je te rapporte de Saba une nouvelle sûre. 23. <b>'J’ai trouvé qu’une femme est leur reine, que de toute chose elle a été comblée et qu’elle a un trône magnifique</b>. 24. Je l’ai trouvée, elle et son peuple, se prosternant devant le soleil au lieu d’Allah. Le Diable leur a embelli leurs actions, et les a détournés du droit chemin, et ils ne sont pas bien guidés.' 25. Que ne se prosternent-ils devant Allah qui fait sortir ce qui est caché dans les cieux et la terre, et qui sait ce que vous cachez et aussi ce que vous divulguez ? 26. Allah ! Point de divinité à part lui, le seigneur du Trône immense. 27. Alors, Salomon dit : « Nous allons voir si tu as dis la vérité ou si tu as menti. 28. Pars avec ma lettre que voici; puis lance-la à eux; ensuite tiens-toi à l’écart d’eux pour voir ce que sera leur réponse. 29. <b>La reine dit : «Ô notables ! Une noble lettre m’a été lancée. 30. Elle vient de Salomon; et c’est: «Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. 31. Ne soyez pas hautains avec moi et venez à moi en toute soumission». 32. Elle dit: «Ô notables! Conseillez-moi sur cette affaire: je ne déciderai rien sans que vous ne soyez présents (pour me conseiller)»</b>. 33.</span><span style="color: #45818e;"> </span><b><span style="color: #cc0000;"><span style="color: #ea9999;">Ils dirent : «Nous sommes détenteurs d’une force et d’une puissance redoutable. Le commandement cependant t’appartient. Regarde donc ce que tu veux ordonner ».</span> </span></b><span style="color: #6aa84f;">34. </span><b><span style="color: #45818e;"><span style="color: #6aa84f;">Elle dit : « En vérité, quand les rois entrent dans une cité ils la corrompent, et font de ses honorables citoyens des humiliés.</span></span><span style="color: #ea9999;"> </span></b><b><span style="color: #ea9999;">-Et c’est ainsi qu’ils agissent-</span></b><span style="color: #6aa84f;"><b>. 35. Moi, je vais leur envoyer un présent, puis je verrai ce que les envoyés ramèneront ». </b>36. Puis, lorsque [la délégation] arriva auprès de Salomon, celui-ci dit: « Est-ce avec des biens que vous voulez m’aider ? Alors que ce qu’Allah m’a procuré est meilleur que ce qu’il vous a procuré. Mais c’est vous plutôt qui vous réjouissez de votre cadeau. 37. Retourne vers eux. Nous viendrons avec des armées contre lesquelles ils n’auront aucune résistance, et nous les en expulserons tout humiliés et méprisés. 38. Il dit : «Ô notables ! Qui de vous m’apportera son trône avant qu’ils ne viennent à moi soumis ? » (...) "</span></div></blockquote>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Le Coran justifie les paroles de la Reine de Saba disant que les Rois corrompent et humilient les honorables citoyens des cités vaincues en confirmant <i><span style="color: #6aa84f;">" et c'est ainsi qu'ils font "</span></i>... Par conséquent, celle-ci n'est nullement critiquée pour être une femme dirigente. Le fait que tout le fardeau décisionnel politique ne repose pas sur son dos et qu'elle cherche conseil change par conséquent la situation de chez la fille de Chosroès. Puisque la Reine de Saba est entourée d'une cohorte de personnes compétentes.<br />
<br />
Par ailleurs, le rôle puissant d'Aïcha dans les conflits politiques ayant succédé le meurtre du Caliphe Uthman est un exemple paleo-islamique du rôle d'une femme dans la politique hautement stratégique du monde musulman, qui était pleinement acceptée et désirée par un grand nombre des fidèles dans les débuts de l'islam.</div>
<br />
<br />
<b>C. Désigner les plus compétants dans les tâches :</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Le Prophète commandait de désigner les personnes les plus compétantes pour les tâches à accomplir. Il décrivait même l'attribution des fonctions aux personnes les moins compétentes comme l'un des signes précurseurs à la Fin du Monde. </div>
<br />
al-Bukhari ( <i>kitâb'ul ilm</i> ) rapprte d'après abu Hurayra :<br />
<br />
<blockquote>
<span style="color: #6aa84f;">“Le Message parlait dans une mosquée et un bédouin arriva demander :</span><br />
<br />
<span style="color: #6aa84f;">− Quant aura lieu la Résurrection ? </span><br />
<br />
<span style="color: #6aa84f;">Le Messager n'interrompit pas son sermon. </span><br />
<br />
<span style="color: #6aa84f;">Certaines personnes se disaient entre-eux :</span><br />
<br />
<span style="color: #6aa84f;">− Le Messager à entendu le bédouin mais été irrité par sa question.</span><br />
<br />
<span style="color: #6aa84f;">D'autres :</span><br />
<br />
<span style="color: #6aa84f;">− Non, c'est plutôt qu'il ne l'a pas entendu. </span><br />
<br />
<span style="color: #6aa84f;">Ayant terminé son sermon, le Messager dit :</span><br />
<br />
<span style="color: #6aa84f;">− Où est passé celui qui a demandé au sujet de la Résurrection ?</span><br />
<br />
<span style="color: #6aa84f;">Le bédouin dit :</span><br />
<br />
<span style="color: #6aa84f;">− Me voici Messager de Dieu. </span><br />
<br />
<span style="color: #6aa84f;">Le Messager :</span><br />
<br />
<span style="color: #6aa84f;">− Lorsque se disipera l'esprit des responsabilités.</span><span style="color: #6aa84f;"><br /><br />Le bédouin :<br /><br />− Comment se réalisera cette disparition de l'esprit des responsabilités ?<br /><br />Le Messager :<br /><br />− "Quand le commandement sera confié à ceux qui n'en sont pas dignes…"</span><span style="color: #6aa84f;"><b><br /> </b></span></blockquote>
<br />
<blockquote>
<br /></blockquote>
H. Frelser http://www.blogger.com/profile/07700957026765184106noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1523728412637890137.post-49675696542711939402013-09-17T11:56:00.005-07:002023-10-06T07:52:12.113-07:00XIV. Femme et Tâches Ménagères<div id="google_translate_element">
</div>
<script>
function googleTranslateElementInit() {
new google.translate.TranslateElement({
pageLanguage: 'fr'
}, 'google_translate_element');
}
