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mercredi 18 septembre 2013

XIII. Travaux Féminins dans L'Islam Primitif


A. Des exemples de travaux exécutés par les dames du temps du Prophète : 

A-1. Agriculture :

" Asma bint abu Bakr a rapporté qu'elle travaillait dans les champs lorsque Zubayr l’avait prise pour épouse, ils n’avaient pas de biens… Elle explique : " Je pétrissais de la farine, mais je n’étais pas habile à préparer le pain, des voisines, des femmes des Ansars me les faisaient, car elles étaient des amies… Un jour en transportant des récoltes, je rencontrai le Messager accompagné de plusieurs de ses amis, il m’appela fit s’agenouiller son cheval, et me fit monter en croupe derrière lui. Elle expliqua cela ensuite à son mari : 'J’ai eu honte car je sais comme tu es jaloux', ce à quoi Zubayr répondit : 'Par Dieu, il m’est moins pénible de te savoir en croupe derrière lui, que de te voir porter cette charge sur la tête'. Asma expliqua que cela dura jusqu’à ce qu’abu Baqr lui offre un cheval." 

A-2. Médecine :

* Il existait des exciseuses : Une dame nommée Umm Atiyyah pratiquait l'excision, le Prophète la vit un jour et lui dit : " N'exagère pas et ôte juste l'extrémité, car cela rendra son visage resplensissant et sera plus agréable pour son époux ".

* al-Bukhari écrit a rédigé un chapitre sous le titre : " Une dame peut soigner un homme, et un homme peut soigner une femme ", dans son fammeux Jami'ul Sahih. Expliquant qu'une femme peut pratiquer la médecine. Du temps du Prophète il y avait des accoucheuses et des femmes qui soignaient les blessés sur les champs de bataille...


A-3. Justice :

* De nombreuses personnes avaient recours à Aïcha dont des compagnons mâles au sujet de litiges. L'affirmation que les femmes peuvent juger uniquement dans des cas de litiges légers n'a aucun fondement vérifiable et consiste juste en une thèse sexiste typique des mentalités patriarcales. Si une femme est forte en matière de justice, il est légitime d'avoir recours à sa science.


A-4. Commerce :

* Khadija était fortunée, mais les femmes ne se lançant pas dans le commerce nécessitant des voyages trop périlleux, elle avait fait appel à Muhammad pour gérer ses caravanes de marchandises.


A-5. Services et Artisanat :


* Il existait encore des métiers tel que l'allaitement, les coiffeuses, et encore d'autres.

(2:233) : "  Et les mères, qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets. Au père de l’enfant de les nourrir et vêtir de manière convenable. Nul ne doit supporter plus que ses moyens. La mère n’a pas à subir de dommage à cause de son enfant, ni le père, à cause de son enfant. Même obligation pour l’héritier. Et si, après s’être consultés, tous deux tombent d’accord pour décider le sevrage, nul grief à leur faire. Et si vous voulez mettre vos enfants en nourrice, nul grief à vous faire non plus, à condition que vous acquittiez la rétribution convenue, conformément à l’usage. Et craignez Allah, et sachez qu’Allah observe ce que vous faites. "


B. Politique :

Une discrimination puissante en matière de politique aussi est soutenu souvent sur base d'un certain hadith disant : " Un état reposant sur les épaules d'une seule femme ne réussira pas ", en sorte d'exclure totalement les femmes du domaine politique. Or en réalité, le prophète a exprimé cela lorsque la fille de Chosroès l'a succédé à son décès en Perse, confrontée à ses adversaires romains. Et il est historiquement connu que le Chosroès Perse était considéré comme un dieu humain aux pouvoirs absolus. Ce qui nécessitait donc une aptitude politique très poussée. Il est évident que le Prophète parlait bien de cette situation précise où tout repose sur les épaules d'une seule dame. 



Il est permis de se faire soigner par une personne du sexe opposé. 

