vendredi 13 septembre 2013

XVIII. Discrimination Positive et Femmes en Islam




A. Introduction :

Un des domaines des moins connus concernant l'islam, est que la femme y dispose du droit de travailler, ainsi que de posséder des biens matériels propres à sa seule personne sans avoir de devoir d'en dépenser, y compris pour ses propres enfants. L'homme a seulement le droit d'hériter d'une partie de ses biens en cas de décès. En cas de séparation, il convient donc de déterminer et convenir du partage des biens communs acquis après la vie commune. En outre, le Coran et les hadiths les déchargent complètement de leur propre entretien financier alimentaire, vestimentaire et de logement.





B. Travail, profession et carrière :

Comme expliqué plus haut dans un autre article, la femme dispose de même de l'occasion de négocier parmis les conditions de mariage le droit d'exercer sa profession. Nous avons vu que dans l'islam primitif, les femmes exerçaient des professions rémunérées ou non et appuyé cela par le Coran. Et avions souligné qu'elles exerçaient à l'époque en tant que coiffeuses, guérisseuses, accoucheuses, ... Dans le cas de la convention d'exercer leur profession après le mariage, celle-ci pourra exercer en paix sa spécialité. Le Prophète dit ainsi un jour à ce propos : " Les conditions les plus dignes à être respectées sont celles convenues lors de l'acte de mariage. " 

al-Buhhari explique dans son Sahih-ul Jami, que les femmes peuvent exercer leur métier, y compris soigner des hommes. 


C. Discrimination positive :

Dans le cas où les règles du Coran seraient appliquées littéralement, une discrimination positive en faveur des femmes surgirait. Ainsi, le droit de travailler tout en bénéficiant du droit d'être entretenue financièrement entièrement par son époux montrerait combien le Coran protège le sexe faible. Par ailleurs, la femme a le droit de demander en outre des domestiques pour se charger de leurs besoins personnels. Et l'exemple du Prophète envers ses épouses constitue un exemple riche d'enseignements sur ce plan.


D. Une société saine :

Partageons une anectode vécue pour aborder ce chapitre... Un jour, tandis que nous discutions au sujet du travail de la femme avec un ami musulman, celui-ci soutenait que l'occupation des enfants était une tâche à part entière. Ce qui est parfaitement vrai. Je lui demandai quant à moi ce qu'il préfèrerait en cas de grossesse de son épouse : un gynécologue mâle ou une femme. Et il répondit honnêtement : " une femme ". Je lui dis alors : " Pourtant, cette femme devra quitter son lit, peut-être de nuit, pour faire accoucher son épouse. Et elle serait également une femme, mais qui travaille. ". Cela l'a fait réfléchir, et il a admis que mon raisonement était juste. Et de fait, dans une société saine, il faudrait des femmes médecins comme des hommes, et que chacun puisse s'épanouïr et évoluer dans sa carrière professionnelle. Or, il est parfaitement autorise en islam, qu'un homme fasse accoucher une femme, si il est qualifié pour cela. Tandis que la femme peut exiger des domestiques et garde d'enfant à son époux si elle compte exercer sa profession. Rien n'est binaire, ni noir ou blanc...


E. Divorce :

En cas de séparation, la femme peut avoir été prévoyante et avoir covenu la façon de partager les biens communs lors de l'acte de mariage. Sachant que si elle a acquis des biens en travaillant, elle est totalement propriétaires de ceux-ci en cas de séparation conjugale. Or, point de vue jurisprudentiel, rien ne lui est attribué des biens de son époux si elle a choisi de ne pas travailler. En sorte que si celle-ci n'a pas prévu sa situation en cas de divorce, elle sera vouée à rester à la charge de ses père, frères ou oncles comme un fardeau. Dans un contexte social islamique, il incombe en réalité une certaine allocation garantie par l'état le cas échéant. Cependant, dans un état à l'économie faible, la femme n'a aucune garantie solide assurée et ce système s'avère insuffisant sur ce plan dans la pratique. C'est-à-dire qu'en cas de divorce, l'état assure un revenu minimal garanti (au cas où elle n'a pas de proche parent pouvant se charger d'elle), étant en droit de bénéficier d'un soutien financier de l'état, qui ne pourra lui être accordé concrètement : et ceci justifie que son époux qui est le seul à avoir un devoir financier conjugal se retrouvait à garder les biens acquis en cas de séparation si la femme ne travaillait pas.  Mais dans le cas de l'application du contrat de mariage suggéré plus haut, elle sera assurée de disposer de quoi se prendre en charge. Par ailleurs, si cette pratique se généralise, à terme cela constituera un nouvel usage dont seront tenus les coulpes à l'avenir sans démarche à faire en particulier.

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