</script><script src="http://translate.google.com/translate_a/element.js?cb=googleTranslateElementInit"></script><br />
<div style="text-align: justify;">
<b></b><br />
<b></b><br />
<b>A. Introduction :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Un sujet peu connu et dérangeant beaucoup de musulmans est la question de la femme et des tâches ménagères. Et c'est bien là un sujet touchant les femmes qui a été en général traité assez justement par les juristes musulmans. Selon trois des écoles sunnites, les tâches ménagères n'incombent en effet pas aux femmes. Penchons-nous dans ce billet sur ce sujet dérangeant. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjl6xQGZIQJnWHL8qClZ6H8nGXzN_OMdMyqxDVivkBTLV11qh2UxfY4EJ0gM3Tmgnz3MpZjsbh_mTE39lYs0mrD8wSvf8LaZAK4AOnUBndT0BOsBIbFE48NH0MWaD19Rzxj3wWXiAaXuy8o2yBvBlm-asWTAO4T1H6Urj2bKUHh-Od5zxqBPyheLsHnWzM/s230/20231006_165040.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="230" data-original-width="230" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjl6xQGZIQJnWHL8qClZ6H8nGXzN_OMdMyqxDVivkBTLV11qh2UxfY4EJ0gM3Tmgnz3MpZjsbh_mTE39lYs0mrD8wSvf8LaZAK4AOnUBndT0BOsBIbFE48NH0MWaD19Rzxj3wWXiAaXuy8o2yBvBlm-asWTAO4T1H6Urj2bKUHh-Od5zxqBPyheLsHnWzM/w320-h320/20231006_165040.jpg" width="320" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">Rien ne charge les dames des tâches ménagères en islam.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>B. Hadiths :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
B-1. Le Prophète a mangé du pain en de rares occasions et assurait l'alimentation de ses épouses :</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #6aa84f;"><br /></span>
Anas rapporte :<span style="color: #6aa84f;"> " Le Messager portait de modestes habits en laine, et des sandales raccommodées. " </span>Anas a aussi rapporté :<span style="color: #6aa84f;"> " Le Messagé a mangé du plat nommé "bachi" et porté des habits raides " </span>(Celui qui transmet d'Anas a demandé :<span style="color: #6aa84f;"> " Le bachi c'est quoi ? " </span>Celui-ci expliqua :<span style="color: #6aa84f;"> " De l'orge grossier, que la personne ne peut avaler qu'à l'aide d'une gorgée d'eau. " </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Aïcha rapporte : <span style="color: #6aa84f;">" Le Messager n'a pas mangé deux jours consécutifs du pain d'orge. "</span> (al-Buhari, Muslim.)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Aïcha dit un jour à Urwa, un neveu :<span style="color: #6aa84f;"> " Par Dieu, ô fils de mon frère, nous voyions la nouvelle lune, ensuite une autre lune, ensuite une autre, et observions trois nouvelles lunes sur une plage de temps de deux longs mois sans que ne fume une cheminée dans la demeure du Messager. " </span>Sur cela, Urwa dit :<span style="color: #6aa84f;"> " Ma tante, dans ce cas que mangiez-vous alors ? " </span>. Aïcha lui répondit :<span style="color: #6aa84f;">." Les deux choses sombres, les dattes et l'eau. Seulement, des voisins médinois avaient du bétail, et envoyaient tantôt de leur lait au Messager dont nous buvions alors.. "</span> (al-Bukhari, <i>Hiba </i>; Muslim, <i>Zuhd</i> ; Ahmad ibn. Hanbal.)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
abu Said el-Makburi transmet d'abu Hurayra, qu'ils ont croisé un jour une tribu, et ont vu un mouton rôti. Ils ont été invités à en manger. Celui-ci s'abstint d'en manger en disant : <span style="color: #6aa84f;">" Le Messager a quitté ce monde sans manger du pain d'orge à satiété "</span>. (al-Bukhari.)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>B-2. Le Prophète apportait à manger à sa famille : </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #76a5af;"><span style="color: #93c47d;">" Je ne voudrais pas te laisser dans la faim, mais j'ai donné les aliments aux démunis d'Ashab al-Suffa. Cependant j'ai renvoyé une personne t'apporter également de quoi manger. "</span> </span>(Ahmad.)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>B-3. Le Prophète participait à toutes les tâches ménagères :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Un jour une personne demanda à Aïcha : <span style="color: #6aa84f;">" Quelles étaient les occupations du Prophète chez-lui ? " </span>Aïcha lui répondit :<span style="color: #6aa84f;"> " Il aidait la personne demandant de l'aide, et était perpétuellement au service de sa famille."</span> (al-Bukhari.)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #6aa84f;">" Il réparait ses sandales, raccommodait des habits... "</span>.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #6aa84f;">" Il était un homme comme les autres : lavant ses habits, trayant le bétail, et exécutant ses propres besoins. "</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>B-4. Muhammad préparait des plats et des desserts :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
De mêmen il est rapporté que le Prophète a préparé du <i>tharid</i> à base de pain et de viande, ainsi qu'un désert nommé <i>sawik</i>, base de lait et de miel. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>C. Se charger des besoins des épouses incombe à l'homme :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Nourrir son épouse est une tâche de l'homme, c'est lui qui est chargé d'assurer un plat chaud à celle-ci. La majorité des savants soutiennent que les tâches ménagères n'incombent pas à la femme. Certains autres défendent l'idée que cela revient aux femmes. En réalité, aucun verset ou hadith sain n'attribue ces tâches aux femmes. Au contraire, il existe des hadiths témoignant de la participation aux tâches ménagères des mâles, et pouvons lire que beaucoup avaient des servantes et esclaves pour s'occuper de ces tâches. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