(27:15-38) : " (...) 22. Mais elle n’était restée (absente) que peu de temps et dit : « J’ai appris ce que tu n’as point appris; et je te rapporte de Saba une nouvelle sûre. 23. 'J’ai trouvé qu’une femme est leur reine, que de toute chose elle a été comblée et qu’elle a un trône magnifique. 24. Je l’ai trouvée, elle et son peuple, se prosternant devant le soleil au lieu d’Allah. Le Diable leur a embelli leurs actions, et les a détournés du droit chemin, et ils ne sont pas bien guidés.' 25. Que ne se prosternent-ils devant Allah qui fait sortir ce qui est caché dans les cieux et la terre, et qui sait ce que vous cachez et aussi ce que vous divulguez ? 26. Allah ! Point de divinité à part lui, le seigneur du Trône immense. 27. Alors, Salomon dit : « Nous allons voir si tu as dis la vérité ou si tu as menti. 28. Pars avec ma lettre que voici; puis lance-la à eux; ensuite tiens-toi à l’écart d’eux pour voir ce que sera leur réponse. 29. La reine dit : «Ô notables ! Une noble lettre m’a été lancée. 30. Elle vient de Salomon; et c’est: «Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. 31. Ne soyez pas hautains avec moi et venez à moi en toute soumission». 32. Elle dit: «Ô notables! Conseillez-moi sur cette affaire: je ne déciderai rien sans que vous ne soyez présents (pour me conseiller)». 33. Ils dirent : «Nous sommes détenteurs d’une force et d’une puissance redoutable. Le commandement cependant t’appartient. Regarde donc ce que tu veux ordonner ». 34. Elle dit : « En vérité, quand les rois entrent dans une cité ils la corrompent, et font de ses honorables citoyens des humiliés. -Et c’est ainsi qu’ils agissent-. 35. Moi, je vais leur envoyer un présent, puis je verrai ce que les envoyés ramèneront ». 36. Puis, lorsque [la délégation] arriva auprès de Salomon, celui-ci dit: « Est-ce avec des biens que vous voulez m’aider ? Alors que ce qu’Allah m’a procuré est meilleur que ce qu’il vous a procuré. Mais c’est vous plutôt qui vous réjouissez de votre cadeau. 37. Retourne vers eux. Nous viendrons avec des armées contre lesquelles ils n’auront aucune résistance, et nous les en expulserons tout humiliés et méprisés. 38. Il dit : «Ô notables ! Qui de vous m’apportera son trône avant qu’ils ne viennent à moi soumis ? » (...) "

Le Coran justifie les paroles de la Reine de Saba disant que les Rois corrompent et humilient les honorables citoyens des cités vaincues en confirmant " et c'est ainsi qu'ils font "... Par conséquent, celle-ci n'est nullement critiquée pour être une femme dirigente. Le fait que tout le fardeau décisionnel politique ne repose pas sur son dos et qu'elle cherche conseil change par conséquent la situation de chez la fille de Chosroès. Puisque la Reine de Saba est entourée d'une cohorte de personnes compétentes.

Par ailleurs, le rôle puissant d'Aïcha dans les conflits politiques ayant succédé le meurtre du Caliphe Uthman est un exemple paleo-islamique du rôle d'une femme dans la politique hautement stratégique du monde musulman, qui était pleinement acceptée et désirée par un grand nombre des fidèles dans les débuts de l'islam.


C. Désigner les plus compétants dans les tâches :

Le Prophète commandait de désigner les personnes les plus compétantes pour les tâches à accomplir. Il décrivait même l'attribution des fonctions aux personnes les moins compétentes comme l'un des signes précurseurs à la Fin du Monde. 

al-Bukhari ( kitâb'ul ilm ) rapprte d'après abu Hurayra :

“Le Message parlait dans une mosquée et un bédouin arriva demander :

− Quant aura lieu la Résurrection ? 

Le Messager n'interrompit pas son sermon. 

Certaines personnes se disaient entre-eux :

− Le Messager à entendu le bédouin mais été irrité par sa question.

D'autres :

− Non, c'est plutôt qu'il ne l'a pas entendu. 

Ayant terminé son sermon, le Messager dit :

− Où est passé celui qui a demandé au sujet de la Résurrection ?

Le bédouin dit :

− Me voici Messager de Dieu. 

Le Messager :

− Lorsque se disipera l'esprit des responsabilités.

Le bédouin :

− Comment se réalisera cette disparition de l'esprit des responsabilités ?

Le Messager :

− "Quand le commandement sera confié à ceux qui n'en sont pas dignes…"



vendredi 13 septembre 2013

XVIII. Discrimination Positive et Femmes en Islam




A. Introduction :

Un des domaines des moins connus concernant l'islam, est que la femme y dispose du droit de travailler, ainsi que de posséder des biens matériels propres à sa seule personne sans avoir de devoir d'en dépenser, y compris pour ses propres enfants. L'homme a seulement le droit d'hériter d'une partie de ses biens en cas de décès. En cas de séparation, il convient donc de déterminer et convenir du partage des biens communs acquis après la vie commune. En outre, le Coran et les hadiths les déchargent complètement de leur propre entretien financier alimentaire, vestimentaire et de logement.





