A. Introduction :
Un autre sujet au sujet de la femme dans l'islam primitif méritant notre attention est la question de la prétendue interdiction de serrer la main d'une personne du sexe opposé. Quoi que cela soit prohibé par les écoles de jurisprudence existentes, il n'existe pas un hadith sain l'interdisant clairement. Il semblerait que cette appréhension vienne de ce que certains hadiths affirment que lors des serments d'allégences, Muhammad n'aurait pas serré la main des femmes mais accepté leurs serments verbalement.
Nous ne connaissons aucune interdiction formelle au sujet de l'interdiction de serrer la main d'une femme.
Même pour le cas d'une personne embrassant une femme, faire de bonnes actions est considéré comme suffisant pour se racheter.
Même pour le cas d'une personne embrassant une femme, faire de bonnes actions est considéré comme suffisant pour se racheter.
B. Hadiths :
1. Umm Atiyyah rapporte : " Nous avons fait serment d'allégence au Messager. Sur ce, il nous a récité le verset "Qu'elles n'associent rien à Allah..." (Mumtahinnah). Il nous a ensuite interdit les lamentations au sujet des défunts, et l'une d'entre-nous (elle-même) lui demanda : ' Une telle avait pleuré pour un de nos défunts, puis-je lui rendre juste cela ? ', et le Messager reffusa, et elle retira la main et s'en alla. Plus tard elle revint et prêtât serment d'allégence." (al-Bukhari, Kitabu'l Ahkam.)
2. Ummu Atiyyah rapporte : " Lorsque le Prophète arriva à Yathrib il fit rassembler les femmes des Ansar dans une maison et leur envoya Umar. Umar arriva à la porte de la maison, salua et transmis les salutations du Prophète, puis dit : " Je suis le messager du Prophète envoyé pour vous. " Elles dirent : " Salut au Prophète et son messager. " Umar dit alors : " Faites serment que vous n'associerez rien à Allah, ne commettrez pas la fornication, ne tuerez pas vos enfants, ne calomnierez point, ne contreviendrez pas aux usages et au Messagez. " Les dames dirent alors : ' certes ' et ont sorties les mains dehors en vue de prêter serment, et lui leur allongeait la main. Finalement il dit : " Allah, sois témoin. ". (ibn Sa´d, Tabqkatu´l-kubra ; Ahmad ibn Hanbal, Musnad.)
3. Aicha rapprte : " Une femme allongea la main de derrière une cloison pour prêter serment d'allégence, le Messager attrappa sa main et demanda : ' Je ne sais pas, est-ce là, la main d'un homme ou d'une femme. ' La femme répondit : ' C'est la main d'une femme. ' Alors le Prophète dit : ' Si tu étais une femme, tu aurais changé la couleur de tes ongles. '. " (abu Dawud ; Nesai, Zinah.
3. Aicha rapprte : " Une femme allongea la main de derrière une cloison pour prêter serment d'allégence, le Messager attrappa sa main et demanda : ' Je ne sais pas, est-ce là, la main d'un homme ou d'une femme. ' La femme répondit : ' C'est la main d'une femme. ' Alors le Prophète dit : ' Si tu étais une femme, tu aurais changé la couleur de tes ongles. '. " (abu Dawud ; Nesai, Zinah.
وعن عائشة رَضِيَ اللَّهُ عَنْها قالت: أوْ مَأَتِ امْرَأةٌ مِنْ وَرَاءِ سِتْرٍ بِيَدِهَا كِتَابُ إلى رَسُولِ اللَّه ، فَقَبَضَ يَدَهُ فقَالَ: مَا أدْرِى أيدُ رَجُلٍ أمْ يَدُ امْرَأةٍ؟ فقَالَتْ: بَلْ يَدُ امْرَأةٍ، فقَالَ: لَوْ كُنْتِ امْرَأةً لَغَيَّرْتِ أظْفَارَكِ، يَعْنِى بِالْحِنَّاءِ . إخرجه أبو داود والنسائى
4. Aicha a dit : " Non, par Allah, le Prophète n'a point touché la main d'une seule femme lors du serment d'allégeance, il les a acceptées verbalement.” (al-Bukhari, Ahkam ; ibn Maja, Jihad.)