Les savants expliquent : " La base, c'est de bien agir envers les femmes. Et agir à l'exemple du Prophète, en se chargeant de leurs besoins quotidiens, alimentation, logement et vestimentation. En outre, la nature et la quantité de la nourriture sera déterminée selon les usages sur place. " (<i>ar-Rawda an-Nâdiya</i>, Albani.)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>D. Le droit d'exiger des domestiques et ménagères : </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Même les juristes les plus sévères envers la gent féminine écrivent que si la femme a été élevée dans une famille aisée disposant de domestiques et cuisinières, leur époux doit leur assurer le même confort après le mariage. Soulignant qu'en les épousant, leurs maris savaient qu'elles ne sont pas habituées à exécuter de telles tâches. Considérant donc les moeurs et usages en vigueur comme déterminantes à ce sujet. Or, à ce sujet ni le Coran, ni les hadiths n'attribuent ces tâches aux femmes. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
H. Frelser http://www.blogger.com/profile/07700957026765184106noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1523728412637890137.post-21743424710707878852013-09-16T11:39:00.005-07:002023-10-09T22:47:34.729-07:00XV. Conditions Spécifiques et Contrat de Mariage<div id="google_translate_element">
</div>
<script>
function googleTranslateElementInit() {
new google.translate.TranslateElement({
pageLanguage: 'fr'
}, 'google_translate_element');
}
</script><script src="http://translate.google.com/translate_a/element.js?cb=googleTranslateElementInit"></script><br />
<div style="text-align: justify;">
<b></b><br />
<b></b><br />
<b>A. Conditions spécifiques et acte de mariage :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
(4:24) : <span style="color: #93c47d;">" (...) il vous est permis de les rechercher, en vous servant de vos biens et en concluant mariage, non en débauchés. <b>Puis, de même que vous jouissez d’elles, donnez-leur leur dot comme une chose due. Il n’y a aucun péché contre vous à ce que vous concluez un accord quelconque entre vous après la fixation du dot. </b>Car Allah est, certes, Omniscient et Sage. "</span><br />
<br />
D'après al-Bukhari le Prophète a dit: <span style="color: #93c47d;">" Les conditions les plus dignes à être respectées sont celles conclues lors de l'acte de mariage. " </span></div><div><span style="text-align: center;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #93c47d;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #93c47d;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-XjB6l55jtSrteBXt4Z7RgnOENKiPIX-tkMIeVYYK7RCEl_JSPXHxWQERMOyLVXn2iFfos6clWP2oE31p_Ti-fTWzR8NczDfPlBnSbzjVwMSx-vihdZUZXtiHqYYDLeVOooSB9w8VEjIFGaX1HdI7u80xPdnMIq0adTqizTNJpTPEd7U-5in9ljKJsmA/s247/20231009_092540.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="247" data-original-width="224" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-XjB6l55jtSrteBXt4Z7RgnOENKiPIX-tkMIeVYYK7RCEl_JSPXHxWQERMOyLVXn2iFfos6clWP2oE31p_Ti-fTWzR8NczDfPlBnSbzjVwMSx-vihdZUZXtiHqYYDLeVOooSB9w8VEjIFGaX1HdI7u80xPdnMIq0adTqizTNJpTPEd7U-5in9ljKJsmA/w290-h320/20231009_092540.jpg" width="290" /></a></div><span style="text-align: center;"><div><span style="text-align: center;"><br /></span></div><div style="text-align: center;">Lors de l'acte de mariage, il faut préciser les conditions ensemble.</div></span><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><br /></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td></tr></tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<b><br /></b></div>
<b>
</b>
<div style="text-align: justify;">
<b>B. Occasion d'imposer ses conditions propres : </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
L'acte de mariage est le fondement et le noyau des relations conjugales. Cela est une occasion pour discuter, débattre et négocier ses conditions pour le devenir du couple. Il y a là des points très importants et à ne pas négliger qu'il faut souligner.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>B.1. Polygynie :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le Coran accorde, il est vrai la polygynie aux mâles. Dans tous les cas, il est juste et bien avisé que la femme s'enquière à savoir avant la conclusion éventuelle d'un mariage des intentions du candidat et de savoir s'il envisage d'autres mariages, et de conclure avec lui de se séparer d'elle en cas de souhait de contracter un autre mariage. Cela ne signifie pas qu'elle le prive d'un droit. Parceque la polygamie n'est pas une une obligation mais une possibilité. Par conséquent, le fait que l'homme ait la possibilité de choisir en toute liberté d'accepter ou non cette condition fait que cela est islamiquement licite et il incombera à celui-ci, s'il a accepté cette condition en toute liberté de s'y plier de façon intègre. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>B.2. Partage des biens en cas de séparation :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La femme pourra de même convenir au sujet du partage des biens en cas de séparation. Par exemple, ils peuvent convenir de prendre chacun ses biens sur base de preuves d'achat, ou de partager équitablement les biens acquis après le mariage. Quant à la charge d'allocations pour les enfants communs, cela incombe à l'époux selon le Coran. Quoi qu'il soit en principe légitime que la femme puisse décider d'assumer la charge des enfants si elle est financièrement bien située, il n'est pas concevable que le futur époux pose comme condition de mariage que ce soit la femme qui se charge des enfants communs potentiels en cas de séparation. Car la prise en charge des enfants n'est pas un droit de l'époux comme cela est le cas pour la polygamie, mais un devoir.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>B.3. Liberté d'appliquer sa profession : </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Les femmes peuvent travailler selon l'islam, or, si l'épouse est par exemple docteur, celle-ci devra être disponible à tout moment, et à chaque seconde une urgence médicale pourra se présenter. Son époux peut ainsi être dérangé par le fait qu'elle est continuellement occupée par sa profession au détriment du temps imparti pour sa famille, tandis qu'il devra être compréhensif pour sa carrière professionnelle. Pour cette raison, avant que cela ne conduise à des malentendus, il est bien avisé d'en discuter lucidement avant de s'engager à une vie commune. De même, les visites d'amies et activités devraient être discutées dès le commencement en sorte d'éviter les disputes inutiles en agissant de façon prévoyante, comme des adultes responsables. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>B.4. Tâches ménagères :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