B. Travail, profession et carrière :

Comme expliqué plus haut dans un autre article, la femme dispose de même de l'occasion de négocier parmis les conditions de mariage le droit d'exercer sa profession. Nous avons vu que dans l'islam primitif, les femmes exerçaient des professions rémunérées ou non et appuyé cela par le Coran. Et avions souligné qu'elles exerçaient à l'époque en tant que coiffeuses, guérisseuses, accoucheuses, ... Dans le cas de la convention d'exercer leur profession après le mariage, celle-ci pourra exercer en paix sa spécialité. Le Prophète dit ainsi un jour à ce propos : " Les conditions les plus dignes à être respectées sont celles convenues lors de l'acte de mariage. " 

al-Buhhari explique dans son Sahih-ul Jami, que les femmes peuvent exercer leur métier, y compris soigner des hommes. 


C. Discrimination positive :

Dans le cas où les règles du Coran seraient appliquées littéralement, une discrimination positive en faveur des femmes surgirait. Ainsi, le droit de travailler tout en bénéficiant du droit d'être entretenue financièrement entièrement par son époux montrerait combien le Coran protège le sexe faible. Par ailleurs, la femme a le droit de demander en outre des domestiques pour se charger de leurs besoins personnels. Et l'exemple du Prophète envers ses épouses constitue un exemple riche d'enseignements sur ce plan.


D. Une société saine :

Partageons une anectode vécue pour aborder ce chapitre... Un jour, tandis que nous discutions au sujet du travail de la femme avec un ami musulman, celui-ci soutenait que l'occupation des enfants était une tâche à part entière. Ce qui est parfaitement vrai. Je lui demandai quant à moi ce qu'il préfèrerait en cas de grossesse de son épouse : un gynécologue mâle ou une femme. Et il répondit honnêtement : " une femme ". Je lui dis alors : " Pourtant, cette femme devra quitter son lit, peut-être de nuit, pour faire accoucher son épouse. Et elle serait également une femme, mais qui travaille. ". Cela l'a fait réfléchir, et il a admis que mon raisonement était juste. Et de fait, dans une société saine, il faudrait des femmes médecins comme des hommes, et que chacun puisse s'épanouïr et évoluer dans sa carrière professionnelle. Or, il est parfaitement autorise en islam, qu'un homme fasse accoucher une femme, si il est qualifié pour cela. Tandis que la femme peut exiger des domestiques et garde d'enfant à son époux si elle compte exercer sa profession. Rien n'est binaire, ni noir ou blanc...


E. Divorce :

En cas de séparation, la femme peut avoir été prévoyante et avoir covenu la façon de partager les biens communs lors de l'acte de mariage. Sachant que si elle a acquis des biens en travaillant, elle est totalement propriétaires de ceux-ci en cas de séparation conjugale. Or, point de vue jurisprudentiel, rien ne lui est attribué des biens de son époux si elle a choisi de ne pas travailler. En sorte que si celle-ci n'a pas prévu sa situation en cas de divorce, elle sera vouée à rester à la charge de ses père, frères ou oncles comme un fardeau. Dans un contexte social islamique, il incombe en réalité une certaine allocation garantie par l'état le cas échéant. Cependant, dans un état à l'économie faible, la femme n'a aucune garantie solide assurée et ce système s'avère insuffisant sur ce plan dans la pratique. C'est-à-dire qu'en cas de divorce, l'état assure un revenu minimal garanti (au cas où elle n'a pas de proche parent pouvant se charger d'elle), étant en droit de bénéficier d'un soutien financier de l'état, qui ne pourra lui être accordé concrètement : et ceci justifie que son époux qui est le seul à avoir un devoir financier conjugal se retrouvait à garder les biens acquis en cas de séparation si la femme ne travaillait pas.  Mais dans le cas de l'application du contrat de mariage suggéré plus haut, elle sera assurée de disposer de quoi se prendre en charge. Par ailleurs, si cette pratique se généralise, à terme cela constituera un nouvel usage dont seront tenus les coulpes à l'avenir sans démarche à faire en particulier.