* Il semblerait que ce hadith constitue la source des inquiétudes touchant la poignée de main entre personnes de sexe opposé. Or les deux hadiths cités plus haut ne justifient pas ce hadith, car il semblerait que tantôt le Messager touchat tout de même la main de certaines des femmes.
* Il semblerait que ce hadith constitue la source des inquiétudes touchant la poignée de main entre personnes de sexe opposé. Or les deux hadiths cités plus haut ne justifient pas ce hadith, car il semblerait que tantôt le Messager touchat tout de même la main de certaines des femmes.
5. Aicha rapporte : " La main du Messager n'a jamais touché la main d'une femme, le Prohète a fait le serment verbalement. " (Qurtubi.)
* Le mot "jamais" est d'Urwah, et diffère de la variante citée plus haut.
* Le mot "jamais" est d'Urwah, et diffère de la variante citée plus haut.
6. Umaymah bint Rakika dit : " Le Messager n'a pas serré nos mains lors du serment, mais dit : - ' Allez donc, nous avons fait le serment, le serment que j'ai fait avec l'une de vous est comme un serment fait avec vous toutes. " (Tabari.).
7. " Je ne serre pas la main des dames." Ce que je compte dire à cent femmes est identique à ce que je dis à une seule. " (Nesai, Bay'ah ; ibn Maja, Jihad.)
* Ce témoignage est une variante du récit précédant. L'ajout : " Je ne serre pas la main des femmes " est un rajout.
* Ce témoignage est une variante du récit précédant. L'ajout : " Je ne serre pas la main des femmes " est un rajout.
C. D'autres exemples de hadiths :
1. " Que l'on enfonce une pointe en fer dans la tête de l'un d'entre vous est meilleur pour lui que de toucher (mass) une femme qui ne lui est pas permise. " (at-Tabarani et al-Beyhaqi.)
* Ce hadith ne parle pas de poignée de main, mais utilise le terme toucher "mass" désignant en langue arabe les relations charnelles, comme visible dans certains versets du Coran : (Cor. 4:43), (Cor. 3:47) ou (Cor. 2:237).
2. ibni Mas’ud dit : " Un homme ayant embrassé une femme vint au Prophète lui dire son péché. Le verset : ' Prie dans les extrémités de la nuit et du jour, car les bonnes actions effacent les mauvaies. ' : (Cor. 11:114). L'omme demanda : - ' Est-ce propre à moi ou général ? '. Le Prophète lui dit : - ' C'est ainsi pour toute la communauté.' " (al-Bukhari, Mawaqit, Tafsir ; Muslim, Tawbah.)
3. Asma bint abu Bakr a rapporté qu'elle travaillait dans les champs lorsque Zubayr l’avait prise pour épouse, ils n’avaient pas de biens… Elle explique : " Je pétrissais de la farine, mais je n’étais pas habile à préparer le pain, des voisines, des femmes des Ansars me les faisaient, car elles étaient des amies… Un jour en transportant des récoltes, je rencontrai Muhammad accompagné de plusieurs de ses amis, il m’appela fit s’agenouiller son cheval, et me fit monter en croupe derrière lui. Elle expliqua cela ensuite à son mari : 'J’ai eu honte car je sais comme tu es jaloux', ce à quoi Zubayr répondit : 'Par Dieu, il m’est moins pénible de te savoir en croupe derrière lui, que de te voir porter cette charge sur la tête'. Asma expliqua que cela dura jusqu’à ce qu’abu Baqr lui offre un cheval." Muslim rapporte cela avec ce même titre. Ce récit transmis par Asma et retenu avec ce titre par Muslim témoigne que la question de la mixité n'était pas instituée à leur époque, en sorte que ce récit était cité comme une autorisation pour les femmes fatiguées à monter en croupe derrière un homme.