De même, la femme aura l'occasion d'exiger des cuisinières et domestiques pour la gestion de ses besoins personnels, ainsi que d'une nourrice. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>B.5. Vestimentation :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Par ailleur, elle est en droit d'exiger de son futur époux de lui assurer des habits comme toutes les femmes de leur région, même si elle travaille, car le Coran impose cela à l'époux.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Note :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Nous avons ici abordé les points clés que nous estimons les plus importants. En fonction des attentes et nécessités, la femme peut poser comme conditions toute chose à la condition de ne pas contrevenir à un devoir ou un interdit formel. Le fait que les candidats seront entièrement libres d'accepter ou non ces conditions ne contrevenant pas aux devoirs ou interdictions, en cas d'acceptation il sera tenu de s'y conformer en toute honnêté. Puisqu'il est licite de demander à une personne de renoncer à des droits de façon libre et consciente. A la condition donc que ces critères ne contreviennent pas à des devoirs formels ou des interdits catégoriques. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Dans le cas de figure ou ce type d'actes de mariages se multiplieraient, cela s'instituerait progressivement comme des moeurs et usages, et ces règles s'enracineraient comme des règles d'usages, en sorte que même si ces conditions ne sont plus mises par écrit, en cas de litiges, ceux-ci constitueraient avec le recul des critères morales en justice. Ces critères seraient entérinées comme des règles et des usages culturels, et les époux seraient tenus de s'y appliquer ou d'éventuellement poser des conditions dérogatives lors de l'acte de mariage. Puisque le Coran institue les moeurs comme critères à suivre en cas de litige : (7:99).<br />
<br />
<br /></div>
H. Frelser http://www.blogger.com/profile/07700957026765184106noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1523728412637890137.post-28921238678753427572013-09-15T15:14:00.003-07:002023-10-10T06:17:18.450-07:00XVI. Les Femmes Vont-Elles sur Les Bords des Chemins<div id="google_translate_element">
</div>
<script>
function googleTranslateElementInit() {
new google.translate.TranslateElement({
pageLanguage: 'fr'
}, 'google_translate_element');
}
</script><script src="http://translate.google.com/translate_a/element.js?cb=googleTranslateElementInit"></script><b></b><br />
<b></b><br />
<b>A. Introduction :</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Une chose attribuée au Prophète est la prétendue interdiction aux femmes de circuler au milieu des chemins. Cela est un artéfact d'un problème ponctuel résolu par le Prophète. L'incident débutât dans les rues très exiguës de Yathrib, lorsque des femmes bloquèrent un jour la voie à la sortie de la Mosquée du Prophète en discutant entre-elles ou marchant trop lentement par rapport aux mâles.<br />
<br /></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgt2SMcP4wXhiJdBsDKD1QPbShyphenhyphenuTfiNiPm4akFGJp41FpP4O6YPZ6HVAXWMA1DymOqMoJu8QlaqQqJD3SA_Q9K_ROdZj8B2594orbXGB9rYbsPnXOuX6TzdcJxmSTKWkfO16fq9J7fRholpPDgmH-M8dXEemD-SjoKZLu6PVRDfJ4ugsj1YpBr0qpFXFQ/s210/20231010_151604.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="210" data-original-width="210" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgt2SMcP4wXhiJdBsDKD1QPbShyphenhyphenuTfiNiPm4akFGJp41FpP4O6YPZ6HVAXWMA1DymOqMoJu8QlaqQqJD3SA_Q9K_ROdZj8B2594orbXGB9rYbsPnXOuX6TzdcJxmSTKWkfO16fq9J7fRholpPDgmH-M8dXEemD-SjoKZLu6PVRDfJ4ugsj1YpBr0qpFXFQ/w320-h320/20231010_151604.jpg" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;">Les rues de la vielle Yathrib (cf. supra) étaient exiguës, et cet incident survint dans ce contexte précis... Il fut demandé aux dames de circuler sur les bords du chemin et de ne pas gêner la circulation.</div>
<br /></div>
<br />
<b>B. Hadiths erronés :</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
ibn Umar dit : <span style="color: #6aa84f;">" La femme ne peut pas sortir en dehors de ses besoins, et n'a droit qu'aux bords des chemins et point au milieu des chemins. "</span> (Kanz al Ummal.)</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Abu Amr ibn Hamas et abu Hureyre transmettent de façon <em>marfu</em> : <span style="color: #93c47d;">" Le milieu des chemins n'est pas pour les femmes. " </span></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
* Ces hadiths contiennent des transmetteurs faibles et ne parviennent pas jusqu'au Prophète. Leur source est l'incident cité juste plus haut. </div>
<br />
<br />
<b>C. Hadith d'ibn abi Asyad :</b><br />
<br />
<b>C-1. Les femmes obstruent le chemin de sortie de la mosquée :</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Hamza ibn abiAsyad al-Ansari rapporte de son père, le Prophète dit aux femmes occupant et bouchant le chemin de sortie de la mosquée : <span style="color: #76a5af;"><span style="color: #93c47d;">" Circulez, ne gênez pas ainsi le passage. Prenez les bords des chemins. "</span> </span>Sur ce, les femmes se mirent à frôler les murs au point que leurs habits s'accrochaient aux murs. " (Sunan abu Dawud.)</div>
<br />
<blockquote>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #6aa84f;">عن أبي أسيد الأنصاري عن أبيه أنه سمع النبي صلى الله عليه و سلم و هو خارج من المسجد , و قد اختلط الرجال مع النساء في الطريق فقال رسول الله للنساء ( استأخرن فإنه ليس لكن أن تحتضن الطريق , عليكن بحافات الطرق ) فكانت المرأة تلصق بالجدار حتى إن ثوبها ليعتلق بالجدار من لصوقها به .</span> </div>
</blockquote>
<br />
<br />
<b>C-2. Le Prophète attent la sortie des dames, et leur accorde la priorité :</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #6aa84f;">" Aorès la prière, le Prophète restait assis jusqu'à ce que les femmes soient parties les premières. </span>ibn Chihab dit :<span style="color: #6aa84f;"> " Nous voyions, et Dieu est plus savant, qu'il attendait que les femmes aient pris de l'avance en sorte de ne pas s'accrocher aux hommes sur les chemins. " </span></div>
<br />
<blockquote>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #6aa84f;">كان الرسول صلى الله عليه وسلم إذا سلم , قام النساء حتى يقضي تسليمه , ومكث يسيرا قبل أن يقوم . قال ابن شهاب فأرى - والله أعلم - أن مكثه لكي ينفذ النساء , قبل أن يدركهن من انصرف من القوم .</span></div>
</blockquote>
<br />
<div style="text-align: justify;">
* Ce hadith rapporté par al-Bukhari montre que pour éviter aux femmes de frôler les murs, le Prophète leur laissait le temps de prendre de l'avance. Il apparait clairement que cela a succédé l'incident mentionné plus haut.<br />
<br /></div>
<br />
<b>C-3. Le Prophète attribue une entrée propre aux femmes :</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Finalement, le Prophète attribua une porte de la Mosquée propre pour les femmes. ibn Umar rapporte : Le Messager dit : <span style="color: #93c47d;">" Laisserions-nous une porte propre aux femmes ? "</span> Nafi rapporte : <span style="color: #6aa84f;">" A partir de ce moment, ibn Umar n'employa point cette porte-là jusqu'à sa mort. " </span>(abu Dawud.)</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Malgré ces preuves montrant que les femmes sortaient de chez-elles du temps du Prophète, l'esprit sexiste et patriarcla les a progressivement condamnées à un enfermement à domicile à perpétuité d'une façon totalement incompatible avec les usages dans l'islam primitif.</div>
<br />
<br />
<b>D. Tentative d'éloigner les femmes des mosquées : </b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Umar ibn al-Khattab envisageat d'interdire les mosquées aux femmes après le décès du Prophète. Mais s'en absint se rappelant de la prohibition formelle du Prophète de les en priver. Le prophète Muhammad avait même attribué une porte propre aux femmes. Aïcha aurait dit : <span style="color: #6aa84f;">" Si le Messager avait vu les changements chez les femmes, il leur aurait interdit les mosquées, comme cela est le cas chez les enfants d'Israël. " </span>(al-Bukhari.) Cela est néanmoins son avis personnel. </div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Nous avons après une analyse historico-critique, une approche moderne réfutable, soutenu et montré que la question de la circulation des dames sur les bords des chemins est une extrapolation d'un incident ponctuel, qui plus est résolu par le Prophète à l'époque. Cet incidant ayant été extrapolé au point de leur interdire jusqu'à l'interdiction de sorties constitue un point caractéristique des mentalités ayant structuré le satut de la femme dans la culture musulmane postérieurement au Prophète.</div>
<br />
<blockquote>
<div style="text-align: justify;">
1) Les femmes encombrant les chemins étroits de Yathrib à la sortie de la Mosquée, le Prophète leur demanda de circuler et d'emprunter les bords des chemins en sorte de ne pas déranger le passage... </div>
</blockquote>
<blockquote>
<div style="text-align: justify;">
2) Le Prophète trainait depuis lors à sortir de la mosquée en leur donnant de l'avance en vue de rentrer plus aisément. Et leur attribuât une porte propre interdite aux mâles.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
3) Or, après le décès du Prophète, les sorties furent interdites aux femmes en dehors des nécessités.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
4) Une tentative de leur interdire les visites des mosquées fut avorté comme le Prophète avait pensé à prohiber de les en empêcher de son vivant.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
5) Le hadith d'abu Dawud s'est répandu, les sorties des femmes fut strictement interdit en dehors des strictes nécessités, alors que même les épouses du Prophète sortaient, comme par exemple Aïcha qui participât à l'expédition pourchassant les meurtriers d'Uthman ibn Affan. </div>
</blockquote>
<br />
<b>E. Des groupes de femmes au milieu des hommes : </b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Le conseil du Prophète aux femmes de circuler à leur vitesse en empruntant les bords des chemins étroits de Yathrib en vue de leur éviter des contacts physiques dérangeantes avec des hommes, et ne pas gêner le passage est explicite et clair. Cela ne constituant nullement l'intention de leur interdire les milieux des chemins. Dans le cas où cela serait pratiqué à la lettre, dans les marchés, rayons et magasins, l'accès des hommes aux marchandises en serait simplement dérangé. En réalité, cela tient d'un simple incident dans les ruelles étroites de Yathrib que le Prophète a résolu à l'épque. Par ailleurs, dans les grandes mosquées, des groupes de femmes se trouvent régulièrement au milieux d'hommes. Cela est un artéfact des usages du temps du Prophète qui se sont conservées, malgré les multiples manipulations jurisprudentielles et théoriques visant à progressivement confiner les femmes chez-elles dans un genre d'incarcération à domicile à perpétuité.