D. Poignée de main avec une personne du sexe opposé dans l'islam primitif :
Dans l'islam primitif et parmis les premiers fidèles, nous ne trouvons aucune interdiction formelle à serrer la main d'une personne du sexe opposé. Lorsque nous lisons les récits invoqués entre les lignes, il ne ressort pas que cela aurait été interdit.
Et en effet, abu Bakr est rapporté comme ayant serré la main de dames âgées en plusieurs occasions. (Mawqsili, al-İkhtiyar.) De même, Mariyani rapporte dans son al-Hidayah qu'Abdullah ibn Zubeyr faisait appel aux premiers soins d'une dame âgée, qui massait ses pieds et grattait sa tête. (Margiyani, al-Hidayah.) Cela n'est possible que parceque cela n'était pas prohibé. Si c'était interdit, ils s'en seraient très certainement abstenus strictement.
* Ce hadith ne parle pas de poignée de main, mais utilise le terme toucher "mass" désignant en langue arabe les relations charnelles, comme visible dans certains versets du Coran : (Cor. 4:43), (Cor. 3:47) ou (Cor. 2:237).
2. ibni Mas’ud dit : " Un homme ayant embrassé une femme vint au Prophète lui dire son péché. Le verset : ' Prie dans les extrémités de la nuit et du jour, car les bonnes actions effacent les mauvaies. ' : (Cor. 11:114). L'omme demanda : - ' Est-ce propre à moi ou général ? '. Le Prophète lui dit : - ' C'est ainsi pour toute la communauté.' " (al-Bukhari, Mawaqit, Tafsir ; Muslim, Tawbah.)
3. Asma bint abu Bakr a rapporté qu'elle travaillait dans les champs lorsque Zubayr l’avait prise pour épouse, ils n’avaient pas de biens… Elle explique : " Je pétrissais de la farine, mais je n’étais pas habile à préparer le pain, des voisines, des femmes des Ansars me les faisaient, car elles étaient des amies… Un jour en transportant des récoltes, je rencontrai Muhammad accompagné de plusieurs de ses amis, il m’appela fit s’agenouiller son cheval, et me fit monter en croupe derrière lui. Elle expliqua cela ensuite à son mari : 'J’ai eu honte car je sais comme tu es jaloux', ce à quoi Zubayr répondit : 'Par Dieu, il m’est moins pénible de te savoir en croupe derrière lui, que de te voir porter cette charge sur la tête'. Asma expliqua que cela dura jusqu’à ce qu’abu Baqr lui offre un cheval." Muslim rapporte cela avec ce même titre. Ce récit transmis par Asma et retenu avec ce titre par Muslim témoigne que la question de la mixité n'était pas instituée à leur époque, en sorte que ce récit était cité comme une autorisation pour les femmes fatiguées à monter en croupe derrière un homme.
D. Poignée de main avec une personne du sexe opposé dans l'islam primitif :
Dans l'islam primitif et parmis les premiers fidèles, nous ne trouvons aucune interdiction formelle à serrer la main d'une personne du sexe opposé. Lorsque nous lisons les récits invoqués entre les lignes, il ne ressort pas que cela aurait été interdit.
Et en effet, abu Bakr est rapporté comme ayant serré la main de dames âgées en plusieurs occasions. (Mawqsili, al-İkhtiyar.) De même, Mariyani rapporte dans son al-Hidayah qu'Abdullah ibn Zubeyr faisait appel aux premiers soins d'une dame âgée, qui massait ses pieds et grattait sa tête. (Margiyani, al-Hidayah.) Cela n'est possible que parceque cela n'était pas prohibé. Si c'était interdit, ils s'en seraient très certainement abstenus strictement.
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