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<strong>F. La Mosquée du Prophète et l'Enceinte de la Ka'ba témoins historiques :</strong></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La grande mosquée du Prophète à Médine et la Mosquée Sacrée de la Mecque ont de tout temps continué à être visités de façon mixte et ce depuis le vivant du Prophète à ce jour. Cela est la preuve matérielle historique de l'évolution des usages après le décès du Prophète, qui n'ont pas eut l'autorité de déformer l'usage du Prophète en personne au coeur du monde musulman même, du moins jusq'à ce jour.</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVCVXgWxzXVxK_rtg9wcUgwLml65uNJhOPEXvqDZsrUhb1kD3QkMFM21WyCokucFoabzq-fzuNW_77OtlmP1DTFQcf55SBGED32F_ohSkU2lJXw2E4XEBmSRA8BI8ZzmXeNAY2FA6oLeo/s1600/kabe.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="298" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVCVXgWxzXVxK_rtg9wcUgwLml65uNJhOPEXvqDZsrUhb1kD3QkMFM21WyCokucFoabzq-fzuNW_77OtlmP1DTFQcf55SBGED32F_ohSkU2lJXw2E4XEBmSRA8BI8ZzmXeNAY2FA6oLeo/s1600/kabe.jpg" width="400" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span>Sur cette vue de l'enceinte sacrée de la Mecque, nous voyons les dames et les hommes de façon mixte, cet usage se perpétue depuis l'époque du Prophète et a résisté aux changements d'usages, témoignant de l'usage du temps du Prophète<b style="font-size: small;">.</b></span></div>
<div align="center" style="text-align: justify;">
</div><div align="center" style="text-align: justify;"><br /></div><div align="center" style="text-align: justify;"><br /></div><div align="center" style="text-align: justify;"><br /></div>
H. Frelser http://www.blogger.com/profile/07700957026765184106noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1523728412637890137.post-40524273442802971522013-09-14T01:45:00.005-07:002023-10-10T00:20:29.003-07:00XVII. Serrer la Main d'une Femme<div id="google_translate_element">
</div>
<script>
function googleTranslateElementInit() {
new google.translate.TranslateElement({
pageLanguage: 'fr'
}, 'google_translate_element');
}
</script><script src="http://translate.google.com/translate_a/element.js?cb=googleTranslateElementInit"></script><b></b><br />
<b></b><br />
<b>A. Introduction :</b><b><br /></b><br />
<b></b><br />
<div style="text-align: justify;">
Un autre sujet au sujet de la femme dans l'islam primitif méritant notre attention est la question de la prétendue interdiction de serrer la main d'une personne du sexe opposé. Quoi que cela soit prohibé par les écoles de jurisprudence existentes, il n'existe pas un hadith sain l'interdisant clairement. Il semblerait que cette appréhension vienne de ce que certains hadiths affirment que lors des serments d'allégences, Muhammad n'aurait pas serré la main des femmes mais accepté leurs serments verbalement.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjygfVrXiTYnPqs7OtSfpBsAFupK7yOO3bW1ITXQ-ZrFK-PVCpPF3edpnoNzO1irE78vmA-ZvcrNxkmEeMFQ5L3yDvn72NyyizhSfr_s1BAM30Us6h5yMOsq78oCSQmuG9wAWYYP3HBz98thuV-53exbzzmHFauvINSj214obOMkgNHNwsVq0CuXmDDgM8/s218/20231010_091928.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="187" data-original-width="218" height="274" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjygfVrXiTYnPqs7OtSfpBsAFupK7yOO3bW1ITXQ-ZrFK-PVCpPF3edpnoNzO1irE78vmA-ZvcrNxkmEeMFQ5L3yDvn72NyyizhSfr_s1BAM30Us6h5yMOsq78oCSQmuG9wAWYYP3HBz98thuV-53exbzzmHFauvINSj214obOMkgNHNwsVq0CuXmDDgM8/w320-h274/20231010_091928.jpg" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div>
<div style="text-align: center;">
<span>Nous ne connaissons aucune interdiction formelle au sujet de l'interdiction de serrer la main d'une femme.</span><br />
<span>Même pour le cas d'une personne embrassant une femme, faire de bonnes actions est considéré comme suffisant pour se racheter.</span><br />
<br /></div>
</div>
<br />
<b>B. Hadiths :</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
1. Umm Atiyyah rapporte : " Nous avons fait serment d'allégence au Messager. Sur ce, il nous a récité le verset "Qu'elles n'associent rien à Allah..." (<i>Mumtahinnah</i>). Il nous a ensuite interdit les lamentations au sujet des défunts, et l'une d'entre-nous (elle-même) lui demanda : ' Une telle avait pleuré pour un de nos défunts, puis-je lui rendre juste cela ? ', et le Messager reffusa, et <b><span style="color: #ea9999;">elle retira la main</span> et s'en alla. Plus tard elle revint et prêtât serment d'allégence</b>." (al-Bukhari, <i>Kitabu'l Ahkam</i>.)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
2. Ummu Atiyyah rapporte : " <b>Lorsque le Prophète arriva à Yathrib il fit rassembler les femmes des Ansar dans une maison et leur envoya Umar. </b>Umar arriva à la porte de la maison, salua et transmis les salutations du Prophète, puis dit : " Je suis le messager du Prophète envoyé pour vous. " Elles dirent : " Salut au Prophète et son messager. " Umar dit alors : " Faites serment que vous n'associerez rien à Allah, ne commettrez pas la fornication, ne tuerez pas vos enfants, ne calomnierez point, ne contreviendrez pas aux usages et au Messagez. " <b>Les dames dirent alors : ' certes ' et ont sorties les mains dehors en vue de prêter serment, et lui leur allongeait la main. Finalement il dit : " Allah, sois témoin. ". </b>(ibn Sa´d, <i>Tabqkatu´l-kubra</i> ; Ahmad ibn Hanbal, <i>Musnad</i>.)<br />
<br />
3. Aicha rapprte : " <b><span style="color: #ea9999;">Une femme</span></b> allongea la main de derrière une cloison pour prêter serment d'allégence, <b><span style="color: #990000;"><span style="color: #ea9999;">le Messager attrappa sa main et demanda</span> </span></b>: ' Je ne sais pas, est-ce là, la main d'un homme ou d'une femme. ' La femme répondit : ' C'est la main d'une femme. ' Alors le Prophète dit : ' Si tu étais une femme, tu aurais changé la couleur de tes ongles. '. " (abu Dawud ; Nesai, <i>Zinah</i>.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<b>وعن عائشة رَضِيَ اللَّهُ عَنْها قالت: </b> <b><span style="color: #ea9999;">أوْ مَأَتِ امْرَأةٌ مِنْ وَرَاءِ سِتْرٍ بِيَدِهَا كِتَابُ إلى رَسُولِ اللَّه ، فَقَبَضَ يَدَهُ</span> فقَالَ: مَا أدْرِى أيدُ رَجُلٍ أمْ يَدُ امْرَأةٍ؟ فقَالَتْ: بَلْ يَدُ امْرَأةٍ، فقَالَ: لَوْ كُنْتِ امْرَأةً لَغَيَّرْتِ أظْفَارَكِ، يَعْنِى بِالْحِنَّاءِ . إخرجه أبو داود والنسائى</b></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
4. <b>Aicha a dit : " Non, par Allah, le Prophète n'a point touché la main d'une seule femme lors du serment d'allégeance, il les a acceptées verbalement.</b>” (al-Bukhari, <i>Ahkam</i> ; ibn Maja, <i>Jihad</i>.)<br />
<br />
* Il semblerait que ce hadith constitue la source des inquiétudes touchant la poignée de main entre personnes de sexe opposé. Or les deux hadiths cités plus haut ne justifient pas ce hadith, car il semblerait que tantôt le Messager touchat tout de même la main de certaines des femmes.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
5. Aicha rapporte : " La main du Messager n'a <u>jamais</u> touché la main d'une femme, le Prohète a fait le serment verbalement. " (Qurtubi.)<br />
<br />
* Le mot "jamais" est d'Urwah, et diffère de la variante citée plus haut. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
6. Umaymah bint Rakika dit : " Le Messager n'a pas serré nos mains lors du serment, mais dit : - ' Allez donc, nous avons fait le serment, le serment que j'ai fait avec l'une de vous est comme un serment fait avec vous toutes. " (Tabari.). </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
7. " <u>Je ne serre pas la main des dames</u>." Ce que je compte dire à cent femmes est identique à ce que je dis à une seule. " (Nesai, Bay'ah ; ibn Maja, <i>Jihad</i>.)<br />
<br />
* Ce témoignage est une variante du récit précédant. L'ajout : " Je ne serre pas la main des femmes " est un rajout. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>C. D'autres exemples de hadiths :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
1. " Que l'on enfonce une pointe en fer dans la tête de l'un d'entre vous est meilleur pour lui que de toucher (<i>mass</i>) une femme qui ne lui est pas permise. " (at-Tabarani et al-Beyhaqi.)<br />
<br />
* Ce hadith ne parle pas de poignée de main, mais utilise le terme toucher "<i>mass</i>" désignant en langue arabe les relations charnelles, comme visible dans certains versets du Coran : (Cor. 4:43), (Cor. 3:47) ou (Cor. 2:237).<br />
<br />
2. ibni Mas’ud dit : " <b>Un homme ayant embrassé une femme vint au Prophète lui dire son péché. </b>Le verset : <b><span style="color: #ea9999;">' Prie dans les extrémités de la nuit et du jour, car les bonnes actions effacent les mauvaies. '</span></b> : (Cor. 11:114). L'omme demanda : - ' Est-ce propre à moi ou général ? '. Le Prophète lui dit : - ' C'est ainsi pour toute la communauté.' " (al-Bukhari, <i>Mawaqit</i>, Tafsir ; Muslim, <i>Tawbah</i>.)<br />
<br />
3. Asma bint abu Bakr a rapporté
qu'elle travaillait dans les champs
lorsque Zubayr l’avait prise pour épouse, ils n’avaient pas de biens… Elle explique
: <span style="color: #6aa84f;">" Je pétrissais de la farine, mais je n’étais pas habile à préparer le pain, des voisines, des femmes des Ansars me les faisaient, car elles étaient des amies… Un jour en transportant des récoltes, je rencontrai Muhammad accompagné de plusieurs de ses amis, il m’appela fit s’agenouiller son cheval, et me fit monter en croupe derrière lui. Elle expliqua cela ensuite à son mari : 'J’ai eu honte car je sais comme tu es jaloux', ce à quoi Zubayr répondit : 'Par Dieu, il m’est moins pénible de te savoir en croupe derrière lui, que de te voir porter cette charge sur la tête'. Asma expliqua que cela dura jusqu’à ce qu’abu Baqr lui offre un cheval." </span>Muslim rapporte cela avec ce même titre. Ce récit transmis par Asma et retenu avec ce titre par Muslim témoigne que la question de la mixité n'était pas instituée à leur époque, en sorte que ce récit était cité comme une autorisation pour les femmes fatiguées à monter en croupe derrière un homme.
<br />
<br />
<br />
<b>D. Poignée de main avec une personne du sexe opposé dans l'islam primitif : </b><br />
<br />
Dans l'islam primitif et parmis les premiers fidèles, nous ne trouvons aucune interdiction formelle à serrer la main d'une personne du sexe opposé. Lorsque nous lisons les récits invoqués entre les lignes, il ne ressort pas que cela aurait été interdit.<br />
<br />
Et en effet, abu Bakr est rapporté comme ayant serré la main de dames âgées en plusieurs occasions. (Mawqsili,<i> al-İkhtiyar</i>.) De même, Mariyani rapporte dans son <i>al-Hidayah </i>qu'Abdullah ibn Zubeyr faisait appel aux premiers soins d'une dame âgée, qui massait ses pieds et grattait sa tête. (Margiyani, <i>al-Hidayah</i>.) Cela n'est possible que parceque cela n'était pas prohibé. Si c'était interdit, ils s'en seraient très certainement abstenus strictement.<br />
<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
H. Frelser http://www.blogger.com/profile/07700957026765184106noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1523728412637890137.post-17489576236436087712013-09-13T18:57:00.004-07:002023-10-10T06:41:03.644-07:00XVIII. Discrimination Positive et Femmes en Islam<div id="google_translate_element">
</div>
<script>
function googleTranslateElementInit() {
new google.translate.TranslateElement({
pageLanguage: 'fr'
}, 'google_translate_element');
}
</script><script src="http://translate.google.com/translate_a/element.js?cb=googleTranslateElementInit"></script><br />
<div id="google_translate_element">
<b></b><br />
<b></b><br />
<b>A. Introduction :</b></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Un des domaines des moins connus concernant l'islam, est que la femme y dispose du droit de travailler, ainsi que de posséder des biens matériels propres à sa seule personne sans avoir de devoir d'en dépenser, y compris pour ses propres enfants. L'homme a seulement le droit d'hériter d'une partie de ses biens en cas de décès. En cas de séparation, il convient donc de déterminer et convenir du partage des biens communs acquis après la vie commune. En outre, le Coran et les hadiths les déchargent complètement de leur propre entretien financier alimentaire, vestimentaire et de logement. </div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmXXN2GlvW6SxRrzeQ18pT3WNtK_re80AdOdrUm2BgHdG7QACbm24SselF08cWSsADmdU2_8Q6VwNotVekU28JpKWS4xjUQphKtyjnKNyKW7XibqZDaGS5_bCUEhZR5V2Ued8sZnOYLv4WXqwifrai5ZiCCJN-LFu73N4FR24gxYWs1fuTqAKfHEzavUk/s238/20231006_160358.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="238" data-original-width="214" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmXXN2GlvW6SxRrzeQ18pT3WNtK_re80AdOdrUm2BgHdG7QACbm24SselF08cWSsADmdU2_8Q6VwNotVekU28JpKWS4xjUQphKtyjnKNyKW7XibqZDaGS5_bCUEhZR5V2Ued8sZnOYLv4WXqwifrai5ZiCCJN-LFu73N4FR24gxYWs1fuTqAKfHEzavUk/w288-h320/20231006_160358.jpg" width="288" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div>
<br />
<b>B. Travail, profession et carrière :</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Comme expliqué plus haut dans un autre article, la femme dispose de même de l'occasion de négocier parmis les conditions de mariage le droit d'exercer sa profession. Nous avons vu que dans l'islam primitif, les femmes exerçaient des professions rémunérées ou non et appuyé cela par le Coran. Et avions souligné qu'elles exerçaient à l'époque en tant que coiffeuses, guérisseuses, accoucheuses, ... Dans le cas de la convention d'exercer leur profession après le mariage, celle-ci pourra exercer en paix sa spécialité. Le Prophète dit ainsi un jour à ce propos : " Les conditions les plus dignes à être respectées sont celles convenues lors de l'acte de mariage. " </div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
al-Buhhari explique dans son <em>Sahih-ul Jami</em>, que les femmes peuvent exercer leur métier, y compris soigner des hommes. </div>
<br />
<br />
<b>C. Discrimination positive :</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Dans le cas où les règles du Coran seraient appliquées littéralement, une discrimination positive en faveur des femmes surgirait. Ainsi, le droit de travailler tout en bénéficiant du droit d'être entretenue financièrement entièrement par son époux montrerait combien le Coran protège le sexe faible. Par ailleurs, la femme a le droit de demander en outre des domestiques pour se charger de leurs besoins personnels. Et l'exemple du Prophète envers ses épouses constitue un exemple riche d'enseignements sur ce plan.<br />
<br /></div>
<br />
<b>D. Une société saine :</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Partageons une anectode vécue pour aborder ce chapitre... Un jour, tandis que nous discutions au sujet du travail de la femme avec un ami musulman, celui-ci soutenait que l'occupation des enfants était une tâche à part entière. Ce qui est parfaitement vrai. Je lui demandai quant à moi ce qu'il préfèrerait en cas de grossesse de son épouse : un gynécologue mâle ou une femme. Et il répondit honnêtement : " une femme ". Je lui dis alors : " Pourtant, cette femme devra quitter son lit, peut-être de nuit, pour faire accoucher son épouse. Et elle serait également une femme, mais qui travaille. ". Cela l'a fait réfléchir, et il a admis que mon raisonement était juste. Et de fait, dans une société saine, il faudrait des femmes médecins comme des hommes, et que chacun puisse s'épanouïr et évoluer dans sa carrière professionnelle. Or, il est parfaitement autorise en islam, qu'un homme fasse accoucher une femme, si il est qualifié pour cela. Tandis que la femme peut exiger des domestiques et garde d'enfant à son époux si elle compte exercer sa profession. Rien n'est binaire, ni noir ou blanc...</div>
<br />
<br />
<b>E. Divorce :</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
En cas de séparation, la femme peut avoir été prévoyante et avoir covenu la façon de partager les biens communs lors de l'acte de mariage. Sachant que si elle a acquis des biens en travaillant, elle est totalement propriétaires de ceux-ci en cas de séparation conjugale. Or, point de vue jurisprudentiel, rien ne lui est attribué des biens de son époux si elle a choisi de ne pas travailler. En sorte que si celle-ci n'a pas prévu sa situation en cas de divorce, elle sera vouée à rester à la charge de ses père, frères ou oncles comme un fardeau. Dans un contexte social islamique, il incombe en réalité une certaine allocation garantie par l'état le cas échéant. Cependant, dans un état à l'économie faible, la femme n'a aucune garantie solide assurée et ce système s'avère insuffisant sur ce plan dans la pratique. C'est-à-dire qu'en cas de divorce, l'état assure un revenu minimal garanti (au cas où elle n'a pas de proche parent pouvant se charger d'elle), étant en droit de bénéficier d'un soutien financier de l'état, qui ne pourra lui être accordé concrètement : et ceci justifie que son époux qui est le seul à avoir un devoir financier conjugal se retrouvait à garder les biens acquis en cas de séparation si la femme ne travaillait pas. Mais dans le cas de l'application du contrat de mariage suggéré plus haut, elle sera assurée de disposer de quoi se prendre en charge. Par ailleurs, si cette pratique se généralise, à terme cela constituera un nouvel usage dont seront tenus les coulpes à l'avenir sans démarche à faire en particulier.<br />
<br />
</div>
H. Frelser http://www.blogger.com/profile/07700957026765184106noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1523728412637890137.post-86672362511957000922013-06-01T13:58:00.000-07:002022-05-03T14:10:26.869-07:00II. Le voile en islam, hijab, niqab, burqa, voile intégral<script type="text/javascript">
window.location = "https://la-femme-en-islam.blogspot.com/2013/09/i-la-femme-en-paleo-islam.html";
</script>
Hidjab, niqab, tchador, burqa : les différents voiles islamiques
Le port du voile est-il obligatoire pour la femme en islam. Qu'en dit le Coran, qu'en est-t-il du hidjab, du jilbab, du khimar ou du chador ?H. Frelser http://www.blogger.com/profile/07700957026765184106noreply@blogger.com0